Les syndicats de la santé remettent le couvert après la menace de grève du 16 mars dernier désamorcée par l’ancien locataire de la Primature. Et cette fois-ci avec un slogan très évocateur de leur détermination à aller jusqu’au bout dans l’espoir de voir aboutir leurs revendications à caractère administratif et financier: «S’il n’y a rien en fin janvier, il n’y aura rien à l’hôpital». C’était au cours de la conférence de presse qu’a animée, hier, à la Bourse du travail, Atté Boka, porte-parole de la coordination des syndicats de la santé, coordination comprenant 14 syndicats. Avant l’assemblée générale(Ag) qu’il a annoncée pour le 05 janvier prochain et qui se présente comme celle «de décision et d`engagement collectif pour relancer la lutte syndicale active habituelle du secteur de la santé».
Elle a pour mot d`ordre «s`il n`y a rien en fin janvier, il n`y aura rien à l`hôpital». Il était question pour la coordination de faire le bilan de la lutte syndicale en cette fin d’année 2012. De ce bilan, la coordination indique que «depuis la tenue des négociations directes avec SEM le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou, au mois d`avril 2012, sanctionnées par un relevé des conclusions, tous les personnels soignants attendent avec impatience des solutions concrètes et définitives du Gouvernement concernant nos dossiers de revendications à caractère administratif et financier. Faisant le bilan en cette fin d`année 2012, force est de constater que le Gouvernement n`a apporté aucune solution concrète à nos revendications majeures. Par conséquent, le Directoire de la Coordination doit prendre ses responsabilités et des dispositions urgentes en vue d`obtenir sans délai, satisfaction totale de la plate forme des revendications majeures du secteur de la santé». Il faut faire savoir que ledit relevé prévoyait la prise en compte par le Gouvernement des dossiers de revendications à caractère administratif notamment : Le statut particulier du personnel soignant; le profil de carrière des infirmiers et sages-femmes ; les concours des cycles de formation des ingénieurs de santé; l`intégration à la Fonction publique des agents d`hygiène (filles et garçons de salle) ;les arrêtés de nomination des aides soignantes du Chu de Yopougon et des Agents d`hygiène; le profil de carrière des Aides soignants; le glissement catégoriel des cadres supérieurs de la santé suspendu depuis 2007. Pour lui, «La satisfaction de ces dossiers s`inscrivait dans un chronogramme clair pour cette année 2012». Dr. Atté Boka, estimant que la coordination a été flouée et déçue «après un an de patience, de confiance et de bonne foi affichées par les syndicats du secteur de la Santé, la Coordination fait l`amer constat d`avoir été abusée, voire flouée par le Gouvernement qui, en contre partie, n`a fait aucun effort pour répondre favorablement à la moindre revendication majeure (...) C`est face à ce bilan négatif de notre collaboration avec le Gouvernement que nos crions notre déception et notre colère». La coordination exige le paiement intégral à partir de janvier 2013, des indemnités dues au secteur de la santé, afin d`arrêter le cycle des arriérés; Paiement intégral à partir de janvier 2013, des nouveaux points d`indice (150 /400 points) au secteur de la santé; Paiement intégral à partir de janvier 2013, des émoluments hospitaliers des cadres supérieurs de la santé bi-appartenant ;Paiement intégral en 2013, des 48 mois d`arriérés accumulés sur les indemnités et émoluments du secteur de la santé. Il faut faire remarquer que c’est au total 36 milliards que l’Etat doit débourser pour faire face aux revendications du secteur de la santé
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr
Elle a pour mot d`ordre «s`il n`y a rien en fin janvier, il n`y aura rien à l`hôpital». Il était question pour la coordination de faire le bilan de la lutte syndicale en cette fin d’année 2012. De ce bilan, la coordination indique que «depuis la tenue des négociations directes avec SEM le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou, au mois d`avril 2012, sanctionnées par un relevé des conclusions, tous les personnels soignants attendent avec impatience des solutions concrètes et définitives du Gouvernement concernant nos dossiers de revendications à caractère administratif et financier. Faisant le bilan en cette fin d`année 2012, force est de constater que le Gouvernement n`a apporté aucune solution concrète à nos revendications majeures. Par conséquent, le Directoire de la Coordination doit prendre ses responsabilités et des dispositions urgentes en vue d`obtenir sans délai, satisfaction totale de la plate forme des revendications majeures du secteur de la santé». Il faut faire savoir que ledit relevé prévoyait la prise en compte par le Gouvernement des dossiers de revendications à caractère administratif notamment : Le statut particulier du personnel soignant; le profil de carrière des infirmiers et sages-femmes ; les concours des cycles de formation des ingénieurs de santé; l`intégration à la Fonction publique des agents d`hygiène (filles et garçons de salle) ;les arrêtés de nomination des aides soignantes du Chu de Yopougon et des Agents d`hygiène; le profil de carrière des Aides soignants; le glissement catégoriel des cadres supérieurs de la santé suspendu depuis 2007. Pour lui, «La satisfaction de ces dossiers s`inscrivait dans un chronogramme clair pour cette année 2012». Dr. Atté Boka, estimant que la coordination a été flouée et déçue «après un an de patience, de confiance et de bonne foi affichées par les syndicats du secteur de la Santé, la Coordination fait l`amer constat d`avoir été abusée, voire flouée par le Gouvernement qui, en contre partie, n`a fait aucun effort pour répondre favorablement à la moindre revendication majeure (...) C`est face à ce bilan négatif de notre collaboration avec le Gouvernement que nos crions notre déception et notre colère». La coordination exige le paiement intégral à partir de janvier 2013, des indemnités dues au secteur de la santé, afin d`arrêter le cycle des arriérés; Paiement intégral à partir de janvier 2013, des nouveaux points d`indice (150 /400 points) au secteur de la santé; Paiement intégral à partir de janvier 2013, des émoluments hospitaliers des cadres supérieurs de la santé bi-appartenant ;Paiement intégral en 2013, des 48 mois d`arriérés accumulés sur les indemnités et émoluments du secteur de la santé. Il faut faire remarquer que c’est au total 36 milliards que l’Etat doit débourser pour faire face aux revendications du secteur de la santé
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr