Le Tribunal arbitral du sport (Tas), auprès de qui la Fédération libérienne de football a déposé récemment, une plainte réclamant l’annulation du texte modifiant les conditions d’éligibilité à la présidence de la Caf, s’est déclaré incompétent pour décider. En effet, le Tas a argué qu’il n’a pas encore reçu le texte en question, mais qu’en plus, celui-ci n’est pas encore entré en vigueur. Rappelons que le texte qui fait aujourd’hui l’objet de nombreuses contestations stipule que pour être candidat à la présidence de la Caf, il faut être ou avoir été membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football. C’est le 03 septembre 2012, aux Iles Seychelles que ce texte avait été voté à main levée à près de 80%. Le président de la Fédération libérienne de football qui avait voté contre, estimant que cette disposition était discriminatoire et manquait de pertinence, avait promis de saisir le Tribunal arbitral du sport afin qu’il annule cette décision. Chose qu’il a faite la semaine dernière. Vendredi, le Tas s’est prononcé pour la première fois. En plus des deux raisons évoquées plus haut, le tribunal a indiqué que le Libéria n’a pas ajouté à sa plainte le procès verbal de la réunion des Seychelles. Mais comment le Libéria pouvait-il avoir ce document qui n’est pas encore disponible ? Il faut noter que depuis le 03 septembre 2012 jusqu’à ce jour, la Caf n’a pas encore transmis aux fédérations le PV de la réunion de Mahé. Pourquoi retient-elle donc ce PV qui devait pourtant être disponible les jours suivants la réunion ? Que mijote-t-elle ? En tout cas nombre d’observateurs redoutent un tripatouillage de ce document. Jacques Anouma qui est visé par ce texte, a finalement eu le parrainage de la Fif avant que ladite loi n’entre en vigueur le 05 décembre prochain. Logiquement, rien ne devait pouvoir empêcher sa candidature. L’élection à la présidence de la Caf est prévue pour mars 2013.
COULIBALY Vamara
COULIBALY Vamara
