Mardi 29 janvier 2013
• Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
• Monsieur le Directeur de Cabinet,
• Mesdames et Messieurs membres du Cabinet Restreint,
• Mesdames et Messieurs les Responsables des Structures et Programmes sous tutelle de la Primature,
• Mesdames et Messieurs les Conseillers Spéciaux et Conseillers techniques,
• Mesdames et Messieurs les chargés de mission et Chargés d’Etudes,
• Mesdames et Messieurs les membres du personnel : Personnel civil et militaire, Chefs de bureaux, Agents, Secrétaires, Chauffeurs, techniciens de surface,
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Nous sommes aujourd’hui le 29 janvier, soit à deux jours de la fin du mois. Mais rassurez-vous, nous ne sommes pas encore « forclos » à ce niveau, puisque conventionnellement, il est admis de présenter les vœux jusqu’à fin janvier.
Je suis donc particulièrement heureux de m’adresser à vous, chères collaboratrices et chers collaborateurs, à l’occasion de cette cérémonie de présentation de vœux qui est une tradition ici à la Primature, comme dans bien d’autres administrations publiques, du reste.
Je suis d’autant plus heureux que cette cérémonie constitue une occasion privilégiée, non seulement d’avoir un contact direct avec chacun de vous dans un cadre détendu, en dehors des réunions ou séances de travail, mais aussi de tracer à grand traits les priorités de l’année en cours, et donner des orientations nécessaires en vue de renforcer l’efficacité de notre action commune.
• Mesdames et Messieurs,
• Chères collaboratrices,
• Chers collaborateurs,
En retrouvant cette maison le 22 novembre 2012, c’est-à-dire 13 ans après y avoir exercé les mêmes fonctions, je mesurais la complexité des charges qui m’étaient assignées par Son Excellence Monsieur le Président de la République, dans un contexte particulièrement délicat de l’histoire de notre pays. J’avais alors indiqué clairement ma vision : il s’agissait pour moi, tout en m’inscrivant dans la continuité de l’action de mes prédécesseurs, d’œuvrer à consolider les acquis et de permettre à notre maison commune, la Primature, de relever tous les défis qui se présentent à elle ; tout ceci, dans la droite ligne des priorités définies par le Chef de l’Etat que vous connaissez maintenant toutes et tous, à savoir :
➢ La paix et la sécurité ;
➢ La réconciliation nationale ;
➢ La reconstruction et la relance économique.
Dès lors, le principal défi qui se présente à nous, c’est de traduire en actions concrètes et rapidement perceptibles par nos concitoyens, ces trois axes stratégiques prioritaires. Plus précisément, nous devons :
- Contribuer au renforcement de la paix et la sécurité intérieures et à nos frontières ;
- Participer activement à l’indispensable réconciliation nationale ;
- œuvrer à la consolidation du dialogue politique afin de favoriser la réconciliation nationale et le retour à une paix durable ;
- poursuivre et renforcer la dynamisation de notre économie en vue de la rendre plus performante ;
- mobiliser effectivement les ressources extérieures auprès de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux pour le financement des activités et projets inscrits au Plan National de Développement ;
- réaliser les grands chantiers d’infrastructures annoncés par le Chef de l’Etat ;
- rendre attractive la Côte d’Ivoire comme destination privilégiée pour l’investissement direct privé, ce qui suppose que des dispositions soient prises pour sécuriser l’environnement des affaires ;
- prendre les mesures nécessaires pour relever l’image de notre pays et améliorer notre classement au Doing business ;
- obtenir l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme MCC en 2013 ;
- procéder à l’audit des arriérés intérieurs de l’Etat et apurer la dette de l’Etat vis-à-vis de ses fournisseurs ;
- rendre effectif le retour de la Banque Africaine de Développement en réalisant les diligences à la charge de l’Etat de Côte d’Ivoire ;
- créer des emplois, et pas seulement en milieu urbain, mais exploiter les nombreuses potentialités qu’offrent nos régions et localités pour y attirer les jeunes en quête de travail ;
- réaliser le 4ème recensement général de la population et de l’habitat.
-
Cette liste est loin d’être exhaustive. Mais ce que chacun doit retenir, c’est que les chantiers sont nombreux et que 2013 sera une année charnière dans la réalisation du programme du Président de la République. Faisons notamment toutes et tous en sorte, que l’année 2013 soit l’année de la SANTE, l’année de la Réconciliation Nationale et l’année de la forte relance économique.
