La coopération militaire entre la Côte d’Ivoire et la France se renforce davantage. 150 soldats de la Licorne, 300 des Forces françaises du Gabon et 150 éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) se sont rassemblés, hier, à la base navale de Locodjro à Yopougon. Avant de mettre le cap sur Lomo, dans la sous-préfecture de Toumodi, où ils doivent participer ensemble à un exercice de perfectionnement des forces armées de Côte d’Ivoire. C’est à 10h que le Siroco transportant les Forces françaises du Gabon, a accosté à la base navale de Locodjro, sous la supervision du Lieutenant Miriam Faucher. Lors de cette première phase, ils ont reçu les instructions qui guideront l’opération jusqu’au 28 novembre, date de la fin de l’exercice.
« Nous organisons cet exercice dans le cadre des accords de défense. Il s’agit de permettre à toutes ces forces de se retrouver et travailler ensemble pour asseoir des stratégies communes», a indiqué Miriam Faucher. L’exercice qui démarre effectivement aujourd’hui va consister à rencontrer les populations locales, faire des actions médicales et procéder aux entrainements. Après la phase de l’exercice terrestre (le 23 novembre), une séance de tirs sera organisée du 24 au 27 novembre à Lomo. Plus de 130 véhicules ont été mobilisés pour mener à bien cette opération qui doit progresser vers Bouaké. Le constat est net : à travers ces manoeuvres militaires, les forces armées de Côte d’Ivoire se frotteront aux soldats français et surtout bénéficieront de leur expertise en matière de défense nationale pour asseoir une stratégie efficace contre les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Pour l’Etat ivoirien, il n’est plus question de laisser prospérer les velléités d’attaques contre les FRCI et les sites stratégiques du pays. La vigilance est de mise et les assaillants sont avertis.
Lacina Ouattara
« Nous organisons cet exercice dans le cadre des accords de défense. Il s’agit de permettre à toutes ces forces de se retrouver et travailler ensemble pour asseoir des stratégies communes», a indiqué Miriam Faucher. L’exercice qui démarre effectivement aujourd’hui va consister à rencontrer les populations locales, faire des actions médicales et procéder aux entrainements. Après la phase de l’exercice terrestre (le 23 novembre), une séance de tirs sera organisée du 24 au 27 novembre à Lomo. Plus de 130 véhicules ont été mobilisés pour mener à bien cette opération qui doit progresser vers Bouaké. Le constat est net : à travers ces manoeuvres militaires, les forces armées de Côte d’Ivoire se frotteront aux soldats français et surtout bénéficieront de leur expertise en matière de défense nationale pour asseoir une stratégie efficace contre les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire. Pour l’Etat ivoirien, il n’est plus question de laisser prospérer les velléités d’attaques contre les FRCI et les sites stratégiques du pays. La vigilance est de mise et les assaillants sont avertis.
Lacina Ouattara