Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Michel Lobognon, a annoncé la fin de la parafiscalité et son remplacement par le Fonds de développement du sport, vendredi à la salle de conférence du ministère au Plateau. C’était lors de la remise des chèques de la parafiscalité aux fédérations et associations sportives. Pour le compte du dernier trimestre 2012, ce sont 96 millions de FCFA qui ont été distribués à 23 fédérations. «C’est la dernière fois que nous remettons des chèques de la parafiscalité. 2013 verra la création du Fonds national de développement du sport pour améliorer le niveau et les conditions de la pratique sportive en Côte d’Ivoire. Le fonds sera alimenté par diverses sources dont la parafiscalité actuelle, qui sera élargie à des produits autres que le tabac», a annoncé le premier responsable des sports ivoiriens. Ce fonds devra donc servir à la construction d’infrastructures sportives à Abidjan et à l’intérieur du pays. En outre, il a exhorté chaque acteur du sport ivoirien à une remise en cause car, a-t-il avancé, le sport ivoirien qui est grippé doit pouvoir se lancer sur le chemin d’une gestion plus professionnelle. Surtout que «le sport mondial est au vrai professionnalisme».
Le succès étant tout sauf une improvisation, il a appelé les responsables des fédérations à «tourner le dos au bricolage et au surplace» et à s’orienter vers «le travail par l’organisation des fédérations et la formation des athlètes». Il a, par ailleurs, dénoncé l’attachement des différentes fédérations à la célèbre maxime de Pierre de Coubertin, qui encourageait à la participation massive des Nations aux festivités des Jeux olympiques modernes: «L’essentiel c’est de participer!». Mais si au cours des dernières années du 20e siècle, «l’Olympisme a abandonné l’amateurisme pour faire droit à un professionnalisme des plus pointus», il ne s’agit plus pour la Côte d’Ivoire de participer pour le principe. «Quand il vous reviendra de prendre la décision de participer au nom de la Côte d’Ivoire, à une compétition internationale, où la récompense est l’or, l’argent ou le bronze, remémorez-vous les couleurs de notre emblème national. Et dites-vous que les Ivoiriens n’attendent qu’une seule scène : entendre l’Abidjanaise chantée, au moment où monte vers les cieux le drapeau tricolore Orange, Blanc et Vert», a déclaré le ministre Alain Lobognon. Non sans manquer de rassurer sur la disponibilité de l’Etat à assumer et à assurer toute sa responsabilité. Dans cette vision futuriste et professionnelle du sport en Côte d’Ivoire, le ministre a annoncé la création prochaine de la mutuelle des sportifs de Côte d’Ivoire, attendue depuis 1968. Et qui, a-t-il ajouté, « permettra de protéger nos athlètes, les dirigeants sportifs ainsi que tous les pratiquants du sport en Côte d’Ivoire. Nous avons bon espoir qu’elle va contribuer à renforcer l’état de santé de notre sport». Avant d’émettre le vœu de voir les fédérations amorcer un nouveau départ en 2013 pour une pratique sportive plus nationale.
sLe ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs a aussi annoncé la suspension de la fédération ivoirienne de boxe (FIB) dont le président, sanctionné par la fédération internationale, s’est rendu coupable de faute lourde. Soucieux donc de l’image de la Côte d’Ivoire, il s’est aligné sur la décision de l’instance internationale et s’est engagé à procéder au renouvellement des instances fédérales dans les semaines à venir.
OUATTARA Gaoussou
Le succès étant tout sauf une improvisation, il a appelé les responsables des fédérations à «tourner le dos au bricolage et au surplace» et à s’orienter vers «le travail par l’organisation des fédérations et la formation des athlètes». Il a, par ailleurs, dénoncé l’attachement des différentes fédérations à la célèbre maxime de Pierre de Coubertin, qui encourageait à la participation massive des Nations aux festivités des Jeux olympiques modernes: «L’essentiel c’est de participer!». Mais si au cours des dernières années du 20e siècle, «l’Olympisme a abandonné l’amateurisme pour faire droit à un professionnalisme des plus pointus», il ne s’agit plus pour la Côte d’Ivoire de participer pour le principe. «Quand il vous reviendra de prendre la décision de participer au nom de la Côte d’Ivoire, à une compétition internationale, où la récompense est l’or, l’argent ou le bronze, remémorez-vous les couleurs de notre emblème national. Et dites-vous que les Ivoiriens n’attendent qu’une seule scène : entendre l’Abidjanaise chantée, au moment où monte vers les cieux le drapeau tricolore Orange, Blanc et Vert», a déclaré le ministre Alain Lobognon. Non sans manquer de rassurer sur la disponibilité de l’Etat à assumer et à assurer toute sa responsabilité. Dans cette vision futuriste et professionnelle du sport en Côte d’Ivoire, le ministre a annoncé la création prochaine de la mutuelle des sportifs de Côte d’Ivoire, attendue depuis 1968. Et qui, a-t-il ajouté, « permettra de protéger nos athlètes, les dirigeants sportifs ainsi que tous les pratiquants du sport en Côte d’Ivoire. Nous avons bon espoir qu’elle va contribuer à renforcer l’état de santé de notre sport». Avant d’émettre le vœu de voir les fédérations amorcer un nouveau départ en 2013 pour une pratique sportive plus nationale.
sLe ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs a aussi annoncé la suspension de la fédération ivoirienne de boxe (FIB) dont le président, sanctionné par la fédération internationale, s’est rendu coupable de faute lourde. Soucieux donc de l’image de la Côte d’Ivoire, il s’est aligné sur la décision de l’instance internationale et s’est engagé à procéder au renouvellement des instances fédérales dans les semaines à venir.
OUATTARA Gaoussou