Autrement dit, la mesure de l’immensité des tâches futures à accomplir, au regard des attentes légitimes de nos populations, nous inclinent à redoubler d’efforts, afin de donner à l’action gouvernementale en général et à la Primature en particulier, l’impulsion nécessaire qui permette de coordonner et d’assurer le suivi des réformes indispensables à la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, à l’amélioration du cadre macro-économique, ainsi qu’à la satisfaction des besoins sociaux essentiels des populations, notamment en matière de forte création d’emplois, de réduction sensible de la pauvreté et de constructions d’infrastructures sociales de base.
• Mesdames et Messieurs,
• Chères Collaboratrices,
• et Chers Collaborateurs,
Pour un pays comme le nôtre qui a connu de nombreuses années de crise et qui est sorti d’un conflit armé il y a à peine deux années, il y a tant à faire, tant de défis à relever, tant de réformes à opérer, tant de pratiques à redresser, tant d’habitudes à corriger, que l’on pourrait être tenté de se laisser gagner par le pessimisme et la résignation en se disant : «Laissons les choses courir. On ne peut pas tout faire à la fois ».
Mais comme le disait le Président Harry Truman, "Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés, et un optimiste fait de ses difficultés des occasions." Oui, nous devons voir ces difficultés apparemment insurmontables comme des opportunités à saisir pour changer la face de notre pays.
Pour chacune et pour chacun de nous, notre devise doit toujours être celle-ci : « Certes, je ne peux pas tout faire. Mais je peux faire tout ce qui est en mon pouvoir et en mes capacités pour que les choses changent, en mieux.
Car, ne pas pouvoir tout faire n’est pas une excuse pour refuser ou s’abstenir de faire ce qui est à notre portée ou qui dépend de nous ».
Les grandes nations dont nous envions aujourd’hui le niveau de développement se sont construites, bien souvent, au sortir de graves crises. Pourquoi ? Eh bien parce qu’elles ont mis ces crises à profit pour opérer de grandes réformes et de profondes mutations dans leurs sociétés et dans leurs habitudes. Elles ont pris des risques, consenti des sacrifices, osé s’astreindre à des décisions douloureuses sur le champ, mais salutaires pour l’avenir ; et surtout, elles se sont mises au travail.
Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous ?
« La Côte d’Ivoire au travail doit être notre leitmotiv à toutes et à tous. Le travail, comme chacun sait, fait partie de la tryptique de notre devise nationale « Union - Discipline - Travail ».
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Je voudrais que chacune et chacun de vous partage avec moi la conviction qu’en travaillant avec acharnement et en consentant des sacrifices, la grande vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Alassane OUATTARA, de faire de la « Côte d’Ivoire, pays émergent en 2020 », se traduise en réalité rapidement pour le bonheur de nos populations.
La Primature est une institution où l’on vient mettre ses compétences au service de son pays.
Travailler à la Primature doit donc être perçu comme un privilège ; un privilège que nous devons mériter chaque jour par la qualité de notre travail et l’ardeur que nous y mettons, par la rigueur que nous nous imposons dans l’accomplissement de nos fonctions respectives et par notre abnégation.
C’est pour moi le lieu de vous féliciter pour les efforts et les sacrifices que vous faites déjà et pour la charge de travail que vous abattez chaque jour, tout en souhaitant que ces qualités aillent en se bonifiant chaque jour davantage.
Votre porte-parole a parlé de l’éducation par l’exemple : Oui, les responsables et les agents des services du Premier Ministre, Cabinet et organismes rattachées ou sous tutelle, doivent donner l’exemple de l’assiduité et de la ponctualité au travail, du dévouement et de la réactivité dans le traitement des dossiers. Je ne conçois pas qu’une administration ou un service doit être relancé à plusieurs reprises avant de traiter un dossier ou prendre en charge une affaire qui relève de ses attributions.
Une institution comme la nôtre doit être une référence, solide, efficace et proactive, capable notamment d’impulser la modernisation de l’Administration publique que nous appelons tous de nos vœux.
Notre ambition à tous devra faire de la Primature, une administration performante au service de l’action gouvernementale et du Président de la République.
Cela, Mesdames et Messieurs, chères collaboratrices et chers collaborateurs, demande des sacrifices et, parfois, un bouleversement de nos habitudes et de nos horaires, comme l’indiquait tout à l’heure votre porte-parole.
