Pour s’assurer le respect des réformes dans la gestion des finances publiques, il a été lancé le jeudi 13 décembre 2012, au 20ème étage de l’immeuble Sciam (Plateau), la deuxième revue du système de gestion des finances publiques.
Mme Kaba Nialé, ministre auprès du Premier Ministre chargée de l’Economie et des Finances a assisté au lancement de cette seconde revue après celle intervenue en 2007. Elle a salué l’initiative des partenaires financiers dont le but n’est rien d’autre que de passer au peigne fin les dysfonctionnements dans les finances publiques et d’y apporter des solutions. Pour elle, tout cela participe des bonnes pratiques de la gouvernance, à savoir s’assurer que les ressources sont réellement affectées aux dépenses contenues dans le budget des finances, notamment les dépenses pro-pauvres. En assainissant ainsi le système de gestion des finances publiques, il s’agit de créer les conditions d’une certification internationale de la Côte d’Ivoire auprès de la communauté des bailleurs de fonds, de sorte à être attractive vis-à-vis des investisseurs. «C’est un processus international de certification du cadre de gestion qui donne un indicateur favorable pouvant augmenter la crédibilité tout en offrant des garanties de viabilité des pays certifiés et ainsi attirer des financements», a-t-elle souligné. Pour Kaba Nialé, c’est la seule manière de créer les conditions de la mise en œuvre des grands chantiers du Président Alassane Ouattara dont la finalité est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le Pemfar vise le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques, l’optimisation de l’allocation des ressources, le respect de la discipline budgétaire, l’assainissement du cadre macroéconomique, l’amélioration de l’environnement des affaires et la réforme du secteur financier. L’adhésion de la Côte d’Ivoire à ce processus qui constitue un axe central du programme économique et financier, traduit l’engagement du Gouvernement à l’amélioration continue des outils de gestion conformément aux standards internationaux et surtout le renforcement de l’efficacité de la dépense publique et d’optimisation du potentiel de recouvrement des recettes. Aussi a-t-elle saisi l’occasion pour encourager l’ensemble des partenaires au développement pour leur appui constant pour la mise en œuvre de la réforme économique en Côte d’Ivoire. Mme Hadman-Elyse représentant pour l’occasion l’Union Européenne et Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, ont salué l’initiative ivoirienne visant à soumettre le système de gestion des finances publiques à des évaluations. Pour ces deux représentants d’institutions internationales, cela démontre l’engagement de la Côte d’Ivoire à être transparente vis-à-vis de l’extérieur. Pour Mme Madeleine Yao, coordonnatrice du Pemfar (gestion du système des Finances Publiques), la seconde revue vient à point nommé, en ce sens qu’elle donne l’occasion à chacun de prendre conscience afin que les résultats soient meilleurs que les années passées.
Honoré Kouassi
Mme Kaba Nialé, ministre auprès du Premier Ministre chargée de l’Economie et des Finances a assisté au lancement de cette seconde revue après celle intervenue en 2007. Elle a salué l’initiative des partenaires financiers dont le but n’est rien d’autre que de passer au peigne fin les dysfonctionnements dans les finances publiques et d’y apporter des solutions. Pour elle, tout cela participe des bonnes pratiques de la gouvernance, à savoir s’assurer que les ressources sont réellement affectées aux dépenses contenues dans le budget des finances, notamment les dépenses pro-pauvres. En assainissant ainsi le système de gestion des finances publiques, il s’agit de créer les conditions d’une certification internationale de la Côte d’Ivoire auprès de la communauté des bailleurs de fonds, de sorte à être attractive vis-à-vis des investisseurs. «C’est un processus international de certification du cadre de gestion qui donne un indicateur favorable pouvant augmenter la crédibilité tout en offrant des garanties de viabilité des pays certifiés et ainsi attirer des financements», a-t-elle souligné. Pour Kaba Nialé, c’est la seule manière de créer les conditions de la mise en œuvre des grands chantiers du Président Alassane Ouattara dont la finalité est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Le Pemfar vise le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques, l’optimisation de l’allocation des ressources, le respect de la discipline budgétaire, l’assainissement du cadre macroéconomique, l’amélioration de l’environnement des affaires et la réforme du secteur financier. L’adhésion de la Côte d’Ivoire à ce processus qui constitue un axe central du programme économique et financier, traduit l’engagement du Gouvernement à l’amélioration continue des outils de gestion conformément aux standards internationaux et surtout le renforcement de l’efficacité de la dépense publique et d’optimisation du potentiel de recouvrement des recettes. Aussi a-t-elle saisi l’occasion pour encourager l’ensemble des partenaires au développement pour leur appui constant pour la mise en œuvre de la réforme économique en Côte d’Ivoire. Mme Hadman-Elyse représentant pour l’occasion l’Union Européenne et Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, ont salué l’initiative ivoirienne visant à soumettre le système de gestion des finances publiques à des évaluations. Pour ces deux représentants d’institutions internationales, cela démontre l’engagement de la Côte d’Ivoire à être transparente vis-à-vis de l’extérieur. Pour Mme Madeleine Yao, coordonnatrice du Pemfar (gestion du système des Finances Publiques), la seconde revue vient à point nommé, en ce sens qu’elle donne l’occasion à chacun de prendre conscience afin que les résultats soient meilleurs que les années passées.
Honoré Kouassi