Benson De Gnacabi, acteur du milieu du show-biz en Côte d’Ivoire, a décidé de sortir de sa réserve. Dans cet entretien, il fait la lumière sur plusieurs sujets le concernant et donne sa vision pour le bon fonctionnement des maisons de disque en Côte d’Ivoire.
Parlez-nous de votre expérience dans le milieu du show-biz ?
Tout jeune à l’époque, j’avais créé ‘’SOS Promotion’’ qui s’occupait du show-biz. Je m’étais rendu compte que la promotion souffrait, comme elle souffre encore aujourd’hui. Les artistes peinaient à avoir un producteur et à se vendre correctement. Avec cette structure, j’ai pu avoir pour la toute première fois le contrat de Marlboro Music qui faisait ses premiers pas. J’ai eu à gérer des artistes dont Kéké Kassiri, Antoinette Allany, Rap Keny. Mais, je me suis toujours fait discret parce que je ne suis pas entré dans ce milieu par nécessité mais par amour. En dehors du show-biz et à coté de ‘’SOS Promotion’’, j’avais ‘’Général communication ivoirienne’’ qui organisait les élections Miss Côte d’Ivoire. À l’époque, c’était le Comac et je collaborais avec Paul Dokui qui en était l’initiateur et Claude Tamo le présentateur.
Vous êtes un passionné de la musique reggae, d’où vous vient cet amour pour cette musique?
J’aime la musique en général, celle qui construit, instruit et rappelle à l’ordre parce que le sens essentiel de la musique, ce n’est pas seulement de nous égayer mais de nous éduquer. Et très jeune, l’une des premières musiques qui s’est démarquée dans la formation, l’éducation, dans l’éveil des consciences a été la musique reggae. Donc la musique reggae est un vieil amour.
Que pensez-vous de la musique produite par les Dj qui est en vogue en ce moment ?
Dans la musique, il y a plusieurs aspects. Il y a la musique qui éveille les consciences, et celle qui égaye. Je crois que la musique des DJ a besoin d’être améliorée. Aujourd’hui, elle a ses notes, mais elle a besoin d’être construite. Dans toute chose, il faut aller à la formation. Ils ont le talent, mais il faut que cette musique soit agrémentée par la connaissance qui fera d’elle une musique qu’on pourrait, peut-être, exportér, donc une musique qui va rentrer dans toute sa noblesse. La musique, c’est de l’art. Et l’art n’est pas quelque chose de décousu. C’est quelque chose de constructif qui s’améliore au fil du temps et qui est évolutif.
Partagez-vous l’idée que le reggae ivoirien est en perte de vitesse ?
Je ne peux pas dire que le reggae est en perte de vitesse en Côte d’Ivoire. Parce que nous avons connu près de dix (10) ans de crise. Des structures qui devraient aider les personnes à s’exporter et à se développer étaient en stand-by. Maintenant que Dieu nous ramène la paix, nous pensons qu’il y a de la matière pour que des personnes, en dehors d’Alpha Blondy et de Tiken Jah, puissent prendre la relève. C’est le talent qui apporte les structures. Il faut seulement promouvoir ces talents et leur donner leur chance. Ainsi vous vous rendrez compte qu’en dehors de Tiken Jah et d’Alpha Blondy, il y a des gens qui peuvent faire mieux, qui ont besoin d’être encouragés et accompagnés. D’ailleurs, c’est pourquoi dans une période aussi difficile, nous revenons pour prendre notre place afin d’aider ces personnes talentueuses. Dans toute activité, il faut la relève et Tiken et Alpha peuvent apporter les structures comme leur contribution. C’est à eux de voir ! On l’a vu avec Akon qui a pris ces jeunes Nigérians ‘’2 face’’. Il leur a donné un coup de main et aujourd’hui, ils sont des sommités internationales. Ça peut se faire dans le milieu du reggae avec des personnes comme Alpha et Tiken qui ont des moyens et qui connaissent des circuits pour aider la génération montante à aller sur les plateaux internationaux.
Qu’est-ce qui vous a motivé à distribuer le single ‘’Il faut pardonner’’ de Waby Spider ?
Quand Waby Spider avec qui j’ai travaillé depuis mes débuts dans le show-biz a proposé son projet de single qui est sa contribution à ramener la paix en Côte d’ Ivoire, nous n’avons pas hésité. Chaque fois que le pays a connu ‘’une catastrophe’’, il a produit un album ou un single. C’est un visionnaire que les Ivoiriens méconnaissent. Il avait prévenu le coup d’Etat dans l’un de ses disques. Il avait parlé de réconciliation et de paix. Pour moi, il est important que nous puissions rappeler à la Nation, toutes les actions que Waby Spider a posées à partir de sa musique que nous compilons dans un best-of, en plus de son single. Waby Spider n’a pas changé, il n’a pas varié. C’est normal que nous soyons à ses côtés pour l’accompagner.
En dehors des albums de Betika et de Waby, quels sont les artistes dont vous assurez la distribution ?
Nous sommes en train de préparer le Single de ‘’Espoir 2000’’, Béatrice Gnoupalé. Aujourd’hui, nous avons une dizaine d’artistes que nous avons mis en studio et qui vont bientôt finir. Il y a Waiper Saberty qui a fait un nouvel album et nous sommes en train de négocier la nouvelle compile des Woody. Tous les featuring d’Espoir 2000 nous les avons mis sur un support. Un catalogue est en train de prendre forme et va être bientôt mis sur le marché. C’est vrai que dans le milieu de la musique, la vente de disques est en difficulté mais ce n’est pas pour autant que nous allons baisser les bras. Nous continuons de travailler. Nous espérons que le milieu va être assaini et connaîtra ses lettres de noblesse.
Afrique prestige distribution est votre nouvelle structure. Dans quel domaine intervient-elle ?
‘’Afrique prestige distribution ‘’ n’est pas essentiellement reliée à la musique. C’est une structure qui a en son sein plusieurs compartiments, notamment la musique et le cinéma. Nous avons sorti le film de Clémentine Papoué qui est « Amassaoua 1», le «N° 2 » est en montage. « Afrique prestige production », fait également la promotion des artistes chrétiens (CD, films, livres, tableaux, etc.). Un secteur en manque de promotion. Nous avons en Côte d’Ivoire, des producteurs et des maisons de distribution, mais il n’existe aucune maison de production artistique. Parce que la promotion est coûteuse que la production. Il y a des œuvres de très bonne facture mais qui sont mort-nées. Il y a des personnes qui sont talentueuses mais ignorées. C’est du gaspillage. Nous ne voulons pas que ceux qui ont du talent deviennent des ignorants. Nous allons démarrer la formation dans le cinéma, le théâtre, la lecture de la musique et associer les autorités compétentes à cette école de formation pour que cela puisse profiter à tout le monde du show-biz.
Pourquoi avez-vous laissé toutes ces structures (SOS Promotion, King production) pour Afrique prestige distribution ?
‘’King Production’’ n’a rien à avoir avec ‘’SOS Production’’. A ‘’SOS Production’’, j’étais propriétaire à près de 80% et les 20 % pour d’autres partenaires. Quand nous avons décroché des marchés comme celui de COMAC (les élections tournantes de Miss dans la ville d’Abidjan) j’ai compris que le milieu avait besoin de ressources financières et que les moyens que j’avais n’étaient pas suffisants pour faire le travail que je devais réaliser. Aucune banque ne m’a aidé. C’est sur fonds propres que je travaille. Ce n’est pas évident. C’est un gros problème que le ministère de la Culture doit régler. Parce que dans certains pays développés, la banque fait des préfinancements aux artistes, préfinance des maisons de disques comme la nôtre. Ailleurs, les ministères aident les maisons de disque. Mais ici en Côte d’Ivoire, c’est un langage que même les banquiers ne comprennent pas. Je me suis dit que si je dois attendre l’Etat, je passerai des années à attendre. Alors, je me suis reconverti en homme d’affaires pour avoir des structures qui vont soutenir la maison de disque.
Vous avez été récemment mis en cause dans une affaire qui vous opposerait à un collectif d’artistes qui aurait déposé une plainte contre vous, alors que vous étiez directeur de King Production. Quelle est votre version des faits ?
A ce sujet, je ne voudrais pas rentrer dans la polémique. Et je ne suis pas étonné de ces attaques. Ce sont des choses que je vis au quotidien. Je peux vous rassurer que jamais un collectif d’artistes ne m’a convoqué devant un quelconque tribunal. Je n’ai jamais reçu de plainte. J’ai été le directeur général de ‘’King production ‘’ j’en suis parti en rendant ma démission. ‘’King Production’’ a ses propriétaires. Quand les patrons de ‘’King Production’’ m’ont appelé pour me dire « on a confiance en toi, c’est toi qui peut conduire cette entreprise », je leur ai répondu « pour avoir côtoyé des gens dans ce milieu pendant longtemps, je souhaite qu’on puisse dissocier la comptabilité de ‘’King Production’’ à mon travail. Car, je ne voudrais pas qu’on me colle une mauvaise gestion ou quoi que ce soit. Je suis donc en paix avec moi-même. Les droits de ces artistes sont à ‘’King Production’’, chez les propriétaires de ‘’King Production’’. Quand j’ai rendu ma démission, il y a eu après moi trois (3)directeurs généraux. Pourquoi, c’est moi qu’on cite ? Je comprends, ce sont de petites choses. Je me mets au-dessus de tout cela. Je suis en paix avec les artistes.
Nous sommes en 2013, quels sont vos vœux pour la Côte d’Ivoire ?
Je pourrais dire trois choses. La première, c’est la paix pour la Côte d’Ivoire. La deuxième, je souhaite que les cœurs soient cicatrisés. Si on ne pardonne pas, on n’aura pas la paix. Nous ne pouvons retrouver la paix que si nos cœurs sont débarrassés de toutes les douleurs, de toutes les rancunes, de toutes les méchancetés, de toutes sortes d’hypocrisie. Et la dernière des choses, pour que nous soyons un pays émergent, il faut se former. Que la connaissance soit le socle de notre émancipation. Parce que si dans une nation 80% de la population est ignorante, vous aurez des guerres, vous aurez ce qu’on a vécu.
Réalisé par Ben T. et AK
Parlez-nous de votre expérience dans le milieu du show-biz ?
Tout jeune à l’époque, j’avais créé ‘’SOS Promotion’’ qui s’occupait du show-biz. Je m’étais rendu compte que la promotion souffrait, comme elle souffre encore aujourd’hui. Les artistes peinaient à avoir un producteur et à se vendre correctement. Avec cette structure, j’ai pu avoir pour la toute première fois le contrat de Marlboro Music qui faisait ses premiers pas. J’ai eu à gérer des artistes dont Kéké Kassiri, Antoinette Allany, Rap Keny. Mais, je me suis toujours fait discret parce que je ne suis pas entré dans ce milieu par nécessité mais par amour. En dehors du show-biz et à coté de ‘’SOS Promotion’’, j’avais ‘’Général communication ivoirienne’’ qui organisait les élections Miss Côte d’Ivoire. À l’époque, c’était le Comac et je collaborais avec Paul Dokui qui en était l’initiateur et Claude Tamo le présentateur.
Vous êtes un passionné de la musique reggae, d’où vous vient cet amour pour cette musique?
J’aime la musique en général, celle qui construit, instruit et rappelle à l’ordre parce que le sens essentiel de la musique, ce n’est pas seulement de nous égayer mais de nous éduquer. Et très jeune, l’une des premières musiques qui s’est démarquée dans la formation, l’éducation, dans l’éveil des consciences a été la musique reggae. Donc la musique reggae est un vieil amour.
Que pensez-vous de la musique produite par les Dj qui est en vogue en ce moment ?
Dans la musique, il y a plusieurs aspects. Il y a la musique qui éveille les consciences, et celle qui égaye. Je crois que la musique des DJ a besoin d’être améliorée. Aujourd’hui, elle a ses notes, mais elle a besoin d’être construite. Dans toute chose, il faut aller à la formation. Ils ont le talent, mais il faut que cette musique soit agrémentée par la connaissance qui fera d’elle une musique qu’on pourrait, peut-être, exportér, donc une musique qui va rentrer dans toute sa noblesse. La musique, c’est de l’art. Et l’art n’est pas quelque chose de décousu. C’est quelque chose de constructif qui s’améliore au fil du temps et qui est évolutif.