Tout en compatissant, je crains de devoir vous dire, hélas ! que les choses ne vont pas s’améliorer de ce point de vue, et qu’il va falloir peut-être, pour certains, envisager, et je plaisante un peu, d’avoir parfois des sacs de couchages ou des lits de camp au bureau. Vous savez, les choses se passent comme à l’Armée : le rythme qui est imposé à l’Etat-Major dépend du rythme du Général.
Le Président de la République, pour ceux qui connaissent son mode de fonctionnement, va vite, très vite même, dans la vision, dans les idées et dans les projets et dans les réalisations. A côté de lui, je suis peut-être «une tortue ». Alors si le Général va vite, comment peut-il en être autrement pour ses Chefs de Corps ?
Alors oui, nous allons continuer d’aller vite et bien, de courir souvent, de rentrer tard, de faire des réunions même les jours non ouvrables (Posez la question au Directeur de Cabinet et il vous en dira des nouvelles). Mais tout cela est POUR LA CÔTE D’IVOIRE, notre pays, qui nous réclame tous à son chevet, dans ces temps difficiles.
Car, le plus beau cadeau que nous puissions lui faire, c’est que chacune et chacun prenne la ferme résolution, pour cette année et celles à venir, de jouer pleinement sa partition avec zèle et courage dans la mission qui lui est dévolue.
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Comme vous le voyez, j’attends beaucoup de vous. C’est d’ailleurs ce qui justifie que dès ma prise de fonctions, j’ai choisi de visiter chacun et chacune d’entre vous, sur son lieu de travail, des cadres à l’agent le plus modeste, afin de m’imprégner des réalités et difficultés qui sont les vôtres, et d’envisager ensemble avec vous, les solutions les plus urgentes à y apporter.
Ces échanges, ainsi que les constats que j’ai pu faire, ont été instructifs à plus d’un titre.
J’ai pu ainsi noter les attentes en matière d’amélioration des conditions de travail. J’ai pu noter également des besoins de modernisation de certains services, en tenant compte des évolutions technologiques en cours avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il en va de même pour les besoins en renforcement de capacités.
Ces questions font l’objet d’un traitement diligent que j’entends suivre avec la plus grande attention. Car l’une de mes priorités demeure en effet l’amélioration de l’environnement et du cadre de travail pour tous nos collaboratrices et collaborateurs, sans exclusive.
Que celles et ceux qui n’ont pas encore reçu ma visite ne s’inquiètent pas. Aucune structure ne sera laissée pour compte.
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Je ne saurais terminer sans faire état de quelque chose qui me tient à cœur : le travail en équipe, avec l’idée que chacun, même le plus petit, peut apporter sa pierre à l’édifice. Pour moi, tout le monde est important, du balayeur à la secrétaire, en passant par le chauffeur ou le coursier. Chacun est un maillon important de la chaine du travail.
Je voudrais que la Primature soit un laboratoire d’idées novatrices, originales. C’est dans ce sens que j’ai demandé qu’il soit mis en place, très rapidement, dès la semaine prochaine, la «boîte à idées », pour que toutes celles et tous ceux qui pensent avoir des suggestions, des propositions à faire pour améliorer, faire bouger ou rendre plus efficaces les choses, y déposent leurs propositions signées ou anonymes.
Une publication des meilleures idées sera faite mensuellement par un Comité à mettre en place. Les meilleures idées retenues seront récompensées et mises en œuvre. Nous devons aller tous vers l’excellence.
Mais, j’insiste bien pour dire une « boîte à idées » et non une boîte « à délation » ou
« à dénigrement ». Je crois que nous nous sommes bien compris. N’est-ce pas ?
Sur ces mots, je souhaite à chacune et à chacun de vous une très bonne et heureuse année 2013 pour vous-mêmes, pour vos familles respectives, avec une pensée spéciale pour tous vos proches qui vous voient rentrer tard à la maison !
Je forme le vœu que l’année nouvelle vous apporte beaucoup de joie, de succès et de bonheur dans l’accomplissement de vos tâches respectives.
Je souhaite enfin que tous, nous regardions dans la même direction, avec la ferme conviction qu’avec nos efforts et l’aide de Dieu, la Côte d’Ivoire reprendra sa place dans le concert des nations qui comptent. Car, « c'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore ».
Bonne, Heureuse et Sainte Année 2013.
