ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien table sur une production nationale de riz de 1,9 millions de tonnes dans quatre ans contre 800.000 tonnes actuellement pour satisfaire les besoins de la population estimés à 1,5 millions de tonnes à travers la mise en oeuvre d'une stratégie nationale de développement de la filière riz fondée sur le partenariat public/ privé.
Dans le cadre de ce partenariat public/privé pour le développement de la filière riz, un accord a été signé jeudi à Abidjan entre l'Etat de Côte d'Ivoire et le Groupe Louis Dreyfus Commodities, un leader mondial dans la commercialisation et la transformation de plusieurs matières premières, notamment le riz.
L'accord a été paraphé pour la Côte d'Ivoire par le ministre de l'Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, et pour le Groupe Louis Dreyfus par son directeur général Afrique de l'Ouest, Denis Vaillant.
Avec la signature de cet accord cadre, "les deux parties ont marqué leur volonté de relever le défi de la sécurité alimentaire en matière de riz", a indiqué Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Le projet estimé entre 20 et 30 milliards de francs CFA (40 à 60 millions USD) sera lancée dans le nord du pays.
Il ambitionne de faire passer la production locale "d'une centaine de millier de tonnes à 400.000 tonnes avec des investissements dans l'irrigation, dans la viabilisation mais également dans les techniques agricoles" et, à terme, créer une usine de transformation du riz paddy en riz blanchi avec "une marque portant le sceau ivoirien", a précisé le directeur général du Groupe Louis Dreyfus Commodities, Serge Schoen.
Le projet va concerner environ 60 000 fermiers qui seront encadrés par une centaine d'employés et devrait permettre aux producteurs de "sortir de la pauvreté" en augmentant leurs revenus, a relevé le ministre de l'Agriculture qui a espéré que la pose de la première pierre de l'unité de transformation se fera en septembre.
Avec 800.000 tonnes de riz produit localement pour des besoins estimés à 1,5 millions de tonnes pour ses 22 millions d'habitants, la Côte d'Ivoire est obligé de faire des importations "massives" qui l'exposent à une "insécurité alimentaire" d'où la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement de la filière riz, souligne-t-on au ministère de l'Agriculture.
Cette stratégie nationale vise à "satisfaire à partir de 2016 l' ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi avec la production de 1,9 millions de tonnes".
"Cette production va être portée à l'horizon 2018 à 2,1 millions de tonnes afin de dégager des surplus à l'exportation", espère-t-on.
Dans le cadre de ce partenariat public/privé pour le développement de la filière riz, un accord a été signé jeudi à Abidjan entre l'Etat de Côte d'Ivoire et le Groupe Louis Dreyfus Commodities, un leader mondial dans la commercialisation et la transformation de plusieurs matières premières, notamment le riz.
L'accord a été paraphé pour la Côte d'Ivoire par le ministre de l'Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, et pour le Groupe Louis Dreyfus par son directeur général Afrique de l'Ouest, Denis Vaillant.
Avec la signature de cet accord cadre, "les deux parties ont marqué leur volonté de relever le défi de la sécurité alimentaire en matière de riz", a indiqué Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Le projet estimé entre 20 et 30 milliards de francs CFA (40 à 60 millions USD) sera lancée dans le nord du pays.
Il ambitionne de faire passer la production locale "d'une centaine de millier de tonnes à 400.000 tonnes avec des investissements dans l'irrigation, dans la viabilisation mais également dans les techniques agricoles" et, à terme, créer une usine de transformation du riz paddy en riz blanchi avec "une marque portant le sceau ivoirien", a précisé le directeur général du Groupe Louis Dreyfus Commodities, Serge Schoen.
Le projet va concerner environ 60 000 fermiers qui seront encadrés par une centaine d'employés et devrait permettre aux producteurs de "sortir de la pauvreté" en augmentant leurs revenus, a relevé le ministre de l'Agriculture qui a espéré que la pose de la première pierre de l'unité de transformation se fera en septembre.
Avec 800.000 tonnes de riz produit localement pour des besoins estimés à 1,5 millions de tonnes pour ses 22 millions d'habitants, la Côte d'Ivoire est obligé de faire des importations "massives" qui l'exposent à une "insécurité alimentaire" d'où la mise en oeuvre de la stratégie nationale de développement de la filière riz, souligne-t-on au ministère de l'Agriculture.
Cette stratégie nationale vise à "satisfaire à partir de 2016 l' ensemble des besoins de consommation nationale en riz blanchi avec la production de 1,9 millions de tonnes".
"Cette production va être portée à l'horizon 2018 à 2,1 millions de tonnes afin de dégager des surplus à l'exportation", espère-t-on.