«La politique de la chaise vide est toujours préjudiciable à celui qui la pratique. Pour dire les choses simplement, on peut obtenir beaucoup en acceptant de se rencontrer et de se parler. Malgré la méfiance ou les a priori, nous devons accepter de nous parler d’échanger, de discuter. C’est ainsi que l’on peut briser le mur de la méfiance et asseoir durablement les bases de l’unité nationale et de la cohésion sociale». Telle est la substance de l’adresse du Premier ministre Daniel Kablan Duncan à une délégation du Front Population Ivoirien (FPI) à laquelle il a accordé une audience hier vendredi 18 janvier 2012 à la primature au Plateau. Pour lui, l’écueil qui oppose le gouvernement au FPI quant à la gestion de la vie politique de la nation réside dans une divergence d’approche du dialogue politique. Car, soutient-il, le gouvernement avait estimé que les préoccupations des partis d’opposition se rejoignaient, d’où la mise en place du Cadre Permanent de Dialogue (CPD) qui inclut tous les partis d’opposition. Tandis que le FPI, réclame à lui seul un dialogue direct avec les autorités. Pour ce faire, poursuit le Premier ministre, le gouvernement a bien voulu donner encore une fois une chance à l’apaisement du climat politique en montrant sa disponibilité pour le dialogue direct, d’où la rencontre de ce jour.
Quant à la délégation du FPI forte de six membres et conduite par son Président intérimaire, Sylvain Miaka Ouretto, elle a réaffirmé sa volonté à aller à la table de discussion avec les autorités. Le président du FPI a justifié le refus de son organisation politique au dialogue avec le pouvoir dans le cadre du CPD, parce qu’il estime que son parti a des revendications spéciales et doit par conséquent avoir un traitement particulier de la part du gouvernement. «Nous sommes d’accord pour que les rencontres se poursuivent et que chacune des parties exprime sa bonne foi. La rencontre de ce jour a été enrichissante et nous repartons satisfaits. Car, nous avons convenu de la mise en place d’un groupe de travail entre le FPI et le gouvernement qui sera formalisé lundi prochain. Et nous nous donnons 10 jours pour parvenir aux premières conclusions. Nous pensons que ce groupe de travail permettra la satisfaction des préoccupations majeures du FPI qui s’articulent autour de quatre axes. Notamment, les questions sécuritaires, l’état de droit, le jeu démocratique et la réconciliation nationale», a souhaité le porte- parole de la délégation du FPI, Sébastien Danon Djédjé au sortir de l’audience avec le Premier ministre. Notons qu’outre le président du FPI, Sylvain Miaka Ouretto et le ministre Dano Djédjé, MM. Michel Amani N’guessan, Ettien Amoakon, Gboagnon Séry et Kodjo Richard faisaient partie de la délégation du FPI.
L.Barro
Quant à la délégation du FPI forte de six membres et conduite par son Président intérimaire, Sylvain Miaka Ouretto, elle a réaffirmé sa volonté à aller à la table de discussion avec les autorités. Le président du FPI a justifié le refus de son organisation politique au dialogue avec le pouvoir dans le cadre du CPD, parce qu’il estime que son parti a des revendications spéciales et doit par conséquent avoir un traitement particulier de la part du gouvernement. «Nous sommes d’accord pour que les rencontres se poursuivent et que chacune des parties exprime sa bonne foi. La rencontre de ce jour a été enrichissante et nous repartons satisfaits. Car, nous avons convenu de la mise en place d’un groupe de travail entre le FPI et le gouvernement qui sera formalisé lundi prochain. Et nous nous donnons 10 jours pour parvenir aux premières conclusions. Nous pensons que ce groupe de travail permettra la satisfaction des préoccupations majeures du FPI qui s’articulent autour de quatre axes. Notamment, les questions sécuritaires, l’état de droit, le jeu démocratique et la réconciliation nationale», a souhaité le porte- parole de la délégation du FPI, Sébastien Danon Djédjé au sortir de l’audience avec le Premier ministre. Notons qu’outre le président du FPI, Sylvain Miaka Ouretto et le ministre Dano Djédjé, MM. Michel Amani N’guessan, Ettien Amoakon, Gboagnon Séry et Kodjo Richard faisaient partie de la délégation du FPI.
L.Barro