Le président ivoirien Alassane Ouattara a
promis lundi de combattre les "actes subversifs", après une vague d`attaques
de groupes armés dans le pays en 2012, et espéré une reprise du dialogue avec
l`opposition fidèle à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo.
Dans un discours radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, M. Ouattara a
condamné "les quelques tentatives de déstabilisation perpétrées ces derniers
mois", qui selon lui "ne peuvent aboutir".
"Nous continuerons de combattre ces actes subversifs destinés
malheureusement à saboter le processus de réconciliation", a-t-il assuré.
La Côte d`Ivoire a été secouée depuis août dernier par une série
d`attaques, souvent meurtrières, contre les forces de sécurité et des sites
sensibles. Le gouvernement en a accusé des partisans de M. Gbagbo, ce que le
camp de l`ex-président a démenti.
Ces violences ont entraîné le plus fort regain de tension depuis la fin de
la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000
morts, et plombé un processus de réconciliation déjà mal en point.
S`engageant à "multiplier les initiatives" pour "renforcer la cohésion
nationale", le président Ouattara a salué la liberté provisoire accordée en
décembre à huit figures ou proches du régime déchu - dont l`ex-Premier
ministre de M. Gbagbo, Gilbert Aké N`Gbo - inculpés de crimes commis durant la
crise.
"Cet acte de justice devrait contribuer à renouer avec le dialogue", a-t-il
souhaité.
La recherche de la cohésion "ne peut se faire au détriment de la justice et
de la lutte contre l`impunité", a-t-il toutefois souligné.
Des dizaines de pro-Gbagbo sont détenus en lien avec la crise
postélectorale. L`opposition et des ONG internationales dénoncent une "justice
des vainqueurs", aucune personnalité du camp Ouattara n`ayant encore été
poursuivie alors que certains soutiens du pouvoir actuel sont soupçonnés de
crimes commis lors des événements de 2010-2011.
Au-delà, M. Ouattara a affiché sa confiance dans l`essor du pays, première
puissance économique d`Afrique de l`Ouest francophone mais abîmé par une
décennie de tourmente.
La Côte d`Ivoire a devant elle "des possibilités comme rarement" elle en a
connu, a-t-il lancé, assurant que les Ivoiriens bénéficieraient bientôt des
retombées de la croissance retrouvée et des chantiers engagés.
promis lundi de combattre les "actes subversifs", après une vague d`attaques
de groupes armés dans le pays en 2012, et espéré une reprise du dialogue avec
l`opposition fidèle à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo.
Dans un discours radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, M. Ouattara a
condamné "les quelques tentatives de déstabilisation perpétrées ces derniers
mois", qui selon lui "ne peuvent aboutir".
"Nous continuerons de combattre ces actes subversifs destinés
malheureusement à saboter le processus de réconciliation", a-t-il assuré.
La Côte d`Ivoire a été secouée depuis août dernier par une série
d`attaques, souvent meurtrières, contre les forces de sécurité et des sites
sensibles. Le gouvernement en a accusé des partisans de M. Gbagbo, ce que le
camp de l`ex-président a démenti.
Ces violences ont entraîné le plus fort regain de tension depuis la fin de
la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000
morts, et plombé un processus de réconciliation déjà mal en point.
S`engageant à "multiplier les initiatives" pour "renforcer la cohésion
nationale", le président Ouattara a salué la liberté provisoire accordée en
décembre à huit figures ou proches du régime déchu - dont l`ex-Premier
ministre de M. Gbagbo, Gilbert Aké N`Gbo - inculpés de crimes commis durant la
crise.
"Cet acte de justice devrait contribuer à renouer avec le dialogue", a-t-il
souhaité.
La recherche de la cohésion "ne peut se faire au détriment de la justice et
de la lutte contre l`impunité", a-t-il toutefois souligné.
Des dizaines de pro-Gbagbo sont détenus en lien avec la crise
postélectorale. L`opposition et des ONG internationales dénoncent une "justice
des vainqueurs", aucune personnalité du camp Ouattara n`ayant encore été
poursuivie alors que certains soutiens du pouvoir actuel sont soupçonnés de
crimes commis lors des événements de 2010-2011.
Au-delà, M. Ouattara a affiché sa confiance dans l`essor du pays, première
puissance économique d`Afrique de l`Ouest francophone mais abîmé par une
décennie de tourmente.
La Côte d`Ivoire a devant elle "des possibilités comme rarement" elle en a
connu, a-t-il lancé, assurant que les Ivoiriens bénéficieraient bientôt des
retombées de la croissance retrouvée et des chantiers engagés.