Une nouvelle compagnie aérienne sera à partir du 1er mars 2013 dans le ciel ivoirien. Il s’agit de CORSAIR, le deuxième opérateur aérien français dont le Directeur général adjoint Sylvain Bosc et le ministre des Transports Gaoussou Touré, étaient face à la presse le mardi 11 Décembre 2012, au 14ème étage de l’immeuble Postel 2001 au Plateau. Dans son exposé, M. Bosc a fait savoir que la décision de desservir Abidjan est la réponse favorable au lobbying du ministre Gaoussou Touré. Qui, à l’en croire, a mené à cet effet, plusieurs consultations. «Nous serons dans le ciel ivoirien à partir du 1er mars avec un A 330-300 neuf qui sera acquis en janvier 2013 pour apporter notre pierre à la reconstruction de ce pays au niveau aérien comme nous l’a demandé le gouvernement de ce pays par le biais du ministre Gaoussou Touré avec qui nous avons eu plusieurs séances de travail pour aboutir à ce résultat satisfaisant. Nous avons 30 ans d’existence et nous allons mettre l’accent sur le rapport qualité-prix. Nous avons pour vocation à faire tomber les monopoles. Nous allons donc baisser les prix et les rendre plus compétitifs. Ils seront à 395.000 Fcfa pour la destination Abidjan-Paris. Nous allons aussi jouer sur les prix du fret qui vont défier toute concurrence avec des baisses des coûts d’exportation», a-t-il déclaré. A la satisfaction du ministre Gaoussou Touré. L’artisan de l’arrivée sur le marché aérien ivoirien de ce géant français de l’aviation, qui est par ailleurs leader mondial du Tourisme en France et spécialiste du long-courrier international. «En acceptant de desservir la Côte d’Ivoire, CORSAIR entre effectivement dans le cadre de la politique de ciel ouvert aux compagnies low cost (tarif bas), initiée par notre département. Cette année, ce sont plus de dix compagnies qui ont repris la desserte sur la Côte d’Ivoire. Mais ce qui nous manquait jusque-là, c’était une compagnie avec des billets qui coûtent moins chères. Aujourd’hui, en annonçant une baisse des tarifs du fret et du billet d’avion, CORSAIR contribue ainsi à créer plus de trafic à l’aéroport d’Abidjan et plusieurs opportunités de correspondances vers d’autres villes de la sous-région. Mais aussi et surtout à rendre la vie moins chère aux Ivoiriens et à favoriser des emplois directs et indirects avec l’ouverture de bureaux de vente de billets à Abidjan qui vont servir à la vente de billets», s’est-il réjoui.
MTT
MTT