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
• Monsieur le Directeur de Cabinet,
• Mesdames et Messieurs membres du Cabinet Restreint,
• Mesdames et Messieurs les Responsables des Structures et Programmes sous tutelle de la Primature,
• Mesdames et Messieurs les Conseillers Spéciaux et Conseillers techniques,
• Mesdames et Messieurs les chargés de mission et Chargés d’Etudes,
• Mesdames et Messieurs les membres du personnel : Personnel civil et militaire, Chefs de bureaux, Agents, Secrétaires, Chauffeurs, techniciens de surface,
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Nous sommes aujourd’hui le 29 janvier, soit à deux jours de la fin du mois. Mais rassurez-vous, nous ne sommes pas encore « forclos » à ce niveau, puisque conventionnellement, il est admis de présenter les vœux jusqu’à fin janvier.
Je suis donc particulièrement heureux de m’adresser à vous, chères collaboratrices et chers collaborateurs, à l’occasion de cette cérémonie de présentation de vœux qui est une tradition ici à la Primature, comme dans bien d’autres administrations publiques, du reste.
Je suis d’autant plus heureux que cette cérémonie constitue une occasion privilégiée, non seulement d’avoir un contact direct avec chacun de vous dans un cadre détendu, en dehors des réunions ou séances de travail, mais aussi de tracer à grand traits les priorités de l’année en cours, et donner des orientations nécessaires en vue de renforcer l’efficacité de notre action commune.
• Mesdames et Messieurs,
• Chères collaboratrices,
• Chers collaborateurs,
En retrouvant cette maison le 22 novembre 2012, c’est-à-dire 13 ans après y avoir exercé les mêmes fonctions, je mesurais la complexité des charges qui m’étaient assignées par Son Excellence Monsieur le Président de la République, dans un contexte particulièrement délicat de l’histoire de notre pays. J’avais alors indiqué clairement ma vision : il s’agissait pour moi, tout en m’inscrivant dans la continuité de l’action de mes prédécesseurs, d’œuvrer à consolider les acquis et de permettre à notre maison commune, la Primature, de relever tous les défis qui se présentent à elle ; tout ceci, dans la droite ligne des priorités définies par le Chef de l’Etat que vous connaissez maintenant toutes et tous, à savoir :
➢ La paix et la sécurité ;
➢ La réconciliation nationale ;
➢ La reconstruction et la relance économique.
Dès lors, le principal défi qui se présente à nous, c’est de traduire en actions concrètes et rapidement perceptibles par nos concitoyens, ces trois axes stratégiques prioritaires. Plus précisément, nous devons :
- Contribuer au renforcement de la paix et la sécurité intérieures et à nos frontières ;
- Participer activement à l’indispensable réconciliation nationale ;
- œuvrer à la consolidation du dialogue politique afin de favoriser la réconciliation nationale et le retour à une paix durable ;
- poursuivre et renforcer la dynamisation de notre économie en vue de la rendre plus performante ;
- mobiliser effectivement les ressources extérieures auprès de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux pour le financement des activités et projets inscrits au Plan National de Développement ;
- réaliser les grands chantiers d’infrastructures annoncés par le Chef de l’Etat ;
- rendre attractive la Côte d’Ivoire comme destination privilégiée pour l’investissement direct privé, ce qui suppose que des dispositions soient prises pour sécuriser l’environnement des affaires ;
- prendre les mesures nécessaires pour relever l’image de notre pays et améliorer notre classement au Doing business ;
- obtenir l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme MCC en 2013 ;
- procéder à l’audit des arriérés intérieurs de l’Etat et apurer la dette de l’Etat vis-à-vis de ses fournisseurs ;
- rendre effectif le retour de la Banque Africaine de Développement en réalisant les diligences à la charge de l’Etat de Côte d’Ivoire ;
- créer des emplois, et pas seulement en milieu urbain, mais exploiter les nombreuses potentialités qu’offrent nos régions et localités pour y attirer les jeunes en quête de travail ;
- réaliser le 4ème recensement général de la population et de l’habitat.
-
Cette liste est loin d’être exhaustive. Mais ce que chacun doit retenir, c’est que les chantiers sont nombreux et que 2013 sera une année charnière dans la réalisation du programme du Président de la République. Faisons notamment toutes et tous en sorte, que l’année 2013 soit l’année de la SANTE, l’année de la Réconciliation Nationale et l’année de la forte relance économique.
Autrement dit, la mesure de l’immensité des tâches futures à accomplir, au regard des attentes légitimes de nos populations, nous inclinent à redoubler d’efforts, afin de donner à l’action gouvernementale en général et à la Primature en particulier, l’impulsion nécessaire qui permette de coordonner et d’assurer le suivi des réformes indispensables à la consolidation de la démocratie et de la bonne gouvernance, à l’amélioration du cadre macro-économique, ainsi qu’à la satisfaction des besoins sociaux essentiels des populations, notamment en matière de forte création d’emplois, de réduction sensible de la pauvreté et de constructions d’infrastructures sociales de base.
• Mesdames et Messieurs,
• Chères Collaboratrices,
• et Chers Collaborateurs,
Pour un pays comme le nôtre qui a connu de nombreuses années de crise et qui est sorti d’un conflit armé il y a à peine deux années, il y a tant à faire, tant de défis à relever, tant de réformes à opérer, tant de pratiques à redresser, tant d’habitudes à corriger, que l’on pourrait être tenté de se laisser gagner par le pessimisme et la résignation en se disant : «Laissons les choses courir. On ne peut pas tout faire à la fois ».
Mais comme le disait le Président Harry Truman, "Un pessimiste fait de ses occasions des difficultés, et un optimiste fait de ses difficultés des occasions." Oui, nous devons voir ces difficultés apparemment insurmontables comme des opportunités à saisir pour changer la face de notre pays.
Pour chacune et pour chacun de nous, notre devise doit toujours être celle-ci : « Certes, je ne peux pas tout faire. Mais je peux faire tout ce qui est en mon pouvoir et en mes capacités pour que les choses changent, en mieux.
Car, ne pas pouvoir tout faire n’est pas une excuse pour refuser ou s’abstenir de faire ce qui est à notre portée ou qui dépend de nous ».
Les grandes nations dont nous envions aujourd’hui le niveau de développement se sont construites, bien souvent, au sortir de graves crises. Pourquoi ? Eh bien parce qu’elles ont mis ces crises à profit pour opérer de grandes réformes et de profondes mutations dans leurs sociétés et dans leurs habitudes. Elles ont pris des risques, consenti des sacrifices, osé s’astreindre à des décisions douloureuses sur le champ, mais salutaires pour l’avenir ; et surtout, elles se sont mises au travail.
Pourquoi n’en serait-il pas de même pour nous ?
« La Côte d’Ivoire au travail doit être notre leitmotiv à toutes et à tous. Le travail, comme chacun sait, fait partie de la tryptique de notre devise nationale « Union - Discipline - Travail ».
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Je voudrais que chacune et chacun de vous partage avec moi la conviction qu’en travaillant avec acharnement et en consentant des sacrifices, la grande vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Alassane OUATTARA, de faire de la « Côte d’Ivoire, pays émergent en 2020 », se traduise en réalité rapidement pour le bonheur de nos populations.
La Primature est une institution où l’on vient mettre ses compétences au service de son pays.
Travailler à la Primature doit donc être perçu comme un privilège ; un privilège que nous devons mériter chaque jour par la qualité de notre travail et l’ardeur que nous y mettons, par la rigueur que nous nous imposons dans l’accomplissement de nos fonctions respectives et par notre abnégation.
C’est pour moi le lieu de vous féliciter pour les efforts et les sacrifices que vous faites déjà et pour la charge de travail que vous abattez chaque jour, tout en souhaitant que ces qualités aillent en se bonifiant chaque jour davantage.
Votre porte-parole a parlé de l’éducation par l’exemple : Oui, les responsables et les agents des services du Premier Ministre, Cabinet et organismes rattachées ou sous tutelle, doivent donner l’exemple de l’assiduité et de la ponctualité au travail, du dévouement et de la réactivité dans le traitement des dossiers. Je ne conçois pas qu’une administration ou un service doit être relancé à plusieurs reprises avant de traiter un dossier ou prendre en charge une affaire qui relève de ses attributions.
Une institution comme la nôtre doit être une référence, solide, efficace et proactive, capable notamment d’impulser la modernisation de l’Administration publique que nous appelons tous de nos vœux.
Notre ambition à tous devra faire de la Primature, une administration performante au service de l’action gouvernementale et du Président de la République.
Cela, Mesdames et Messieurs, chères collaboratrices et chers collaborateurs, demande des sacrifices et, parfois, un bouleversement de nos habitudes et de nos horaires, comme l’indiquait tout à l’heure votre porte-parole.
Tout en compatissant, je crains de devoir vous dire, hélas ! que les choses ne vont pas s’améliorer de ce point de vue, et qu’il va falloir peut-être, pour certains, envisager, et je plaisante un peu, d’avoir parfois des sacs de couchages ou des lits de camp au bureau. Vous savez, les choses se passent comme à l’Armée : le rythme qui est imposé à l’Etat-Major dépend du rythme du Général.
Le Président de la République, pour ceux qui connaissent son mode de fonctionnement, va vite, très vite même, dans la vision, dans les idées et dans les projets et dans les réalisations. A côté de lui, je suis peut-être «une tortue ». Alors si le Général va vite, comment peut-il en être autrement pour ses Chefs de Corps ?
Alors oui, nous allons continuer d’aller vite et bien, de courir souvent, de rentrer tard, de faire des réunions même les jours non ouvrables (Posez la question au Directeur de Cabinet et il vous en dira des nouvelles). Mais tout cela est POUR LA CÔTE D’IVOIRE, notre pays, qui nous réclame tous à son chevet, dans ces temps difficiles.
Car, le plus beau cadeau que nous puissions lui faire, c’est que chacune et chacun prenne la ferme résolution, pour cette année et celles à venir, de jouer pleinement sa partition avec zèle et courage dans la mission qui lui est dévolue.
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Comme vous le voyez, j’attends beaucoup de vous. C’est d’ailleurs ce qui justifie que dès ma prise de fonctions, j’ai choisi de visiter chacun et chacune d’entre vous, sur son lieu de travail, des cadres à l’agent le plus modeste, afin de m’imprégner des réalités et difficultés qui sont les vôtres, et d’envisager ensemble avec vous, les solutions les plus urgentes à y apporter.
Ces échanges, ainsi que les constats que j’ai pu faire, ont été instructifs à plus d’un titre.
J’ai pu ainsi noter les attentes en matière d’amélioration des conditions de travail. J’ai pu noter également des besoins de modernisation de certains services, en tenant compte des évolutions technologiques en cours avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il en va de même pour les besoins en renforcement de capacités.
Ces questions font l’objet d’un traitement diligent que j’entends suivre avec la plus grande attention. Car l’une de mes priorités demeure en effet l’amélioration de l’environnement et du cadre de travail pour tous nos collaboratrices et collaborateurs, sans exclusive.
Que celles et ceux qui n’ont pas encore reçu ma visite ne s’inquiètent pas. Aucune structure ne sera laissée pour compte.
• Chères Collaboratrices,
• Chers Collaborateurs,
Je ne saurais terminer sans faire état de quelque chose qui me tient à cœur : le travail en équipe, avec l’idée que chacun, même le plus petit, peut apporter sa pierre à l’édifice. Pour moi, tout le monde est important, du balayeur à la secrétaire, en passant par le chauffeur ou le coursier. Chacun est un maillon important de la chaine du travail.
Je voudrais que la Primature soit un laboratoire d’idées novatrices, originales. C’est dans ce sens que j’ai demandé qu’il soit mis en place, très rapidement, dès la semaine prochaine, la «boîte à idées », pour que toutes celles et tous ceux qui pensent avoir des suggestions, des propositions à faire pour améliorer, faire bouger ou rendre plus efficaces les choses, y déposent leurs propositions signées ou anonymes.
Une publication des meilleures idées sera faite mensuellement par un Comité à mettre en place. Les meilleures idées retenues seront récompensées et mises en œuvre. Nous devons aller tous vers l’excellence.
Mais, j’insiste bien pour dire une « boîte à idées » et non une boîte « à délation » ou
« à dénigrement ». Je crois que nous nous sommes bien compris. N’est-ce pas ?
Sur ces mots, je souhaite à chacune et à chacun de vous une très bonne et heureuse année 2013 pour vous-mêmes, pour vos familles respectives, avec une pensée spéciale pour tous vos proches qui vous voient rentrer tard à la maison !
Je forme le vœu que l’année nouvelle vous apporte beaucoup de joie, de succès et de bonheur dans l’accomplissement de vos tâches respectives.
Je souhaite enfin que tous, nous regardions dans la même direction, avec la ferme conviction qu’avec nos efforts et l’aide de Dieu, la Côte d’Ivoire reprendra sa place dans le concert des nations qui comptent. Car, « c'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore ».
Bonne, Heureuse et Sainte Année 2013.
Je vous remercie de votre aimable attention.