La deuxième édition du Forum international ‘’Afrique Développement’’ a pris fin hier vendredi 9 novembre, à Casablanca-Maroc.
Au terme de deux jours d’échanges d’affaires et de discussions sur la faisabilité d’une coopération renforcée, de pertinentes recommandations ont été faites. Il s’agit pour les participants à ce sommet, en priorité, de régler très rapidement les problématiques de transport et de logistique, de développer la protection de nos investissements et des cadres réglementaires intégrés propices à la coopération, de faire du financement, des investissements et des échanges commerciaux, une arme de progrès et de confiance. Vu l’importance de la problématique de la question du transport et de la logistique, il a été souligné la nécessité d’œuvrer à la réalisation des infrastructures physiques, à l’optimisation et à la massification des flux de marchandises, à la réforme du cadre institutionnel en favorisant la concurrence, à la simplification et à la facilitation des procédures et à la formation des ressources humaines ainsi qu’au développement des compétences et la capitalisation des expériences. Par ailleurs, le forum souligne-t-il dans le panel relatif aux questions de transport et de logistique, le renforcement du maillage logistique international à travers de nouveaux partenariats permettant de traiter en priorité les flux avec l’Afrique, la diversification des corridors de desserte portuaire et le développement de l’inter-modalité du transport. En ce qui concerne les questions liées à la protection des investissements et du cadre réglementaire et fiscal, il a été encouragé l’accélération de la signature et l’entrée en vigueur de l’Accord Commercial et d’Investissement Maroc-UEMOA de 2008 ; l’accélération de la signature et la ratification des accords bilatéraux ; la mise en œuvre de mesures fiscales préférentielles spécifiques réservant un traitement de faveur à l’investissement international et le rapprochement effectif des communautés d’affaires (commissions mixtes, partenariats public-privé). S’agissant des questions de financement des échanges commerciaux et des investissements, le forum recommande la construction d’une réponse bancaire et financière globale aux enjeux de développement du continent, le développement d’un marché financier efficient à même d’offrir des alternatives complémentaires pour les investisseurs, le développement de partenariats Public/Privé et avec les institutions internationales en vue d’assurer le co-financement des grands projets. Clôturant la seconde édition du Forum, Mohamed El Kettani, Président-Directeur général de Attijariwafa Bank, a dit compter sur la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de la stratégie de développement de son groupe. «La Côte d’Ivoire, occupe une place hautement stratégique pour notre développement compte tenu de sa position au niveau de l’Uemoa et au niveau de la sous-région, compte tenu de l’excellente relation entre le Royaume du Maroc et de la République de Côte d’Ivoire, et puis compte tenu du potentiel de ce pays», a-t-il dit. Assurant que la deuxième édition a été une réussite parfaite. Plus de 1300 rendez-vous d’affaires ont été enregistrés lors de la première journée et 2300 rendez-vous pour la seule journée d’hier. Pour le secteur de l’agro-industrie, l’on a enregistré 250 rendez-vous, 200 pour le secteur des BTP, 180 pour le secteur du Négoce et la Distribution, 100 rencontres B to B pour les IMME et 100 B to B pour le secteur du transport et de la logistique.
Honoré Kouassi, depuis Casablanca
Au terme de deux jours d’échanges d’affaires et de discussions sur la faisabilité d’une coopération renforcée, de pertinentes recommandations ont été faites. Il s’agit pour les participants à ce sommet, en priorité, de régler très rapidement les problématiques de transport et de logistique, de développer la protection de nos investissements et des cadres réglementaires intégrés propices à la coopération, de faire du financement, des investissements et des échanges commerciaux, une arme de progrès et de confiance. Vu l’importance de la problématique de la question du transport et de la logistique, il a été souligné la nécessité d’œuvrer à la réalisation des infrastructures physiques, à l’optimisation et à la massification des flux de marchandises, à la réforme du cadre institutionnel en favorisant la concurrence, à la simplification et à la facilitation des procédures et à la formation des ressources humaines ainsi qu’au développement des compétences et la capitalisation des expériences. Par ailleurs, le forum souligne-t-il dans le panel relatif aux questions de transport et de logistique, le renforcement du maillage logistique international à travers de nouveaux partenariats permettant de traiter en priorité les flux avec l’Afrique, la diversification des corridors de desserte portuaire et le développement de l’inter-modalité du transport. En ce qui concerne les questions liées à la protection des investissements et du cadre réglementaire et fiscal, il a été encouragé l’accélération de la signature et l’entrée en vigueur de l’Accord Commercial et d’Investissement Maroc-UEMOA de 2008 ; l’accélération de la signature et la ratification des accords bilatéraux ; la mise en œuvre de mesures fiscales préférentielles spécifiques réservant un traitement de faveur à l’investissement international et le rapprochement effectif des communautés d’affaires (commissions mixtes, partenariats public-privé). S’agissant des questions de financement des échanges commerciaux et des investissements, le forum recommande la construction d’une réponse bancaire et financière globale aux enjeux de développement du continent, le développement d’un marché financier efficient à même d’offrir des alternatives complémentaires pour les investisseurs, le développement de partenariats Public/Privé et avec les institutions internationales en vue d’assurer le co-financement des grands projets. Clôturant la seconde édition du Forum, Mohamed El Kettani, Président-Directeur général de Attijariwafa Bank, a dit compter sur la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de la stratégie de développement de son groupe. «La Côte d’Ivoire, occupe une place hautement stratégique pour notre développement compte tenu de sa position au niveau de l’Uemoa et au niveau de la sous-région, compte tenu de l’excellente relation entre le Royaume du Maroc et de la République de Côte d’Ivoire, et puis compte tenu du potentiel de ce pays», a-t-il dit. Assurant que la deuxième édition a été une réussite parfaite. Plus de 1300 rendez-vous d’affaires ont été enregistrés lors de la première journée et 2300 rendez-vous pour la seule journée d’hier. Pour le secteur de l’agro-industrie, l’on a enregistré 250 rendez-vous, 200 pour le secteur des BTP, 180 pour le secteur du Négoce et la Distribution, 100 rencontres B to B pour les IMME et 100 B to B pour le secteur du transport et de la logistique.
Honoré Kouassi, depuis Casablanca