Abidjan – Quelque 80 représentants de l’administration publique, d’établissements publics nationaux intervenant dans le secteur agricole ainsi que des acteurs issus de banques, d’interprofessions agricoles, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers sont réunis de lundi à mercredi à Grand-Bassam, dans le cadre d’un atelier sur la stratégie de financement des exploitations agricoles.
Organisé par le ministère de l’Agriculture avec l’appui de celui de l’Economie et des Finances, grâce au soutien financier du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI), l’atelier vise à améliorer les performances du secteur agricole à travers la modernisation de l’agriculture ivoirienne, et à concevoir une stratégie pour améliorer l’intervention du système bancaire public et privé dans le financement des exploitations agricoles.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux au nom du ministre de l’Agriculture, son conseiller technique, N’Golo Diarrassouba a rappelé l’importance capitale qu’accorde le gouvernement actuel à la lutte contre la pauvreté en milieu rural, afin d’aider les couches les plus vulnérables de la population ivoirienne à surmonter leur situation de précarité en consolidant les efforts d’autosuffisance et de sécurité alimentaires.
L’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a fait remarquer que pour y parvenir, en sus de la modernisation de l’outil de production, il faut la mobilisation d’importants volumes de financement. « Or, la situation actuelle montre que les établissements de crédits classiques impliqués dans le financement de l’agriculture se limitent aux unité agro-industrielles et aux activités d’exploitations », a ajouté M. Diarrassouba, lisant le discours du ministre.
Aussi, pour satisfaire les besoins des autres acteurs ruraux non bénéficiaires des mécanismes de financement, en l’occurrence les groupes d’initiatives communes (GIC), les micro-entreprises rurales (MER) et les petits exploitants agricoles, le gouvernement a-t-il entrepris l’élaboration de la stratégie de financement des exploitations agricoles.
Cette stratégie qui vise l’amélioration de l’environnement financier en milieu rural, se donne également pour objectif majeur de faciliter l’accès des populations rurales, en particulier les femmes et les jeunes, aux produits et services adaptés.
Pour ce faire, l’atelier qu’abrite l’hôtel ‘Etoile du Sud’ de Grand-Bassam se fixe comme but de faire l’état des lieux des dispositifs ou mécanismes de financement actuels des exploitations agricoles par le système bancaire ivoirien; relever les contraintes liées au financement des exploitations agricoles par les banques publiques et privées; proposer des mécanismes adaptés et innovants de financement des exploitations agricoles par les banques publiques et privées, en tenant comptes des spécificités de l’agriculture et de l’environnement bancaire actuel; et proposer une approche de mise en œuvre de ses mécanismes.
Les objectifs de l’atelier qui rentrent en droite ligne des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), s’inscrivent également dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA), fait observer le ministère de l’Agriculture.
(AIP)
cmas
Organisé par le ministère de l’Agriculture avec l’appui de celui de l’Economie et des Finances, grâce au soutien financier du Don de gouvernance et de développement institutionnel (DGDI), l’atelier vise à améliorer les performances du secteur agricole à travers la modernisation de l’agriculture ivoirienne, et à concevoir une stratégie pour améliorer l’intervention du système bancaire public et privé dans le financement des exploitations agricoles.
Procédant à l’ouverture officielle des travaux au nom du ministre de l’Agriculture, son conseiller technique, N’Golo Diarrassouba a rappelé l’importance capitale qu’accorde le gouvernement actuel à la lutte contre la pauvreté en milieu rural, afin d’aider les couches les plus vulnérables de la population ivoirienne à surmonter leur situation de précarité en consolidant les efforts d’autosuffisance et de sécurité alimentaires.
L’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a fait remarquer que pour y parvenir, en sus de la modernisation de l’outil de production, il faut la mobilisation d’importants volumes de financement. « Or, la situation actuelle montre que les établissements de crédits classiques impliqués dans le financement de l’agriculture se limitent aux unité agro-industrielles et aux activités d’exploitations », a ajouté M. Diarrassouba, lisant le discours du ministre.
Aussi, pour satisfaire les besoins des autres acteurs ruraux non bénéficiaires des mécanismes de financement, en l’occurrence les groupes d’initiatives communes (GIC), les micro-entreprises rurales (MER) et les petits exploitants agricoles, le gouvernement a-t-il entrepris l’élaboration de la stratégie de financement des exploitations agricoles.
Cette stratégie qui vise l’amélioration de l’environnement financier en milieu rural, se donne également pour objectif majeur de faciliter l’accès des populations rurales, en particulier les femmes et les jeunes, aux produits et services adaptés.
Pour ce faire, l’atelier qu’abrite l’hôtel ‘Etoile du Sud’ de Grand-Bassam se fixe comme but de faire l’état des lieux des dispositifs ou mécanismes de financement actuels des exploitations agricoles par le système bancaire ivoirien; relever les contraintes liées au financement des exploitations agricoles par les banques publiques et privées; proposer des mécanismes adaptés et innovants de financement des exploitations agricoles par les banques publiques et privées, en tenant comptes des spécificités de l’agriculture et de l’environnement bancaire actuel; et proposer une approche de mise en œuvre de ses mécanismes.
Les objectifs de l’atelier qui rentrent en droite ligne des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), s’inscrivent également dans le cadre du Programme national d’investissement agricole (PNIA), fait observer le ministère de l’Agriculture.
(AIP)
cmas