La Commission électorale indépendante est prête pour l’organisation des élections partielles du 3 février et des élections couplées du 24 février 2013. Hier, au cours d’une conférence de presse marquant le démarrage de ses activités, Youssouf Bakayoko, président de la CEI, a fait d’importantes révélations, au siège de l’institution.
Le 3 février 2013, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour les élections législatives partielles dans six (6) circonscriptions électorales : Koumassi-commune, Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, communes et sous-préfectures, Boguédia, Issia et Tapéguia, communes et sous-préfectures, Chiepo, Didoko, Nebo et Ogoudou, communes et sous-préfectures, Divo sous-préfecture, Facobly, Guézon, Koua, Sémien et Tiény-Siably, communes et sous-préfectures, Bonon et Zaguiéta, communes et sous-préfectures. Ces législatives partielles seront suivies, le 24 février 2013 par les élections municipales et régionales couplées. «Nous aurons d’une part 183 circonscriptions où il y aura des municipales et des régionales et d’autre part, dans les districts autonomes, Yamoussoukro et Abidjan, nous n’aurons que l’élection municipale», a annoncé le président de la CEI. Youssouf Bakayoko en a profité pour se prononcer sur les articles 110 et 138 du Code électoral. «Ici à la CEI, nous sommes conscients de ce que nous allons vers des élections de développement et chaque région ou commune a besoin de ses cadres et de ses enfants pour son développement. Nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de cette préoccupation légitime des populations. La liste électorale a été confectionnée, des gens se sont inscrits où ils pouvaient s’inscrire compte tenu des circonstances qui prévalaient à l’époque, mais si les électeurs peuvent admettre que leurs enfants viennent participer au développement de leurs régions, il ne revient pas à la CEI de s’opposer à de telles demandes (…) Ceux qui sont inscrits sur la liste électorale et qui envisagent de se présenter dans leurs circonscriptions, mais qui n’ont pu y aller pour se faire inscrire, il ne revient pas à la CEI d’interdire à ces citoyens d’aller faire acte de candidature dans leurs circonscriptions (…) Un candidat est inscrit à Abidjan, mais il veut être candidat à Bouaké, dans la mesure où les populations de Bouaké ne voient pas d’inconvénient à cela, nous à la CEI, nous n’y sommes pas opposés». Selon Youssouf Bakayoko, un mode opératoire de ces élections a été défini et le fait de coupler les municipales aux régionales permet au Gouvernement de faire des économies, en cette période de bonne gestion des ressources. «Le nombre de représentants de la CEI dans les bureaux de vote va passer de 3 à 5 personnes, il y aura des bulletins de couleurs distinctes et des urnes pour chaque opération (…) L’élection couplée va être moins chère que les élections différentes que nous avons organisées à des dates différentes. Grosso modo, cela fait 2 milliards de FCFA en moins en organisant des élections couplées. Cela est très important pour la CEI, qui permet ainsi à l’Etat de faire des économies», a indiqué Youssouf Bakayoko, qui a révélé que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises par le Gouvernement et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire pour garantir des scrutins calmes. «Les choses doivent se passer dans le calme, chacun doit exprimer son vote librement, sans pression. Nous souhaitons qu’un climat apaisé entoure ces élections couplées qui est une expérience nouvelle», a insisté Youssouf Bakayoko. Concernant la participation des nouveaux majeurs à ces élections, Youssouf Bakayoko a fait les précisions suivantes : «C’est le Cadre permanent de dialogue (CPC) qui avait décidé de la participation des nouveaux majeurs aux élections, après les présidentielles. Mais, le CPC n’a pas pu travailler, il n’a donc pas été possible de réviser la liste par la seule volonté de la CEI, puisque cette décision relève d’une autre instance. Nous partons à ces élections avec la même liste approuvée par tous et qui comprend tous les électeurs qui se sont inscrits, c’est-à-dire sans les nouveaux majeurs et les Ivoiriens qui n’ont pas été pris en compte lors des dernières élections», a conclu Youssouf Bakayoko.
