NELSPRUIT (Afrique du Sud), 30 jan 2013 (AFP) - Le Togo a obtenu mercredi la première qualification de son histoire pour un quart de finale de Coupe d`Afrique en tenant en échec la Tunisie (1-1), éliminée dès le premier tour de la CAN-2013, comme les autres pays du Maghreb, l`Algérie et le Maroc.
La Tunisie a pourtant eu la qualification en vue avec un second penalty dans le dernier quart d`heure, mais Mouelhi, qui avait réussi le premier (31), l`expédiait sur le poteau (78)! On était à quelques centimètres du coup de théâtre, après l`ouverture du score togolaise signée Gakpé (13).
Comme le Burkina Faso la veille sur la même pelouse sablonneuse de Nelspruit, le Togo n`avait besoin que d`un point. Les Eperviers ont davantage joué le jeu que les Etalons, dans un match plus ouvert, à espaces et suspense. Et ont été récompensés d`un premier quart de finale pour leur septième participation au tournoi continental, qui se disputera dimanche face au... Burkina Faso.
La Tunisie, comme la Zambie la veille, devait l`emporter pour rester en vie dans ce tournoi. Mais ni vie ni envie dans son jeu: elle s`enferrait dans un rythme empesé et manquait singulièrement de tranchant dans ses offensives.
Une caricature de "jeu à l`italienne", selon l`expression du sélectionneur des Ivoiriens Sabri Lamouchi, et peut-être encore aggravée par la pression pesant sur les ailes des Aigles de Carthage.
Même Msakni, l`étincelle à potentiel de star qui avait délivré les siens contre l`Algérie (1-0), était plus éteint que céleste. Son passage en revue de la défense togolaise débouchait sur une passe au gardien (17). Son coup franc arrivait tout droit dans les gants du même Agassa (57), tout comme cette frappe un peu plus volontaire (67).
Adebayor-Gakpé, ça roule
Les autres attaquants, Khlifa et Khazri, pour la première apparition du Bastiais en CAN, n`ont guère pesé davantage, étouffés par la ligne jaune dirigée par les colosses Nibombé et Bossou, quoiqu`au jeu physique parfois limite, comme en témoignent les deux penalties sifflés contre eux.
Les Togolais retrouvaient, eux, le jeu déployé contre la Côte d`Ivoire (revers sur le fil 2-1): sans complexe. Didier Six avait prévu de renforcer le bloc défensif en disposant Akakpo devant l`arrière-garde, en un prudent 4-1-4-1.
La relation Adebayor-Gakpé, surtout, s`enhardissait pour produire des mouvements de classe, avec l`ouverture du score à la clef lorsque le capitaine servait le Nantais qui lâchait Abdennour et croisait sa frappe (1-0, 13). Presque rebelote, lorsqu`Adebayor lançait Gakpé sur l`aile droite et dont le centre était repris de volée par son capitaine, à côté (21).
La star Adebayor a fait son show sur la fin. Il trouvait l`équerre d`une tête en extension (70), et dans la foulée réclamait un penalty (71), non obtenu car simulé en se laissant tomber contre le gardien, mais déclenchant une vague de "Sheyi! Sheyi!" dans le stade (son deuxième prénom).
Enervé par le second penalty sifflé contre le Togo, il en faisait tomber le carton jaune de la main de l`arbitre, qui le lui adressait illico (76)! Sans conséquence.
Jaune, c`était la couleur de la qualification, et celle du sourire des Tunisiens.
ybl/mam
La Tunisie a pourtant eu la qualification en vue avec un second penalty dans le dernier quart d`heure, mais Mouelhi, qui avait réussi le premier (31), l`expédiait sur le poteau (78)! On était à quelques centimètres du coup de théâtre, après l`ouverture du score togolaise signée Gakpé (13).
Comme le Burkina Faso la veille sur la même pelouse sablonneuse de Nelspruit, le Togo n`avait besoin que d`un point. Les Eperviers ont davantage joué le jeu que les Etalons, dans un match plus ouvert, à espaces et suspense. Et ont été récompensés d`un premier quart de finale pour leur septième participation au tournoi continental, qui se disputera dimanche face au... Burkina Faso.
La Tunisie, comme la Zambie la veille, devait l`emporter pour rester en vie dans ce tournoi. Mais ni vie ni envie dans son jeu: elle s`enferrait dans un rythme empesé et manquait singulièrement de tranchant dans ses offensives.
Une caricature de "jeu à l`italienne", selon l`expression du sélectionneur des Ivoiriens Sabri Lamouchi, et peut-être encore aggravée par la pression pesant sur les ailes des Aigles de Carthage.
Même Msakni, l`étincelle à potentiel de star qui avait délivré les siens contre l`Algérie (1-0), était plus éteint que céleste. Son passage en revue de la défense togolaise débouchait sur une passe au gardien (17). Son coup franc arrivait tout droit dans les gants du même Agassa (57), tout comme cette frappe un peu plus volontaire (67).
Adebayor-Gakpé, ça roule
Les autres attaquants, Khlifa et Khazri, pour la première apparition du Bastiais en CAN, n`ont guère pesé davantage, étouffés par la ligne jaune dirigée par les colosses Nibombé et Bossou, quoiqu`au jeu physique parfois limite, comme en témoignent les deux penalties sifflés contre eux.
Les Togolais retrouvaient, eux, le jeu déployé contre la Côte d`Ivoire (revers sur le fil 2-1): sans complexe. Didier Six avait prévu de renforcer le bloc défensif en disposant Akakpo devant l`arrière-garde, en un prudent 4-1-4-1.
La relation Adebayor-Gakpé, surtout, s`enhardissait pour produire des mouvements de classe, avec l`ouverture du score à la clef lorsque le capitaine servait le Nantais qui lâchait Abdennour et croisait sa frappe (1-0, 13). Presque rebelote, lorsqu`Adebayor lançait Gakpé sur l`aile droite et dont le centre était repris de volée par son capitaine, à côté (21).
La star Adebayor a fait son show sur la fin. Il trouvait l`équerre d`une tête en extension (70), et dans la foulée réclamait un penalty (71), non obtenu car simulé en se laissant tomber contre le gardien, mais déclenchant une vague de "Sheyi! Sheyi!" dans le stade (son deuxième prénom).
Enervé par le second penalty sifflé contre le Togo, il en faisait tomber le carton jaune de la main de l`arbitre, qui le lui adressait illico (76)! Sans conséquence.
Jaune, c`était la couleur de la qualification, et celle du sourire des Tunisiens.
ybl/mam