L’usine Trituraf est toujours fermée. Dans cette interview, le délégué du personnel donne les raisons de cette situation. Mais aussi, il fait des propositions au Gouvernement pour la réouverture de cette entreprise .
Depuis quand l’usine Trituraf a fermé les portes ?
L’usine a cessé de fonctionner courant mai 2007
Dans quelles conditions elle vous a laissé ?
Nos patrons nous l’ont laissée dans un état de dénuement total. Quand l’usine a cessé de fonctionner, nous étions sans salaire, sans accompagnement. De 2007 à aujourd’hui, on a perdu 25 de nos camarades faute de moyens pour se soigner. Pour tout dire, Trituraf nous a abandonnés.
Combien d’employés étiez-vous au moment de la fermeture ?
Nous étions au nombre de 263 personnes.
Qu’est-ce que vous revendiquez aujourd’hui ?
Nous demandons plutôt à l’Etat de jeter un regard sur notre situation. Trituraf est une entreprise pourvoyeuse d’emplois. Le président de la République a fait de l’emploi l’un de ses principaux axes de son programme de développement. C’est une belle occasion pour le président d’offrir du travail aux jeunes, aux populations de Bouaké et même de toute la région du Gbêkê. Il suffit seulement d’accepter de rouvrir Trituraf. Nous ne sommes pas pour le départ de l’actuel acquéreur de l’entreprise qui s’appelle Olheol. Mais nous sommes contre la fermeture de cette entreprise. On demande aux autorités de se pencher sur ce dossier. pour le redemarrage de l’entreprise.
Mais qu’est-ce qui bloque le redémarrage ?
C’est faute de moyen. L’actuel acquéreur, je suis désolé de le dire, n’a pas de moyens. Depuis quatre (04) ans, Olheol est là et ne peut pas rouvrir l’usine parce qu’elle n’a pas de moyen.
Que représente Trituraf pour Bouaké ?
Elle n’est pas pour Bouaké seulement. Trituraf est nécessaire pour l’ensemble de l’économie nationale. Parce qu’elle fait vivre des transporteurs, des planteurs de coton, les consommateurs d’huile. Sans faire de publicité, je vous rappelle que l’huile de coton est la meilleure huile sur la place. On ne peut donc pas laisser une telle entreprise mourir. Elle est sur la même lignée que l’huile d’olive. Trituraf a besoin d’un minimum d’investissement pour redémarrer.
Le minimum, c’est combien ?
Il faut deux (02) à trois (03) milliards de francs Cfa. Je vous fais la confidence de ce que des personnes sont prêtes, selon le liquidateur, et attendent qu’on leur donne l’occasion pour rouvrir véritablement l’entreprise.
Selon vous, qu’est-ce qui coince alors ?
C’est ce que nous ne maîtrisons pas. Je me pose la question de savoir pour combien de temps Olheol va bloquer Trituraf faute de moyens. Si on ne peut pas l’aider, qu’on remette l’entreprise à un autre acquéreur. Voilà notre problème. C’est un dossier qui attend les autorités. Elles savent comment faire redémarrer cette entreprise.
Entretien réalisé par Dje km
Depuis quand l’usine Trituraf a fermé les portes ?
L’usine a cessé de fonctionner courant mai 2007
Dans quelles conditions elle vous a laissé ?
Nos patrons nous l’ont laissée dans un état de dénuement total. Quand l’usine a cessé de fonctionner, nous étions sans salaire, sans accompagnement. De 2007 à aujourd’hui, on a perdu 25 de nos camarades faute de moyens pour se soigner. Pour tout dire, Trituraf nous a abandonnés.
Combien d’employés étiez-vous au moment de la fermeture ?
Nous étions au nombre de 263 personnes.
Qu’est-ce que vous revendiquez aujourd’hui ?
Nous demandons plutôt à l’Etat de jeter un regard sur notre situation. Trituraf est une entreprise pourvoyeuse d’emplois. Le président de la République a fait de l’emploi l’un de ses principaux axes de son programme de développement. C’est une belle occasion pour le président d’offrir du travail aux jeunes, aux populations de Bouaké et même de toute la région du Gbêkê. Il suffit seulement d’accepter de rouvrir Trituraf. Nous ne sommes pas pour le départ de l’actuel acquéreur de l’entreprise qui s’appelle Olheol. Mais nous sommes contre la fermeture de cette entreprise. On demande aux autorités de se pencher sur ce dossier. pour le redemarrage de l’entreprise.
Mais qu’est-ce qui bloque le redémarrage ?
C’est faute de moyen. L’actuel acquéreur, je suis désolé de le dire, n’a pas de moyens. Depuis quatre (04) ans, Olheol est là et ne peut pas rouvrir l’usine parce qu’elle n’a pas de moyen.
Que représente Trituraf pour Bouaké ?
Elle n’est pas pour Bouaké seulement. Trituraf est nécessaire pour l’ensemble de l’économie nationale. Parce qu’elle fait vivre des transporteurs, des planteurs de coton, les consommateurs d’huile. Sans faire de publicité, je vous rappelle que l’huile de coton est la meilleure huile sur la place. On ne peut donc pas laisser une telle entreprise mourir. Elle est sur la même lignée que l’huile d’olive. Trituraf a besoin d’un minimum d’investissement pour redémarrer.
Le minimum, c’est combien ?
Il faut deux (02) à trois (03) milliards de francs Cfa. Je vous fais la confidence de ce que des personnes sont prêtes, selon le liquidateur, et attendent qu’on leur donne l’occasion pour rouvrir véritablement l’entreprise.
Selon vous, qu’est-ce qui coince alors ?
C’est ce que nous ne maîtrisons pas. Je me pose la question de savoir pour combien de temps Olheol va bloquer Trituraf faute de moyens. Si on ne peut pas l’aider, qu’on remette l’entreprise à un autre acquéreur. Voilà notre problème. C’est un dossier qui attend les autorités. Elles savent comment faire redémarrer cette entreprise.
Entretien réalisé par Dje km