Abidjan – La société africaine d’exploration et d’exploitation minière, Randgold Resources prône l’élaboration d’un code minier qui soit attractif pour les investisseurs en Afrique et dans le cas d’espèce en Côte d’Ivoire où elle souhaite étendre ses activités avec la délivrance d’autres permis, en vue de contribuer plus efficacement au développement du pays et pour le bonheur des communautés locales.
Lors d’une conférence de presse tenue samedi à Abidjan en vue de présenter le bilan 2012 et les perspectives pour cette année, le directeur exécutif de Randgold Resources, Dr Mark Bristow s’est réjoui du projet concernant la nouvelle législation en la matière, affirmant la disponibilité du groupe à accompagner l’Etat, les communautés et les sociétés concernées dans le sens d’un partenariat gagnant – gagnant.
Selon lui, il est de la responsabilité des gouvernements de fournir une plateforme qui facilite les affaires, de fournir ou inciter le développement des infrastructures, d’élaborer un code minier propice à la stabilité fiscale et à la bonne gouvernance, et de faciliter le libre transfert des devises étant donné que les fonds investis sont empruntés sur les marchés internationaux. Les sociétés minières, investisseurs, employés et communautés ont également leur part de responsabilités pour assurer le développement du secteur, dit-il.
Mettant l’accent sur la mine d’or de Tongon (découvert sur le permis de Niellé) qui constitue à ce jour le site principal de leurs activités, Dr Bristow a fait savoir que les résultats y sont quelque peu en deçà des attentes à cause de plusieurs contingences. Il s’agit surtout de problèmes liés aux fréquentes coupures d’électricité et fluctuations de voltage qui impactent négativement sur la disponibilité de l’usine de traitement et la récupération, ainsi que l’optimisation du circuit de flottation et du concentré.
Des actions sont en train d’être mises en œuvre pour résoudre ces différents problèmes, a-t-il noté, précisant qu’à la fin janvier, l’usine de Tongon devrait tourner à 100% de sa capacité, après l’incendie qui a ravagé les deux circuits de broyage le 24 décembre. En outre, d’autres opportunités pour l’exploration ont été découvertes à Tongon.
« Malgré plusieurs revers, la mine a produit 210.000 onces d’or en 2012 », a expliqué Dr Bristow. Il a souligné que Randgold Resources qui explore à ce jour cinq permis (Niellé, Boundiali, Mankono, Kouassi-Datékro, Dabakala) a obtenu deux nouvelles acquisitions (Diaouala, Fapoha) et formulé huit nouvelles demandes de permis en vue de consolider son expansion dans le nord ivoirien.
La contribution de Tongon sur l’économie ivoirienne, depuis son début en 2010 jusqu’au dernier trimestre 2012 est de 0.37 milliards de dollars (un dollar = 500 FCFA). De plus, la société s’est engagée dans un processus de développement durable à travers le respect des normes nationales et internationales de gestion de l’environnement.
Dans son volet RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise), Randglod Resources a construit des infrastructures sociocommunautaires et initie également des actions sociales au profit des riverains, en termes de soin de santé primaire, éducation de base, eau potable, sécurité alimentaire, développement économique, entre autres.
Abordant la question de l’emploi, Dr Mark Bristow a indiqué que la main d’œuvre totale de Tongon SA et contractuels sur le site est de 1.738 employés dont 93% sont des Ivoiriens, parmi lesquels se trouvent 76% de locaux (autochtones). En outre, la société est inscrite dans l’ivoirisation des cadres, a-t-il déclaré, appelant les nationaux formés dans divers domaines (finances, administration, mine) à s’y intéresser.
L’exploration minière a commencé en 1993 en Côte d’Ivoire. Un long processus s’est depuis déroulé jusqu’à la coulée du premier lingot d’or à Tongon et 2010 et l’ouverture officielle de la mine en 2011 par le Président de la République Alassane Ouattara qui veut faire du secteur, le deuxième pôle du développement du pays, a rappelé Dr Mark Bristow.
(AIP)
cmas
Lors d’une conférence de presse tenue samedi à Abidjan en vue de présenter le bilan 2012 et les perspectives pour cette année, le directeur exécutif de Randgold Resources, Dr Mark Bristow s’est réjoui du projet concernant la nouvelle législation en la matière, affirmant la disponibilité du groupe à accompagner l’Etat, les communautés et les sociétés concernées dans le sens d’un partenariat gagnant – gagnant.
Selon lui, il est de la responsabilité des gouvernements de fournir une plateforme qui facilite les affaires, de fournir ou inciter le développement des infrastructures, d’élaborer un code minier propice à la stabilité fiscale et à la bonne gouvernance, et de faciliter le libre transfert des devises étant donné que les fonds investis sont empruntés sur les marchés internationaux. Les sociétés minières, investisseurs, employés et communautés ont également leur part de responsabilités pour assurer le développement du secteur, dit-il.
Mettant l’accent sur la mine d’or de Tongon (découvert sur le permis de Niellé) qui constitue à ce jour le site principal de leurs activités, Dr Bristow a fait savoir que les résultats y sont quelque peu en deçà des attentes à cause de plusieurs contingences. Il s’agit surtout de problèmes liés aux fréquentes coupures d’électricité et fluctuations de voltage qui impactent négativement sur la disponibilité de l’usine de traitement et la récupération, ainsi que l’optimisation du circuit de flottation et du concentré.
Des actions sont en train d’être mises en œuvre pour résoudre ces différents problèmes, a-t-il noté, précisant qu’à la fin janvier, l’usine de Tongon devrait tourner à 100% de sa capacité, après l’incendie qui a ravagé les deux circuits de broyage le 24 décembre. En outre, d’autres opportunités pour l’exploration ont été découvertes à Tongon.
« Malgré plusieurs revers, la mine a produit 210.000 onces d’or en 2012 », a expliqué Dr Bristow. Il a souligné que Randgold Resources qui explore à ce jour cinq permis (Niellé, Boundiali, Mankono, Kouassi-Datékro, Dabakala) a obtenu deux nouvelles acquisitions (Diaouala, Fapoha) et formulé huit nouvelles demandes de permis en vue de consolider son expansion dans le nord ivoirien.
La contribution de Tongon sur l’économie ivoirienne, depuis son début en 2010 jusqu’au dernier trimestre 2012 est de 0.37 milliards de dollars (un dollar = 500 FCFA). De plus, la société s’est engagée dans un processus de développement durable à travers le respect des normes nationales et internationales de gestion de l’environnement.
Dans son volet RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise), Randglod Resources a construit des infrastructures sociocommunautaires et initie également des actions sociales au profit des riverains, en termes de soin de santé primaire, éducation de base, eau potable, sécurité alimentaire, développement économique, entre autres.
Abordant la question de l’emploi, Dr Mark Bristow a indiqué que la main d’œuvre totale de Tongon SA et contractuels sur le site est de 1.738 employés dont 93% sont des Ivoiriens, parmi lesquels se trouvent 76% de locaux (autochtones). En outre, la société est inscrite dans l’ivoirisation des cadres, a-t-il déclaré, appelant les nationaux formés dans divers domaines (finances, administration, mine) à s’y intéresser.
L’exploration minière a commencé en 1993 en Côte d’Ivoire. Un long processus s’est depuis déroulé jusqu’à la coulée du premier lingot d’or à Tongon et 2010 et l’ouverture officielle de la mine en 2011 par le Président de la République Alassane Ouattara qui veut faire du secteur, le deuxième pôle du développement du pays, a rappelé Dr Mark Bristow.
(AIP)
cmas