La grève qu’entend projeter l’intersyndical du corps constitué de l’Education nationale, a des chances de ne pas avoir lieu, ou si elle a lieu, elle n’aura pas certainement d’impact. La raison est que la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI), structure faisant partie de l’intersyndical, vient de se désolidarisé. Celle-ci par la voix de son coordinateur général national, Koffi Kouakou Innocent, dit ne pas se sentir concerné par ce débrayage annoncé. Car, suite à la grève qui s’est tenue en novembre de 2012, l’Etat a promis de faire quelque chose, à savoir, le paiement de 25% d’ici fin mars 2013 du reliquat de la moitié des indemnités de salaires payés par l’ancien régime et les 25% restant en 2014, la mise en place d’une commission pour statuer sur le rappel financier découlant des indices catégoriels. Considérant que le CES-CI n’est pas signataire du préavis de grève du 4 février prochain, et que les enseignants du secondaire, vivant déjà dans la précarité ne sont pas prêts à subir à nouveau, toutes sortes de préjudices, tout en étant conscient que le radicalisme en matière de lutte syndicale fait perdre des acquis. Koffi Kouakou Innocent, dit aussi adhérer aux propositions de l’Etat. Il invite, en substance, ses militants à regagner les salles de classe. Il assure toutefois que, la CES-CI se réservera le droit de réagir au cas où l’Etat ne respecterait pas ses engagements.
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