Le gouvernement par l’entremise du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan et certains de ses collaborateurs dont le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko ainsi que le ministre du Plan et du développement, Mabri Toikeusse, a échangé, hier à la primature avec une délégation du Front populaire ivoirien(FPI), conduite par le président de ce parti, Miaka Ouretto. Cette réunion, explique le Premier ministre, est destinée à ouvrir plus grandement l’horizon de la consolidation du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition.
Le chef du gouvernement a reconnu à cette occasion qu’il y a eu des avancées relativement aux préoccupations évoquées dans le cadre du dialogue avec les partis membres du Cadre permanent de dialogue(CPD). A ce sujet, il a expliqué que les discussions ont conduit le gouvernement à s’engager à apporter un appui financier forfaitaire aux partis membres du CPD comme contribution à leur fonctionnement et pour leur participation éventuelle aux élections locales. Il a ajouté que dans le souci d’ouverture en direction de l’opposition, le gouvernement est réceptif à la proposition de décalage de la date des élections régionales et municipales. Ce qui va selon lui, induire un décalage de la date de dépôt des candidatures. Et d’ajouter que le principe du report étant acquis, la nouvelle date sera fixée après concertation avec la Commission électorale indépendante(CEI). Le Premier ministre a par ailleurs signifié au FPI que des avancées ont été obtenues consécutivement aux trois axes assignés par le chef de l’Etat à l’action gouvernementale. Dans son message d’introduction, Miaka Oureto a félicité le gouvernement pour les performances réalisées, et ce en dépit des effets de la crise.
Il a émis le v?u de voir la paix et la concorde revenir rapidement parce que soutient-il, tant qu’il n’y a pas de paix, les investisseurs et les bonnes volontés auront peur de venir en Côte d’Ivoire. Pour cela, il a souhaité que Dieu touche le cœur de tous pour que la fraternité et l’amitié règnent. Miaka Oureto a réitéré l’engagement du FPI à aller au dialogue. « Il le faut pour qu’on se mette d’accord sur ce qui paraît l’essentiel pour la Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé. Au terme d’une rencontre de plus de deux heures d’horloge, Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du FPI, qui s’est exprimé au nom de la délégation, a reconnu que les échanges ont été enrichissants. Il a annoncé la mise en place d’un groupe de travail entre le gouvernement et le FPI. Cela, explique-t-il, compte tenu des préoccupations de leur formation politique. Pour ce qui est de cette rencontre qu’on peut assimiler au dialogue direct demandé par le FPI, le porte-parole du parti à la rose indique que la délégation repart satisfaite. A la question de savoir si le FPI participera aux futures joutes électorales locales, il a précisé que c’est au terme des dix jours qu’ils ont pour les conclusions des travaux que son parti avisera. Outre Miaka Oureto et Dano Djédjé, la délégation du FPI comprenait bien de cadors de ce parti : Sery Bagnon, Kodjo Richard, Amani N’guessan.
Coulibaly Zoumana
Le chef du gouvernement a reconnu à cette occasion qu’il y a eu des avancées relativement aux préoccupations évoquées dans le cadre du dialogue avec les partis membres du Cadre permanent de dialogue(CPD). A ce sujet, il a expliqué que les discussions ont conduit le gouvernement à s’engager à apporter un appui financier forfaitaire aux partis membres du CPD comme contribution à leur fonctionnement et pour leur participation éventuelle aux élections locales. Il a ajouté que dans le souci d’ouverture en direction de l’opposition, le gouvernement est réceptif à la proposition de décalage de la date des élections régionales et municipales. Ce qui va selon lui, induire un décalage de la date de dépôt des candidatures. Et d’ajouter que le principe du report étant acquis, la nouvelle date sera fixée après concertation avec la Commission électorale indépendante(CEI). Le Premier ministre a par ailleurs signifié au FPI que des avancées ont été obtenues consécutivement aux trois axes assignés par le chef de l’Etat à l’action gouvernementale. Dans son message d’introduction, Miaka Oureto a félicité le gouvernement pour les performances réalisées, et ce en dépit des effets de la crise.
Il a émis le v?u de voir la paix et la concorde revenir rapidement parce que soutient-il, tant qu’il n’y a pas de paix, les investisseurs et les bonnes volontés auront peur de venir en Côte d’Ivoire. Pour cela, il a souhaité que Dieu touche le cœur de tous pour que la fraternité et l’amitié règnent. Miaka Oureto a réitéré l’engagement du FPI à aller au dialogue. « Il le faut pour qu’on se mette d’accord sur ce qui paraît l’essentiel pour la Côte d’Ivoire », a-t-il conseillé. Au terme d’une rencontre de plus de deux heures d’horloge, Dano Djédjé, secrétaire général adjoint du FPI, qui s’est exprimé au nom de la délégation, a reconnu que les échanges ont été enrichissants. Il a annoncé la mise en place d’un groupe de travail entre le gouvernement et le FPI. Cela, explique-t-il, compte tenu des préoccupations de leur formation politique. Pour ce qui est de cette rencontre qu’on peut assimiler au dialogue direct demandé par le FPI, le porte-parole du parti à la rose indique que la délégation repart satisfaite. A la question de savoir si le FPI participera aux futures joutes électorales locales, il a précisé que c’est au terme des dix jours qu’ils ont pour les conclusions des travaux que son parti avisera. Outre Miaka Oureto et Dano Djédjé, la délégation du FPI comprenait bien de cadors de ce parti : Sery Bagnon, Kodjo Richard, Amani N’guessan.
Coulibaly Zoumana