Partagez-vous l’idée que le reggae ivoirien est en perte de vitesse ?
Je ne peux pas dire que le reggae est en perte de vitesse en Côte d’Ivoire. Parce que nous avons connu près de dix (10) ans de crise. Des structures qui devraient aider les personnes à s’exporter et à se développer étaient en stand-by. Maintenant que Dieu nous ramène la paix, nous pensons qu’il y a de la matière pour que des personnes, en dehors d’Alpha Blondy et de Tiken Jah, puissent prendre la relève. C’est le talent qui apporte les structures. Il faut seulement promouvoir ces talents et leur donner leur chance. Ainsi vous vous rendrez compte qu’en dehors de Tiken Jah et d’Alpha Blondy, il y a des gens qui peuvent faire mieux, qui ont besoin d’être encouragés et accompagnés. D’ailleurs, c’est pourquoi dans une période aussi difficile, nous revenons pour prendre notre place afin d’aider ces personnes talentueuses. Dans toute activité, il faut la relève et Tiken et Alpha peuvent apporter les structures comme leur contribution. C’est à eux de voir ! On l’a vu avec Akon qui a pris ces jeunes Nigérians ‘’2 face’’. Il leur a donné un coup de main et aujourd’hui, ils sont des sommités internationales. Ça peut se faire dans le milieu du reggae avec des personnes comme Alpha et Tiken qui ont des moyens et qui connaissent des circuits pour aider la génération montante à aller sur les plateaux internationaux.
Qu’est-ce qui vous a motivé à distribuer le single ‘’Il faut pardonner’’ de Waby Spider ?
Quand Waby Spider avec qui j’ai travaillé depuis mes débuts dans le show-biz a proposé son projet de single qui est sa contribution à ramener la paix en Côte d’ Ivoire, nous n’avons pas hésité. Chaque fois que le pays a connu ‘’une catastrophe’’, il a produit un album ou un single. C’est un visionnaire que les Ivoiriens méconnaissent. Il avait prévenu le coup d’Etat dans l’un de ses disques. Il avait parlé de réconciliation et de paix. Pour moi, il est important que nous puissions rappeler à la Nation, toutes les actions que Waby Spider a posées à partir de sa musique que nous compilons dans un best-of, en plus de son single. Waby Spider n’a pas changé, il n’a pas varié. C’est normal que nous soyons à ses côtés pour l’accompagner.
En dehors des albums de Betika et de Waby, quels sont les artistes dont vous assurez la distribution ?
Nous sommes en train de préparer le Single de ‘’Espoir 2000’’, Béatrice Gnoupalé. Aujourd’hui, nous avons une dizaine d’artistes que nous avons mis en studio et qui vont bientôt finir. Il y a Waiper Saberty qui a fait un nouvel album et nous sommes en train de négocier la nouvelle compile des Woody. Tous les featuring d’Espoir 2000 nous les avons mis sur un support. Un catalogue est en train de prendre forme et va être bientôt mis sur le marché. C’est vrai que dans le milieu de la musique, la vente de disques est en difficulté mais ce n’est pas pour autant que nous allons baisser les bras. Nous continuons de travailler. Nous espérons que le milieu va être assaini et connaîtra ses lettres de noblesse.
Afrique prestige distribution est votre nouvelle structure. Dans quel domaine intervient-elle ?
