Bientôt l’autoroute du nord sera prolongée de Yamoussoukro jusqu’à Ouagadougou, au Burkina Faso. La signature de convention de maitrise d’ouvrage déléguée pour le financement des études de faisabilité de l’ouvrage, a eu lieu récemment entre le président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Cheikhe Hadjibou Soumaré et le ministre Burkinabé de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba. D’un coût global de 1 milliard 291 millions 500 mille Fcfa, cette convention, selon les autorités de l’Uemoa, s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des chantiers engagés par la commission de l’Union, notamment dans le domaine des infrastructures routières. « Elle est relative à la réalisation des études de faisabilité technique, économique, environnementale et sociale et à la mise en concession du tronçon Bobo Dioulasso-Banfora-frontière Côte d’Ivoire », a souligné Cheikhe Hadjibou. Mais quels avantages économiques ? Cette infrastructure économique permettra de développer les échanges socio-économiques et culturels entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Elle contribuera aussi à la suppression des barrières commerciales non tarifaires liées à l’exploitation de la route. Longue d’environ 1 300 km, cette liaison permettra d’améliorer la compétitivité de l’économie des deux pays et partant de la sous-région en assurant une circulation plus fluide des personnes, des biens et des productions agro-pastorales. Pour le président de la commission de l’Uemoa, la réalisation de cet ouvrage fait partie du projet d’autoroute régionale desservant les pays de la sous-région, notamment ceux de l’Uemoa. Cette voie contribuera donc à rapprocher les peuples, à développer les échanges intra-communautaires et les échanges avec le reste du monde, facilitant ainsi l’insertion de la région dans l’économie mondiale.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio