Abidjan - Le transfèrement des prisonniers de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan vers d’autres pénitenciers de l’intérieur du pays s’est fait conformément aux dispositions légales, a réagi le premier ministre ivoirien, Jeannot Kouadio-Ahoussou, mardi, en marge du séminaire gouvernemental qui s’est tenu au palais présidentiel au Plateau (Abidjan).
"Nous avons agi conformément à la loi", a déclaré Me Jeannot Kouadio- Ahoussou, par ailleurs Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Se voulant rassurant sur cette question qui ne cesse de susciter des polémiques, le chef du gouvernement a indiqué que l’Etat ivoirien a la "responsabilité de sécuriser les prisonniers sur les sites où ils sont en prison". Cette décision, selon Jeannot Ahoussou, fait suite à des "menaces et tentatives d’enlèvements de certains détenus" de la Maca.
C’est "pour des raisons de sécuritaires que le gouvernement a estimé qu’il fallait répartir les prisonniers sur d’autres sites", en vue de mieux assurer la sécurité des prisons de Côte d’Ivoire et de leurs pensionnaires, a-t-il soutenu.
Une quarantaine de personnes détenues à la Maca, depuis 2011 pour certaines dont des militaires proches de l’ex-pouvoir, sont concernées par ce transfèrement, rappelle-t-on.
(AIP)
Jbk/kp
"Nous avons agi conformément à la loi", a déclaré Me Jeannot Kouadio- Ahoussou, par ailleurs Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Se voulant rassurant sur cette question qui ne cesse de susciter des polémiques, le chef du gouvernement a indiqué que l’Etat ivoirien a la "responsabilité de sécuriser les prisonniers sur les sites où ils sont en prison". Cette décision, selon Jeannot Ahoussou, fait suite à des "menaces et tentatives d’enlèvements de certains détenus" de la Maca.
C’est "pour des raisons de sécuritaires que le gouvernement a estimé qu’il fallait répartir les prisonniers sur d’autres sites", en vue de mieux assurer la sécurité des prisons de Côte d’Ivoire et de leurs pensionnaires, a-t-il soutenu.
Une quarantaine de personnes détenues à la Maca, depuis 2011 pour certaines dont des militaires proches de l’ex-pouvoir, sont concernées par ce transfèrement, rappelle-t-on.
(AIP)
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