Le gaz à usage domestique est devenu, depuis quelques années, un remplaçant du carburant utilisé par certains automobilistes en Côte d’Ivoire. Cette pratique constitue un véritable danger pour les usagers. L’Etat devrait donc prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
Depuis quelques années, certains automobilistes ont décidé de remplacer dans la clandestinité, le carburant de leurs véhicules (personnels, transports en commun) par des bouteilles de gaz. Une manière pour eux de palier « à la hausse successive du prix de l’essence et du gasoil », a révélé un propriétaire de véhicule répondant aux initiales de K.K.A. Selon lui, « la bouteille de gaz est très économique pour son taxi ».
Mais en détournant ce combustible de son premier rôle qu’est l’usage domestique, et l’utiliser dans les véhicules réduisait considérablement les prévisions de stocks mis en place pour les ménages. Tout en amenant les vendeurs à augmenter le prix de vente. En plus, ce sont des installations artisanales qui ne respectent pas les normes que l’on voit dans les véhicules venant d’Europe. Ce qui explique les fuites de butane dans certaines voitures. Et cela constitue un risque pour les utilisateurs vu qu’il est sensible à la chaleur, un facteur qui augmente les risques d’incendie. Mettant ainsi la vie des populations en danger. Aussi, il y a quelques mois, le gouvernement avait-il par l’intermédiaire de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) fait passer une annonce pour appeler les conducteurs utilisant le gaz comme carburant à mettre fin à cette pratique. Mais, ces communiqués semblent être tombés dans des oreilles de sourds.
Ils continuent de leur faire. Au mépris des règles minimales de sécurité des personnes, de protection et de respect des normes environnementales. D’où l’incendie qui a déclenché le jeudi 27 décembre 2012, à la tour D au Plateau en est une illustration parfaite. En l’absence de lois claire sur la question, l’Etat doit prendre des mesures draconiennes. Pour mettre définitivement fin à ce que l’on pourrait appeler l’indiscipline des chauffeurs, En prenant, par exemple, un décret interdisant l’utilisation du gaz comme carburant et en mettant en place des structures techniques chargées de traquer de jour comme de nuit ces personnes. Et aller au-delà des sanctions ponctuelles observées sur nos routes.
MARIE PAULE KOFFI
Depuis quelques années, certains automobilistes ont décidé de remplacer dans la clandestinité, le carburant de leurs véhicules (personnels, transports en commun) par des bouteilles de gaz. Une manière pour eux de palier « à la hausse successive du prix de l’essence et du gasoil », a révélé un propriétaire de véhicule répondant aux initiales de K.K.A. Selon lui, « la bouteille de gaz est très économique pour son taxi ».
Mais en détournant ce combustible de son premier rôle qu’est l’usage domestique, et l’utiliser dans les véhicules réduisait considérablement les prévisions de stocks mis en place pour les ménages. Tout en amenant les vendeurs à augmenter le prix de vente. En plus, ce sont des installations artisanales qui ne respectent pas les normes que l’on voit dans les véhicules venant d’Europe. Ce qui explique les fuites de butane dans certaines voitures. Et cela constitue un risque pour les utilisateurs vu qu’il est sensible à la chaleur, un facteur qui augmente les risques d’incendie. Mettant ainsi la vie des populations en danger. Aussi, il y a quelques mois, le gouvernement avait-il par l’intermédiaire de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) fait passer une annonce pour appeler les conducteurs utilisant le gaz comme carburant à mettre fin à cette pratique. Mais, ces communiqués semblent être tombés dans des oreilles de sourds.
Ils continuent de leur faire. Au mépris des règles minimales de sécurité des personnes, de protection et de respect des normes environnementales. D’où l’incendie qui a déclenché le jeudi 27 décembre 2012, à la tour D au Plateau en est une illustration parfaite. En l’absence de lois claire sur la question, l’Etat doit prendre des mesures draconiennes. Pour mettre définitivement fin à ce que l’on pourrait appeler l’indiscipline des chauffeurs, En prenant, par exemple, un décret interdisant l’utilisation du gaz comme carburant et en mettant en place des structures techniques chargées de traquer de jour comme de nuit ces personnes. Et aller au-delà des sanctions ponctuelles observées sur nos routes.
MARIE PAULE KOFFI