La fumée blanche de la présidentielle a projeté, au soir du dimanche 9 décembre 2012, l'image de John Dramani, le sortant intérimaire. Qui vient d'être reconduit par le peuple ghanéen, avec 50,7 % des suffrages exprimés en sa faveur. Au terme de nombreux rebondissements, la commission électorale du Ghana a annoncé la victoire du président sortant à cette élection présidentielle, contre 47,74% des voix pour son adversaire, Akufo-Addo. Cependant, l’issue de l’échéance, qui consacre la victoire de la démocratie, n’est pas faite pour arranger les choses de la part du régime ivoirien. Qui plaçait un immense espoir en l’élection du malheureux perdant. Et s'il y a bien un individu qui a dû consulter tous ses oracles et ses pythies écumantes pour l'élection de son homonyme Addo, c'est sans aucun doute Alassane Ouattara. Comme il l’a si bien démontré pendant la semaine du deuxième tour de la présidentielle française, le 6 mai 2012. Au cours de laquelle, il a mobilisé son énergie pour soutenir son ami Sarkozy, dans l’espoir de le voir élu. De sorte à continuer en duo, l’opération d’extermination du régime Gbagbo telle que amorcée depuis le 11 avril 2011. Un projet réédité au Ghana, toujours par le biais des élections, en finançant, selon des sources avérées et très introduites, la campagne électorale de son ami Nana Akufo-Addo. Mais cette défaite inopinée consacre la ruine des espoirs.
Politique Publié le mardi 11 décembre 2012 | LG Infos
Après l’élection de John Dramani : Les espoirs de Ouattara brisés
© LG InfosLe Président ghanéen John Dramani Mahama lors de son discours prononcé aux Nations unies à New York