Ouverte officiellement en 1975, l’Unité textile de Côte d’Ivoire (Utexi), implantée à Dimbokro a fait, pendant de longues années, le bonheur des populations de toute la région du N’zi-Comoé, aujourd’hui les régions du N’zi, du Moronou et de l’Iffou. Utexi était le poumon de l’économie qui faisait vivre les habitants de cette région. Et faisait la fierté des habitants de Dimbokro. De quelques centaines d’employés à l’ouverture de cette usine de textile, le nombre de travailleurs de l’Utexi s’est accru pour atteindre le pic d’environ 1500 employés avant le coup d’Etat de 1999.
Le paiement des droits
Avec l’accroissement du nombre de travailleurs à la seule usine de cette région d’alors, tout marchait au mieux pour les habitants de Dimbokro. Petits métiers, commerces, restaurants, maquis et autres, tout bouillonnait de monde. Les plaintes des acteurs de la vie économique de Dimbokro n’étaient pas visibles. Jusqu’à ce que le coup d’Etat de 1999 mette fin à cet élan. Et que la crise de 2002 vienne fermer totalement le poumon économique de cette région. Abandonnant ainsi environ 900 pères de familles dans la rue. Fort heureusement, les droits des ex travailleurs viennent d’être payés. En effet, après avoir passé près d’une décennie dans la misère totale, les ex-employés de l’Utexi viennent de retrouver un tant soit peu le sourire. Les raisons sont qu’ils perçoivent depuis le samedi 05 novembre dernier leurs droits. Selon Dr Konaté Vassiliki, le repreneur de cette usine qui ne manque pas d’exprimer sa gratitude conjointement au président Henri Konan Bédié et au président Alassane Ouattara pour leurs actions en faveur de la réouverture de cette unité de transformation pour la création d’emplois, ce sont environ 1,361 milliard de francs Cfa correspondant au montant global des droits des ex-employés qui ont été dégagés. «Les droits ont été entièrement payés. Ceux qui ne sont pas encore rentrés en possession de leurs droits sont les défunts et dont les ayants droit ne sont pas encore passés au guichet», a expliqué Dr Konaté Vassiliki. Qui précise que, malheureusement, ce sont plus d’une centaine de personnes qui sont dans cette situation.
1000 employés pour commencer
L’Utexi rouvre sous une nouvelle dénomination. Fermée depuis septembre 2002 pour cause de guerre, l’Union textile de Côte d’Ivoire (Utexi) va rouvrir dans les semaines à venir. La broussaille qui avait envahi l’enceinte de ladite entreprise a été domptée et dégagée. Les parkings et le réfectoire débarrassés de tout ce qui les encombrait. La dernière étape avant la mise en marche des machines est celle des installations de la Sodeci et de la Cie qui doit être revue par endroits. Pendant que, même tenant encore leur résistance, les bâtiments ont besoin que soient retouchées leurs peintures pour les rendre plus éclatants de même que soit revue l’étanchéité de certains d’entre eux. «Nous sommes fin prêts. Autour du 20 décembre, nous pourrons faire l’inauguration officielle de cette unité sous la dénomination de Sotexi (société textile de Côte d’Ivoire)», a rassuré Dr Konaté Vassiliki. Qui précise qu’«on va continuer dans le textile». «On ne fera pas moins que ce qui avait été déjà fait. Nous ajouterons la teinture, l’égrenage et autres. Nous irons jusqu’à la confection de tissus, de pagnes qu’on va mettre sur le marché local à hauteur de 50% de la production et 50% sur le marché international», a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que la Sotexi va rouvrir avec un peu plus de 1000 agents. «On pourra aller jusqu’à 2500, voire 3000 emplois quand on aura tout installé», a rassuré le repreneur de l’Utexi, Dr Konaté Vassiliki.
TANO KOFFI HENRI
Le paiement des droits
Avec l’accroissement du nombre de travailleurs à la seule usine de cette région d’alors, tout marchait au mieux pour les habitants de Dimbokro. Petits métiers, commerces, restaurants, maquis et autres, tout bouillonnait de monde. Les plaintes des acteurs de la vie économique de Dimbokro n’étaient pas visibles. Jusqu’à ce que le coup d’Etat de 1999 mette fin à cet élan. Et que la crise de 2002 vienne fermer totalement le poumon économique de cette région. Abandonnant ainsi environ 900 pères de familles dans la rue. Fort heureusement, les droits des ex travailleurs viennent d’être payés. En effet, après avoir passé près d’une décennie dans la misère totale, les ex-employés de l’Utexi viennent de retrouver un tant soit peu le sourire. Les raisons sont qu’ils perçoivent depuis le samedi 05 novembre dernier leurs droits. Selon Dr Konaté Vassiliki, le repreneur de cette usine qui ne manque pas d’exprimer sa gratitude conjointement au président Henri Konan Bédié et au président Alassane Ouattara pour leurs actions en faveur de la réouverture de cette unité de transformation pour la création d’emplois, ce sont environ 1,361 milliard de francs Cfa correspondant au montant global des droits des ex-employés qui ont été dégagés. «Les droits ont été entièrement payés. Ceux qui ne sont pas encore rentrés en possession de leurs droits sont les défunts et dont les ayants droit ne sont pas encore passés au guichet», a expliqué Dr Konaté Vassiliki. Qui précise que, malheureusement, ce sont plus d’une centaine de personnes qui sont dans cette situation.
1000 employés pour commencer
L’Utexi rouvre sous une nouvelle dénomination. Fermée depuis septembre 2002 pour cause de guerre, l’Union textile de Côte d’Ivoire (Utexi) va rouvrir dans les semaines à venir. La broussaille qui avait envahi l’enceinte de ladite entreprise a été domptée et dégagée. Les parkings et le réfectoire débarrassés de tout ce qui les encombrait. La dernière étape avant la mise en marche des machines est celle des installations de la Sodeci et de la Cie qui doit être revue par endroits. Pendant que, même tenant encore leur résistance, les bâtiments ont besoin que soient retouchées leurs peintures pour les rendre plus éclatants de même que soit revue l’étanchéité de certains d’entre eux. «Nous sommes fin prêts. Autour du 20 décembre, nous pourrons faire l’inauguration officielle de cette unité sous la dénomination de Sotexi (société textile de Côte d’Ivoire)», a rassuré Dr Konaté Vassiliki. Qui précise qu’«on va continuer dans le textile». «On ne fera pas moins que ce qui avait été déjà fait. Nous ajouterons la teinture, l’égrenage et autres. Nous irons jusqu’à la confection de tissus, de pagnes qu’on va mettre sur le marché local à hauteur de 50% de la production et 50% sur le marché international», a-t-il expliqué. Avant d’indiquer que la Sotexi va rouvrir avec un peu plus de 1000 agents. «On pourra aller jusqu’à 2500, voire 3000 emplois quand on aura tout installé», a rassuré le repreneur de l’Utexi, Dr Konaté Vassiliki.
TANO KOFFI HENRI