Sans délivrer un carton jaune à ses troupes, le chef suprême des Armées a enjoint, samedi, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire de « mieux faire » cette année.
La traditionnelle cérémonie annuelle de présentation des vœux au président de la République s’est déroulée dans la journée de samedi, au Palais présidentiel, au Plateau. Comme à l’accoutumée, la rencontre du chef suprême des Armées avec les chefs de commandements militaires et par-militaires a été ponctuée de fermes instructions. Les ordres du chef de l’Etat convergent vers l’unification effective des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), la discipline militaire, le succès des armes contre les tentatives de déstabilisation. Il n’a pas occulté la protection civile, relativement au drame survenu au Plateau le 1er janvier. Ainsi, pour Alassane Ouattara « la gestion sécuritaire des grands manifestations et rassemblements humains doit être améliorée afin d’épargner des pertes en vie humaine comme celles enregistrées dans la nuit du nouvel an». Il a exhorté ses hommes à « redoubler de vigilance au regard de l’immensité du travail à accomplir ».
En dépit de la fausse note de la bousculade du Plateau et des attaques qu’ont subies les troupes, le président a « noté avec satisfaction les efforts déployés (par les Frci) en matière de promotion d’éthique militaire et de discipline pour amener (leurs) hommes à observer les valeurs cardinales d’une armée moderne et à s’adapter au nouvel environnement qui prévaut dans notre pays.» L’armée, selon sa principale observation, n’a pas failli sur toute la ligne. A preuve, il a tiré son chapeau au chef d’état-major général des Frci, Soumaïla Bakayoko. « Je voudrais vous féliciter et encourager, l’a-t-il honoré, pour avoir su contenir les différentes menaces et atteintes à la sûreté de l’Etat ». Mais c’est sans donner dans l’autosatisfaction sans réserve que le chef suprême des armées a attiré l’attention des troupes sur ce « beaucoup (qui) reste à faire ». Il a notamment mis le doigt sur les fléaux du grand banditisme et le racket à éradiquer. « De même, citera Alassane Ouattara, des personnes en armes occupent illégalement des forêts classées et des aires protégées, d’autres encore occupent des immeubles à caractère public ou privé ». La sécurité doit rimer avec l’arrêt de ces occupations illégales, des actes de terrorisme comme les enlèvements d’enfants, des agressions de sites stratégiques et autres violences. « Il faut donc y mettre un terme », a ordonné le chef de l’Etat, qui dit ne pas douter de la capacité de son armée à protéger les biens et les personnes. Ceci dit, « l’année 2013 doit être l’année de la normalisation » tant elle exigera de l’Armée « plus d’efforts ». Sans faux-fuyant, il l’a enjointe de « à mieux faire, malgré les progrès substantiels constatés.»
Des chantiers attendent le gouvernement dans l’amélioration de la situation sécuritaire. Entre autres travaux à réaliser, le président a cité l’achèvement du plan d’actions du secteur de sécurité après l’adoption en 2012 de la stratégie, l’accélération de l’opération désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). Ensuite, le chef de l’Etat se propose de sortir de l’oisiveté les jeunes qui se sont familiarisés au maniement des armes. Il compte procéder au toilettage des textes législatifs règlementaires en vue de réorganiser les forces armées, la police nationale et les autres forces paramilitaires. Ces projets une fois réalisés devraient permettre, espère le président, de moderniser l’armée, renforcer les capacités des ressources humaines militaires et intégrer dans les casernes les nouveaux métiers et les concepts du management.
Bidi Ignace
La traditionnelle cérémonie annuelle de présentation des vœux au président de la République s’est déroulée dans la journée de samedi, au Palais présidentiel, au Plateau. Comme à l’accoutumée, la rencontre du chef suprême des Armées avec les chefs de commandements militaires et par-militaires a été ponctuée de fermes instructions. Les ordres du chef de l’Etat convergent vers l’unification effective des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), la discipline militaire, le succès des armes contre les tentatives de déstabilisation. Il n’a pas occulté la protection civile, relativement au drame survenu au Plateau le 1er janvier. Ainsi, pour Alassane Ouattara « la gestion sécuritaire des grands manifestations et rassemblements humains doit être améliorée afin d’épargner des pertes en vie humaine comme celles enregistrées dans la nuit du nouvel an». Il a exhorté ses hommes à « redoubler de vigilance au regard de l’immensité du travail à accomplir ».
En dépit de la fausse note de la bousculade du Plateau et des attaques qu’ont subies les troupes, le président a « noté avec satisfaction les efforts déployés (par les Frci) en matière de promotion d’éthique militaire et de discipline pour amener (leurs) hommes à observer les valeurs cardinales d’une armée moderne et à s’adapter au nouvel environnement qui prévaut dans notre pays.» L’armée, selon sa principale observation, n’a pas failli sur toute la ligne. A preuve, il a tiré son chapeau au chef d’état-major général des Frci, Soumaïla Bakayoko. « Je voudrais vous féliciter et encourager, l’a-t-il honoré, pour avoir su contenir les différentes menaces et atteintes à la sûreté de l’Etat ». Mais c’est sans donner dans l’autosatisfaction sans réserve que le chef suprême des armées a attiré l’attention des troupes sur ce « beaucoup (qui) reste à faire ». Il a notamment mis le doigt sur les fléaux du grand banditisme et le racket à éradiquer. « De même, citera Alassane Ouattara, des personnes en armes occupent illégalement des forêts classées et des aires protégées, d’autres encore occupent des immeubles à caractère public ou privé ». La sécurité doit rimer avec l’arrêt de ces occupations illégales, des actes de terrorisme comme les enlèvements d’enfants, des agressions de sites stratégiques et autres violences. « Il faut donc y mettre un terme », a ordonné le chef de l’Etat, qui dit ne pas douter de la capacité de son armée à protéger les biens et les personnes. Ceci dit, « l’année 2013 doit être l’année de la normalisation » tant elle exigera de l’Armée « plus d’efforts ». Sans faux-fuyant, il l’a enjointe de « à mieux faire, malgré les progrès substantiels constatés.»
Des chantiers attendent le gouvernement dans l’amélioration de la situation sécuritaire. Entre autres travaux à réaliser, le président a cité l’achèvement du plan d’actions du secteur de sécurité après l’adoption en 2012 de la stratégie, l’accélération de l’opération désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr). Ensuite, le chef de l’Etat se propose de sortir de l’oisiveté les jeunes qui se sont familiarisés au maniement des armes. Il compte procéder au toilettage des textes législatifs règlementaires en vue de réorganiser les forces armées, la police nationale et les autres forces paramilitaires. Ces projets une fois réalisés devraient permettre, espère le président, de moderniser l’armée, renforcer les capacités des ressources humaines militaires et intégrer dans les casernes les nouveaux métiers et les concepts du management.
Bidi Ignace