Olivier Dion
Le 3 février 2013, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour les élections législatives partielles dans six (6) circonscriptions électorales : Koumassi-commune, Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, communes et sous-préfectures, Boguédia, Issia et Tapéguia, communes et sous-préfectures, Chiepo, Didoko, Nebo et Ogoudou, communes et sous-préfectures, Divo sous-préfecture, Facobly, Guézon, Koua, Sémien et Tiény-Siably, communes et sous-préfectures, Bonon et Zaguiéta, communes et sous-préfectures. Ces législatives partielles seront suivies, le 24 février 2013 par les élections municipales et régionales couplées. «Nous aurons d’une part 183 circonscriptions où il y aura des municipales et des régionales et d’autre part, dans les districts autonomes, Yamoussoukro et Abidjan, nous n’aurons que l’élection municipale», a annoncé le président de la CEI. Youssouf Bakayoko en a profité pour se prononcer sur les articles 110 et 138 du Code électoral. «Ici à la CEI, nous sommes conscients de ce que nous allons vers des élections de développement et chaque région ou commune a besoin de ses cadres et de ses enfants pour son développement. Nous ne pouvons pas ne pas tenir compte de cette préoccupation légitime des populations. La liste électorale a été confectionnée, des gens se sont inscrits où ils pouvaient s’inscrire compte tenu des circonstances qui prévalaient à l’époque, mais si les électeurs peuvent admettre que leurs enfants viennent participer au développement de leurs régions, il ne revient pas à la CEI de s’opposer à de telles demandes (…) Ceux qui sont inscrits sur la liste électorale et qui envisagent de se présenter dans leurs circonscriptions, mais qui n’ont pu y aller pour se faire inscrire, il ne revient pas à la CEI d’interdire à ces citoyens d’aller faire acte de candidature dans leurs circonscriptions (…) Un candidat est inscrit à Abidjan, mais il veut être candidat à Bouaké, dans la mesure où les populations de Bouaké ne voient pas d’inconvénient à cela, nous à la CEI, nous n’y sommes pas opposés». Selon Youssouf Bakayoko, un mode opératoire de ces élections a été défini et le fait de coupler les municipales aux régionales permet au Gouvernement de faire des économies, en cette période de bonne gestion des ressources. «Le nombre de représentants de la CEI dans les bureaux de vote va passer de 3 à 5 personnes, il y aura des bulletins de couleurs distinctes et des urnes pour chaque opération (…) L’élection couplée va être moins chère que les élections différentes que nous avons organisées à des dates différentes. Grosso modo, cela fait 2 milliards de FCFA en moins en organisant des élections couplées. Cela est très important pour la CEI, qui permet ainsi à l’Etat de faire des économies», a indiqué Youssouf Bakayoko, qui a révélé que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises par le Gouvernement et l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire pour garantir des scrutins calmes. «Les choses doivent se passer dans le calme, chacun doit exprimer son vote librement, sans pression. Nous souhaitons qu’un climat apaisé entoure ces élections couplées qui est une expérience nouvelle», a insisté Youssouf Bakayoko. Concernant la participation des nouveaux majeurs à ces élections, Youssouf Bakayoko a fait les précisions suivantes : «C’est le Cadre permanent de dialogue (CPC) qui avait décidé de la participation des nouveaux majeurs aux élections, après les présidentielles. Mais, le CPC n’a pas pu travailler, il n’a donc pas été possible de réviser la liste par la seule volonté de la CEI, puisque cette décision relève d’une autre instance. Nous partons à ces élections avec la même liste approuvée par tous et qui comprend tous les électeurs qui se sont inscrits, c’est-à-dire sans les nouveaux majeurs et les Ivoiriens qui n’ont pas été pris en compte lors des dernières élections», a conclu Youssouf Bakayoko.
Olivier Dion