Les économies des pays membres de l'Uemoa sont caractérisées par une forte présence du secteur informel. Bien que constituant la grande masse et les plus grands contributeurs dans la productivité, cette frange d'entreprises éprouve des problèmes pour accéder au crédit dans l'Union à cause de la faiblesse du financement de l'économie dans ces huit pays. D’où la création de bureaux de crédit, structures de collecte d'informations sur les emprunteurs pour mieux appréhender le risque du crédit.
Un atelier de formation des acteurs du système bancaire s’est ouvert officiellement à cet effet, hier, à l’hôtel Novotel. Il s’agit de renforcer les capacités des participants à l’effet d’accroitre l'accès au financement des entrepreneurs locaux à travers le système des crédits bureaux.
Ainsi, selon le directeur de cabinet, Ahoutou Koffi Emmanuel, représentant la ministre déléguée à l’Economie et aux Finances, développer les crédits bureaux dans les prises de décision et favoriser le partage des informations sont les moyens les plus rapides et les plus efficaces pour faciliter l'accès au financement et au crédit.
La présidente du comité d’organisation, Latro Marie Essoh, a fait chorus avec lui, en expliquant que cette technologie peut beaucoup apporter à l’économie générale dans l'espace Uemoa.
Pour Guy Koizan et Cissiko Yaya, respectivement vice-président de l’Apbef-ci et représentant de la Bceao, le crédit bureau permet d'évaluer les risques pour les institutions de finances. Ils ont mis l’accent sur l’élaboration d’un cadre légal et réglementaire, et surtout la sensibilisation et l’information des acteurs. Ils ont également insisté sur la pertinence de la démarche régionale par rapport à celle nationale.
La formation est assurée par Oscar Madeddu, du programme global du crédit bureau de la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale.
J-S Lia
Un atelier de formation des acteurs du système bancaire s’est ouvert officiellement à cet effet, hier, à l’hôtel Novotel. Il s’agit de renforcer les capacités des participants à l’effet d’accroitre l'accès au financement des entrepreneurs locaux à travers le système des crédits bureaux.
Ainsi, selon le directeur de cabinet, Ahoutou Koffi Emmanuel, représentant la ministre déléguée à l’Economie et aux Finances, développer les crédits bureaux dans les prises de décision et favoriser le partage des informations sont les moyens les plus rapides et les plus efficaces pour faciliter l'accès au financement et au crédit.
La présidente du comité d’organisation, Latro Marie Essoh, a fait chorus avec lui, en expliquant que cette technologie peut beaucoup apporter à l’économie générale dans l'espace Uemoa.
Pour Guy Koizan et Cissiko Yaya, respectivement vice-président de l’Apbef-ci et représentant de la Bceao, le crédit bureau permet d'évaluer les risques pour les institutions de finances. Ils ont mis l’accent sur l’élaboration d’un cadre légal et réglementaire, et surtout la sensibilisation et l’information des acteurs. Ils ont également insisté sur la pertinence de la démarche régionale par rapport à celle nationale.
La formation est assurée par Oscar Madeddu, du programme global du crédit bureau de la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale.
J-S Lia