Un acte de banditisme ordinaire et banal comme on en déplore tous les jours ou un véritable attentat politique manqué dont l’objectif était de porter un coup fatal à un candidat qui ambitionne de devenir le premier magistrat de la très convoitée commune de Cocody ?
Difficile de faire le débat entre ces deux thèses d’autant plus que ce n’est pas la première fois que M. N’goan Aka Mathias est la cible d’hommes armés. En 2005, à la veille des élections présidentielles qui avaient été reportées, la résidence de M. N’goan a été visitée par un curieux commando qui a fait un mort, son neveu, un sergent-chef de police. Son épouse subissait, quant à elle, une double fracture du bras, les dégâts matériels, inestimables. Avant-hier encore, d’autres criminels armés sont venus remettre le couvert, rappelant à M. N’goan un triste épisode de sa vie qu’il souhaitait certainement ne plus revivre mais oublier à jamais.
Que se serait-il passé s’ils avaient retrouvé le maître des lieux chez lui ? Quels étaient les réelles motivations de ces quidams ? Doit-on faire un lien entre ces faits et les élections à venir. Le fait que ceux-ci surviennent dans un contexte de pré-campagne en rajoute à l’inquiétude. Pas seulement pour M. N’goan mais pour l’ensemble des candidats engagés dans la compétition électorale. Car peut-on faire une campagne digne de ce nom dans un contexte social où des individus munis d’armes d’assaut paradent à loisir dans nos villes et écument les domiciles des paisibles citoyens ?
Cela a été dit, on ne sort pas d’une crise post-électorale comme celle qu’a vécue notre pays comme on sort d’un gala. Mais force est de reconnaître qu’en dépit des efforts considérables du gouvernement, la question de l’insécurité reste au centre d’une vive préoccupation. Rien ne semble, en effet, pouvoir refroidir la détermination des malfaiteurs qui opèrent parfois en treillis, que disposent d’une puissance de feu supérieure ou égale à celle des policiers ordinaires. De redoutables bandits dont la sale besogne met terriblement à mal les efforts déployés par le gouvernement pour assurer un mieux-être aux populations et attirer les investisseurs pour le redécollage économique de la Côte d’Ivoire.
A l’avant-veille des élections municipales et régionales qui pointent du nez, le dispositif sécuritaire doit monter d’un cran. La puissance publique doit hausser le ton de manière à décourager sinon à mettre en déroute ces hommes sans foi ni loi qui voient dans ces élections une véritable aubaine pour se remplir les poches. Ces quidams savent en effet que pendant la campagne, les populations se relâchent, qu’elles se déplacent beaucoup, parfois à des heures indues qui pour se rendre à un meeting, qui pour rendre visite aux électeurs d’un quartier dont l’accès n’est pas aisé. Ces quidams savent surtout que pendant la campagne, l’argent circule beaucoup entre les poches. Ils voudront certainement se servir. Si rien n’est fait, ils risquent donc de causer beaucoup de malheur au sein de la population. Pour que les élections à venir se déroulent dans le calme et la sérénité, il faut agir dès maintenant.
Akwaba Saint Clair
Difficile de faire le débat entre ces deux thèses d’autant plus que ce n’est pas la première fois que M. N’goan Aka Mathias est la cible d’hommes armés. En 2005, à la veille des élections présidentielles qui avaient été reportées, la résidence de M. N’goan a été visitée par un curieux commando qui a fait un mort, son neveu, un sergent-chef de police. Son épouse subissait, quant à elle, une double fracture du bras, les dégâts matériels, inestimables. Avant-hier encore, d’autres criminels armés sont venus remettre le couvert, rappelant à M. N’goan un triste épisode de sa vie qu’il souhaitait certainement ne plus revivre mais oublier à jamais.
Que se serait-il passé s’ils avaient retrouvé le maître des lieux chez lui ? Quels étaient les réelles motivations de ces quidams ? Doit-on faire un lien entre ces faits et les élections à venir. Le fait que ceux-ci surviennent dans un contexte de pré-campagne en rajoute à l’inquiétude. Pas seulement pour M. N’goan mais pour l’ensemble des candidats engagés dans la compétition électorale. Car peut-on faire une campagne digne de ce nom dans un contexte social où des individus munis d’armes d’assaut paradent à loisir dans nos villes et écument les domiciles des paisibles citoyens ?
Cela a été dit, on ne sort pas d’une crise post-électorale comme celle qu’a vécue notre pays comme on sort d’un gala. Mais force est de reconnaître qu’en dépit des efforts considérables du gouvernement, la question de l’insécurité reste au centre d’une vive préoccupation. Rien ne semble, en effet, pouvoir refroidir la détermination des malfaiteurs qui opèrent parfois en treillis, que disposent d’une puissance de feu supérieure ou égale à celle des policiers ordinaires. De redoutables bandits dont la sale besogne met terriblement à mal les efforts déployés par le gouvernement pour assurer un mieux-être aux populations et attirer les investisseurs pour le redécollage économique de la Côte d’Ivoire.
A l’avant-veille des élections municipales et régionales qui pointent du nez, le dispositif sécuritaire doit monter d’un cran. La puissance publique doit hausser le ton de manière à décourager sinon à mettre en déroute ces hommes sans foi ni loi qui voient dans ces élections une véritable aubaine pour se remplir les poches. Ces quidams savent en effet que pendant la campagne, les populations se relâchent, qu’elles se déplacent beaucoup, parfois à des heures indues qui pour se rendre à un meeting, qui pour rendre visite aux électeurs d’un quartier dont l’accès n’est pas aisé. Ces quidams savent surtout que pendant la campagne, l’argent circule beaucoup entre les poches. Ils voudront certainement se servir. Si rien n’est fait, ils risquent donc de causer beaucoup de malheur au sein de la population. Pour que les élections à venir se déroulent dans le calme et la sérénité, il faut agir dès maintenant.
Akwaba Saint Clair
