On l’appelait Mimi Bass. Un surnom qui s’associait à cet instrument de musique. «C’était un virtuose», reconnaît son ami des années 70, Djabo Steck, lui aussi musicien (batteur). Mimi Bass évoluera au sein de trois formations musicales avant d’entamer une carrière solo. «Quand on commençait, il était membre des Super Fétiches. De là, il a intégré Ma famille puis les New System Pop», se rappelle Djabo Steck. Il est le président du comité d’organisation des funérailles de son défunt ami. De son vrai nom Mimi Epée David, ce fils de père et de mère d’origine bété ne parviendra pas à détacher sa personnalité de l’artiste-musicien qu’il a été. Discret, il était de tempérament calme, timide et taciturne. N’empêche, Mimi Bass était «un grand homme, un faiseur de star». «Ce qu’il faut retenir de lui, c’était un grand auteur-compositeur», admet Djabo Steck. C’est lui Mimi Bass qui met au devant de la scène Nayanka Bell avec Iwassado, sa première œuvre et «ressuscite» Lougah François avec Kouglizia et Béhi. Ce dernier baptisera d’ailleurs son album ‘’Bénédictions’’, arrangé par Samir Massamba. «Au moment où Lougah était au creux de la vague, il a sollicité les services de Mimi Bass qui lui a donné dans les années 79-80 le morceau Kouglizia», précise Djabo Steck. Par deux fois, Lougah François sollicitera les services de Mimi Bass. Après un séjour aux Etats-Unis, quand Lougah François sort ‘’Marie’’, les arrangements ont un goût ‘’radicalisé’’. «Il fallait lui donner un autre visage. Lougah a encore sollicité les services de Mimi Bass qui lui a donné Béhi», se souvient Djabo Steck. Sur l’album Iwassado où figurent trois slows (Iwassado, Obewin donné par Paul Nemlin et Pania), le titre Pania est de Mimi Bass. «On connaît Mimi Bass mais on ne connaît pas l’artiste. Le premier commandement dans l’art, c’est de capter l’attention du public. Après vous vous faites une notoriété et vous rentrez dans un certain prestige», souligne Djabo Steck.
Citant Théodore Roosevelt – ‘’Mieux vaut oser de grandes choses que de ne jamais connaître ni victoire ni défaite’’ – Djabo Steck déplore que Mimi Bass n’a pas osé. «Il n’a pas réussi à détacher le personnage Mimi Epée David de Mimi Bass», dit Djabo Steck.
Dans sa carrière d’artiste, Mimi Bass, «chanteur de charme et romantique» réalise deux albums quand l’un, ‘’Pakossou’’ sera boudé. Son troisième album, Mimi Bass n’aura pas le temps de l’achever pleinement. Il comprend dix (10) titres. De façon symbolique et à titre posthume, l’album sortira le jour de ses obsèques pendant la veillée, le 9 novembre 2012. Arrangés par Mimi Bass et David Tayorault qui assure la production, cette œuvre est faite de variétés, avec des rythmes gbégbé (centre ouest de la Côte d’Ivoire) et pop. «Une musique pluraliste», définit Djabo Steck.
Koné Saydoo
Citant Théodore Roosevelt – ‘’Mieux vaut oser de grandes choses que de ne jamais connaître ni victoire ni défaite’’ – Djabo Steck déplore que Mimi Bass n’a pas osé. «Il n’a pas réussi à détacher le personnage Mimi Epée David de Mimi Bass», dit Djabo Steck.
Dans sa carrière d’artiste, Mimi Bass, «chanteur de charme et romantique» réalise deux albums quand l’un, ‘’Pakossou’’ sera boudé. Son troisième album, Mimi Bass n’aura pas le temps de l’achever pleinement. Il comprend dix (10) titres. De façon symbolique et à titre posthume, l’album sortira le jour de ses obsèques pendant la veillée, le 9 novembre 2012. Arrangés par Mimi Bass et David Tayorault qui assure la production, cette œuvre est faite de variétés, avec des rythmes gbégbé (centre ouest de la Côte d’Ivoire) et pop. «Une musique pluraliste», définit Djabo Steck.
Koné Saydoo