Les lampions se sont éteints sur le 8ème symposium africain pour le développement de la statistique et la 6ème réunion du comité des directeurs généraux des Instituts nationaux de la statistique qui ont eu lieu du 27 au 29 novembre 2012 dernier. Trois jours durant, les statisticiens africains ont passé en revue la question de «l’amélioration des causes de décès et certification des causes de décès en Afrique» Au terme des travaux dont l’objectif premier était de «développer une meilleure compréhension de l’importance de l’enregistrement des décès et de collecter les données sur les causes de décès et discuter en proposition d’action et de gestion incluant les procédures dans les pays Africains», le directeur général de l’Institut national de la Statistique ivoirien, Ibrahima Ba, s’est dit satisfait qu’à travers ce 8ème symposium, «la Côte d’Ivoire se soit révélée aux yeux du monde comme étant devenu un pays fréquentable» se prononçant sur l’intérêt de cette rencontre, le patron de la statistique en Côte d’Ivoire a fait savoir ceci «Ce qu’on retient comme conclusion après les travaux, c’est que la statistique étant transversale, il faut que dans nos pays respectifs, ceux qui sont en charge de la statistique, qui sont en charge de l’état civil, de la médecine, il faut que tous ensemble, on s’asseye pour parler de déclaration de naissance, de la déclaration des décès… Nous expérimentons toutes ces questions au niveau du district d’Abidjan depuis 2000. Et je pense que nous avons beaucoup encore à faire et ces genres de statistiques peuvent nous aider à corriger ce qu’il y a entre deux recensements qui ont lieu tous les dix ans.» Notons qu’au nom du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeuse, il est revenu au préfet de région, préfet du département de Yamoussoukro, Assoumou André Ekponon, d’assurer la présidence de la cérémonie de clôture.
JEAN PAUL LOUKOU
JEAN PAUL LOUKOU