‘’Afrique prestige distribution ‘’ n’est pas essentiellement reliée à la musique. C’est une structure qui a en son sein plusieurs compartiments, notamment la musique et le cinéma. Nous avons sorti le film de Clémentine Papoué qui est « Amassaoua 1», le «N° 2 » est en montage. « Afrique prestige production », fait également la promotion des artistes chrétiens (CD, films, livres, tableaux, etc.). Un secteur en manque de promotion. Nous avons en Côte d’Ivoire, des producteurs et des maisons de distribution, mais il n’existe aucune maison de production artistique. Parce que la promotion est coûteuse que la production. Il y a des œuvres de très bonne facture mais qui sont mort-nées. Il y a des personnes qui sont talentueuses mais ignorées. C’est du gaspillage. Nous ne voulons pas que ceux qui ont du talent deviennent des ignorants. Nous allons démarrer la formation dans le cinéma, le théâtre, la lecture de la musique et associer les autorités compétentes à cette école de formation pour que cela puisse profiter à tout le monde du show-biz.
Pourquoi avez-vous laissé toutes ces structures (SOS Promotion, King production) pour Afrique prestige distribution ?
‘’King Production’’ n’a rien à avoir avec ‘’SOS Production’’. A ‘’SOS Production’’, j’étais propriétaire à près de 80% et les 20 % pour d’autres partenaires. Quand nous avons décroché des marchés comme celui de COMAC (les élections tournantes de Miss dans la ville d’Abidjan) j’ai compris que le milieu avait besoin de ressources financières et que les moyens que j’avais n’étaient pas suffisants pour faire le travail que je devais réaliser. Aucune banque ne m’a aidé. C’est sur fonds propres que je travaille. Ce n’est pas évident. C’est un gros problème que le ministère de la Culture doit régler. Parce que dans certains pays développés, la banque fait des préfinancements aux artistes, préfinance des maisons de disques comme la nôtre. Ailleurs, les ministères aident les maisons de disque. Mais ici en Côte d’Ivoire, c’est un langage que même les banquiers ne comprennent pas. Je me suis dit que si je dois attendre l’Etat, je passerai des années à attendre. Alors, je me suis reconverti en homme d’affaires pour avoir des structures qui vont soutenir la maison de disque.
Vous avez été récemment mis en cause dans une affaire qui vous opposerait à un collectif d’artistes qui aurait déposé une plainte contre vous, alors que vous étiez directeur de King Production. Quelle est votre version des faits ?
A ce sujet, je ne voudrais pas rentrer dans la polémique. Et je ne suis pas étonné de ces attaques. Ce sont des choses que je vis au quotidien. Je peux vous rassurer que jamais un collectif d’artistes ne m’a convoqué devant un quelconque tribunal. Je n’ai jamais reçu de plainte. J’ai été le directeur général de ‘’King production ‘’ j’en suis parti en rendant ma démission. ‘’King Production’’ a ses propriétaires. Quand les patrons de ‘’King Production’’ m’ont appelé pour me dire « on a confiance en toi, c’est toi qui peut conduire cette entreprise », je leur ai répondu « pour avoir côtoyé des gens dans ce milieu pendant longtemps, je souhaite qu’on puisse dissocier la comptabilité de ‘’King Production’’ à mon travail. Car, je ne voudrais pas qu’on me colle une mauvaise gestion ou quoi que ce soit. Je suis donc en paix avec moi-même. Les droits de ces artistes sont à ‘’King Production’’, chez les propriétaires de ‘’King Production’’. Quand j’ai rendu ma démission, il y a eu après moi trois (3)directeurs généraux. Pourquoi, c’est moi qu’on cite ? Je comprends, ce sont de petites choses. Je me mets au-dessus de tout cela. Je suis en paix avec les artistes.
Nous sommes en 2013, quels sont vos vœux pour la Côte d’Ivoire ?
Je pourrais dire trois choses. La première, c’est la paix pour la Côte d’Ivoire. La deuxième, je souhaite que les cœurs soient cicatrisés. Si on ne pardonne pas, on n’aura pas la paix. Nous ne pouvons retrouver la paix que si nos cœurs sont débarrassés de toutes les douleurs, de toutes les rancunes, de toutes les méchancetés, de toutes sortes d’hypocrisie. Et la dernière des choses, pour que nous soyons un pays émergent, il faut se former. Que la connaissance soit le socle de notre émancipation. Parce que si dans une nation 80% de la population est ignorante, vous aurez des guerres, vous aurez ce qu’on a vécu.
Réalisé par Ben T. et AK