Le Président Alassane Ouattara a prononcé le 31 décembre dernier, un discours fort prometteur et encourageant encourageant la nation, à plus de confiance dans son programme de gouvernement. « Cette année, l’espoir l’emporte très largement sur l’incertitude car notre pays se porte mieux. Il suffit de regarder le chemin parcouru au plan de la consolidation de nos institutions, de la situation économique et sécuritaire ainsi que du point de vue de la cohésion nationale », s’était-il exclamé. Si dans son contenu, ce discours s’est voulu rassurant. Mais grande fut la surprise des populations qui s’est réveillée jeudi dernier avec une augmentation des prix du gaz domestique et de l’essence sans plomb. Initialement fixé à 774 Fcfa, le prix de ce carburant est passé à 792 Fcfa. Quant à la bouteille du gaz butane de 6 kg (B6), elle est passée de 1800 Fcfa à 2000 Fcfa. La bombonne de 12 kg subit aussi une modification de prix, passant de 4000 à 5200 Fcfa. La bouteille de gaz de 28 kg (B28) qui était vendue 9000 F est maintenant à 18535 Fcfa. Selon Diaby Ibrahim, Directeur général des hydrocarbures, la récente augmentation du prix du carburant et du gaz, ne doit pas être vue comme une méprise du gouvernement ivoirien vis-à-vis des consommateurs. Paradoxe des paradoxes. Car malheureusement ces hausses interviennent en début de cette année, au sortir des fêtes de fin d’année, et surtout que le pays célébrait l’atteinte du point d’achèvement Ppte et du financement de 4000 milliards Fcfa du Pnd (Programme national de développement). Avec ces derniers revirements, les Ivoiriens se demandent quand est ce qu’ils pourront bénéficier des retombées des mannes financières ? Malgré les assurances du gouvernement, les consommateurs sont convaincus que cette nième augmentation du prix du carburant et du gaz, influera en hausse sur le panier de la ménagère.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio