San Pedro, le préfet de région et de département de San Pedro, Jacques N’Guessan Obouo s’est interrogé sur le suivi réel des travaux réalisation des projets passés aux marchés publics, face à leur inexécution totale ou exécution partielle plusieurs années après la passation des marchés.
S’appuyant sur l’exemple du projet de construction des locaux de la préfecture de San Pedro dont les travaux traînent en longueur depuis belle lurette, le préfet a interpellé les responsables de l’ANRPM sur le suivi, se demandant s’il est bel et bien effectué. Ce, afin d’attirer leur attention sur la situation inexplicable des marchés publics passés et dont les travaux ne sont soit jamais exécutés, ou soit partiellement exécutés.
« Depuis mes prédécesseurs jusqu’à moi, les préfets squattent les locaux de la sous-préfecture alors qu’un local propre à la préfecture est en construction du côté du quartier Balmer, sauf que des années après le bâtiment n’est pas encore achevé », a-t-il fait remarquer.
Le directeur régional des Marchés publics, Manké Jean-Louis, en réponse à cette interrogation, a expliqué à l’assemblée composée d’acteurs locaux et nationaux des marchés publics, qu’en ce qui concerne ce projet, ses services ne possèdent aucune documentation. Il a précisé que cet édifice fait partie d’un projet global de construction de préfectures dans certaines localités du pays, géré, en son temps, par le DAAF du ministère de tutelle.
Le président de l’ANRPM, Coulibaly Non Karna a toutefois enjoint ses collaborateurs de prendre en compte les préoccupations du préfet, afin de lui fournir une réponse appropriée d’ici la fin de l’année en cours.
Le bâtiment en construction de la préfecture est un édifice imposant fortement dégradé par les intempéries successives, du fait de son abandon dans les broussailles.
(AIP)
ja/cmas
S’appuyant sur l’exemple du projet de construction des locaux de la préfecture de San Pedro dont les travaux traînent en longueur depuis belle lurette, le préfet a interpellé les responsables de l’ANRPM sur le suivi, se demandant s’il est bel et bien effectué. Ce, afin d’attirer leur attention sur la situation inexplicable des marchés publics passés et dont les travaux ne sont soit jamais exécutés, ou soit partiellement exécutés.
« Depuis mes prédécesseurs jusqu’à moi, les préfets squattent les locaux de la sous-préfecture alors qu’un local propre à la préfecture est en construction du côté du quartier Balmer, sauf que des années après le bâtiment n’est pas encore achevé », a-t-il fait remarquer.
Le directeur régional des Marchés publics, Manké Jean-Louis, en réponse à cette interrogation, a expliqué à l’assemblée composée d’acteurs locaux et nationaux des marchés publics, qu’en ce qui concerne ce projet, ses services ne possèdent aucune documentation. Il a précisé que cet édifice fait partie d’un projet global de construction de préfectures dans certaines localités du pays, géré, en son temps, par le DAAF du ministère de tutelle.
Le président de l’ANRPM, Coulibaly Non Karna a toutefois enjoint ses collaborateurs de prendre en compte les préoccupations du préfet, afin de lui fournir une réponse appropriée d’ici la fin de l’année en cours.
Le bâtiment en construction de la préfecture est un édifice imposant fortement dégradé par les intempéries successives, du fait de son abandon dans les broussailles.
(AIP)
ja/cmas
