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Société Publié le mardi 20 novembre 2012 | Le Patriote

Rapport de Human Rights Watch (HRW)/ Le ministre des droits de l’Homme répond : “Nous avons rien à cacher ni personne à protéger”

Le ministre des droits de l’Homme et des Libertés publiques, Gnénéna Coulibaly, a répliqué hier au dernier rapport de l’Ong internationale de défense de droits de l’homme, Human Rights Watch, qui a évoqué des exactions généralisées des militaires ivoiriens après la série d’attaques contre leurs positions et des sites stratégiques du pays les mois passés. « Le pouvoir ivoirien a été confronté entre août et octobre à une série d’attaques souvent meurtrières contre les forces de sécurité, notamment à Abidjan. Il les a attribuées à des fidèles de l’ex-chef de l’Etat, des accusations jugées "crédibles" par HRW mais rejetées par le camp Gbagbo», précise le rapport. Tout en signifiant qu’au cours de la contre-offensive engagée, des soldats ont commis des atteintes généralisées’’ des droits de l’Homme, notamment des traitements inhumains et parfois des actes de torture.

La réponse du premier responsable des droits Humains et des libertés publiques en Côte d’Ivoire ne s’est pas fait attendre. «Etant donné le contexte sécuritaire après les attaques et vu le niveau de formation en droits de l’Homme au sein des Forces républicaines (FRCI, armée), il est possible qu’il y ait eu des dérapages», a déclaré le ministre des Droits de l’Homme, Gnénéma Coulibaly. Selon lui, les autorités ivoiriennes qui œuvrent à la construction d’un Etat de droit n’ont rien à cacher ni personne à protéger. «Nous allons mener les investigations nécessaires pour identifier les personnes incriminées et vérifier ces allégations. Si elles sont avérées, nous ferons en sorte que des suites judiciaires soient données. Nous n’avons rien à cacher ni personne à protéger», a insisté le ministre. Pour lui, la lutte contre l’impunité en Côte d’Ivoire initiée par le président de la République, Alassane Ouattara est une réalité. Et le gouvernement est déterminé à poursuivre tous ceux qui se rendent coupables d’exactions et d’atteintes aux droits humains.

Lacina Ouattara
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