Gagnoa – A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an, le préfet de région du Gôh et du département de Gagnoa, N’Zi Kanga Rémi, recevant ses administrés, mardi, a indiqué qu’au regard du comportement de ses administrés depuis la crise postélectorale, ceux-ci ont démontré qu’ils ont surmonté psychologiquement les dures épreuves de cette crise.
« Gagnoa est la région natale de Laurent Gbagbo et l’on pense que nous sommes tous ici plus fâchés que les autres, mais l’expérience que nous vivons nous démontre qu’ici à Gagnoa nous avons surmonté cela », a déclaré l'administrateur civil.
Le préfet a expliqué qu'au regard des nombreuses attaques de postes de police, de brigades de gendarmerie ou de positions des FRCI ailleurs, le département de Gagnoa n’a rien connu de tel parce que les populations se sont tôt inscrites dans une logique de paix et de réconciliation.
Par ailleurs, le préfet a informé les populations du démarrage imminent des auditions des victimes et des sachants initiées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). Il les a invitées à y prendre part et à accepter de dire ce qu’elles ont sur le cœur afin de contribuer à panser les plaies et renforcer la réconciliation nationale.
Le président résident du conseil général de Gagnoa, Marc Gbaka, porte-parole des élus du département, a auparavant indiqué la disposition d’esprit des populations et leurs élus à aller véritablement à la réconciliation.
« Nous sommes à la croisée des chemins. Et sur le chemin de la réconciliation, celui du progrès, cela demande beaucoup de courage et d’abnégation, car à Gagnoa il y a beaucoup à faire », a souligné M. Gbaka qui a mis sur la liste des priorités la question de la sécurité, « le vivre ensemble » et « les problèmes fonciers de plus en plus aigus ».
(AIP)
jmk/cmas
« Gagnoa est la région natale de Laurent Gbagbo et l’on pense que nous sommes tous ici plus fâchés que les autres, mais l’expérience que nous vivons nous démontre qu’ici à Gagnoa nous avons surmonté cela », a déclaré l'administrateur civil.
Le préfet a expliqué qu'au regard des nombreuses attaques de postes de police, de brigades de gendarmerie ou de positions des FRCI ailleurs, le département de Gagnoa n’a rien connu de tel parce que les populations se sont tôt inscrites dans une logique de paix et de réconciliation.
Par ailleurs, le préfet a informé les populations du démarrage imminent des auditions des victimes et des sachants initiées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR). Il les a invitées à y prendre part et à accepter de dire ce qu’elles ont sur le cœur afin de contribuer à panser les plaies et renforcer la réconciliation nationale.
Le président résident du conseil général de Gagnoa, Marc Gbaka, porte-parole des élus du département, a auparavant indiqué la disposition d’esprit des populations et leurs élus à aller véritablement à la réconciliation.
« Nous sommes à la croisée des chemins. Et sur le chemin de la réconciliation, celui du progrès, cela demande beaucoup de courage et d’abnégation, car à Gagnoa il y a beaucoup à faire », a souligné M. Gbaka qui a mis sur la liste des priorités la question de la sécurité, « le vivre ensemble » et « les problèmes fonciers de plus en plus aigus ».
(AIP)
jmk/cmas