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Société Publié le lundi 21 janvier 2013 | APA

Le débrayage dans la fonction publique ivoirienne largement suivi

Les fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire ont entamé lundi une grève de 72 heures, largement suivie pour revendiquer la revalorisation salariale indiciaire de 150 points, un relèvement du taux de 50 à 100% des primes et indemnités de certains emplois, a constaté APA à Abidjan.

Les fonctionnaires, réunis au sein du collectif des Syndicats des fonctionnaires de Côte d'Ivoire (Cosyfoci) qui exigent également le relèvement des montants de l'allocation familiale, de l'indemnité de transport et de logement, ont largement respecté le mot d'ordre de grève.

De la Cité administrative en passant par l'immeuble de la fonction publique, au Plateau, le quartier administratif et des affaires d'Abidjan, les bureaux sont déserts.

‘'Nous sommes en train de réunir toutes les informations avant une déclaration du ministre de la fonction publique'', a indiqué à APA un membre du cabinet du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Gnamien Konan.

Les fonctionnaires avaient déposé le 11 janvier dernier, un préavis de grève pour décrier leurs conditions de vie et de travail.

Les discussions engagées le 16 janvier dernier par la tutelle ont échoué et le ministre Gnamien Konan a menacé de sanctions administratives les acteurs de cette grève.
Selon lui, les salaires des grévistes seront défalqués au prorata du nombre de jours, non travaillé.

‘'Les fonctionnaires ivoiriens estimés à 140 000 personnes, jouissent du droit de grève, mais ils ne doivent pas l'utiliser de façon intempestive pour faire pression et obtenir de l'Etat ce qu'il n'a pas'', a déclaré le ministre Gnamien Konan.

Après l'admission de la Côte d'Ivoire à l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) au moins de juin dernier, le front social est régulièrement en ébullition dans ce pays dont les dirigeants s'attèlent à œuvrer pour la paix et la sécurité d'une part et la relance économique d'autre part.

La profonde crise postélectorale a fait plus de 3000 morts de décembre 2010 à avril 2011, suite au refus de Laurent Gbagbo à reconnaitre la victoire de son challenger, Alassane Ouattara à l'issue de la présidentielle du 28 novembre 2010.



LS/cat/APA
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