Facteur d’intégration entre les peuples, puissant moteur des investissements et donc de croissance économique, la question du développement des infrastructures à caractère régional et sous-régional est au centre d’une rencontre de haut niveau qui réunit depuis hier à Tunis des experts, des banquiers, des responsables d’institutions financières et décideurs politiques issus d’organisations régionales et sous-régionales autour du Programme pour les Infrastructures de Développement en Afrique (Pida). Initiative de l’Union Africaine et de la Cedeao, cette rencontre de Tunis présidée par le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, M. Patrick Achi, en sa qualité de président des ministres des Infrastructures économiques de la sous-région, vise essentiellement à identifier les quatre projets prioritaires à réaliser dans la sous-région ouest-africaine dans le cadre du programme Pida et à désigner les 4 "ministres champions" qui seront chargés de piloter leur mise en œuvre à travers tous les pays. Les projets d’infrastructure qui font l’objet du présent atelier de réflexion sont en fait des ouvrages qui ne concernent pas un seul pays mais plusieurs Etats à la fois. Il peut s’agir par exemple en effet de la construction d’une autoroute internationale reliant Abidjan à Lagos au Nigeria et qui va traverser le Ghana, le Togo et le Bénin. Il peut également s’agir d’interconnexion électrique de plusieurs Etats comme la Cote d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone et la Gambie, ou encore d’un réseau ferroviaire reliant plusieurs Etats de la sous-région ouest africaine. De fait, comme a eu à le préciser le ministre Patrick Achi lors d’une rencontre consacrée au Pida en novembre dernier à Yamoussoukro, les partenaires à cet ambitieux projet avaient déjà répertorié un certain nombre de projets d’envergure sous régionale prioritaires à mettre en œuvre pour non seulement booster le développement dans la sous-région mais également favoriser une véritable intégration des peuples en faisant tomber les barrières douanières et autres droits des portes qui continuent d’entraver les échanges commerciaux entre les Etats.
C’est pourquoi, la réunion de haut niveau qui regroupe autour d’une même table les experts de l’Union africaine, de la Cedeao, du Nepad, des banquiers de la Bad, Boad, Bidc, de l’Uemoa, bref tous les organismes et institutions financières qui interviennent traditionnellement aux côtés des Etats dans la réalisation de projets similaires. A la seule différence qu’ici, les infrastructures à réaliser ne concernent pas un Etat pris individuellement mais un ensemble de pays. De sorte que c’est la Cedeao et l’Union africaine qui portent les projets. Ce sont elles qui identifient les projets, recherchent les financements en liaison avec les banques et désignent des ministres pour le suivi opérationnel. D’où l’idée de nommer un ministre qui sera compétent pour intervenir sur toutes les sphères territoriales où les travaux doivent être exécutés pour le compte du projet, c’est le "ministre champion". Ainsi pour réaliser par exemple l’autoroute, le ministre champion désigné va intervenir en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Benin et au Nigeria comme s’il agissait sur un territoire unique, le sien. Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’experts, le ministre Patrick Achi, véritable cheville ouvrière de ces assises, n’a pas manqué de rappeler aux participants «l’importance du challenge à relever pour donner une impulsion nouvelle à un développement économique de la sous-région qui a tant de potentialités à promouvoir mais qui reste à la traine. Je voudrais me réjouir de la présence autour de cette table des acteurs clés des différents secteurs concernés par la réalisation de nos projets , vous êtes les personnes ressources les mieux indiquées techniquement pour opérer un diagnostic sérieux et objectif afin de permettre de comprendre pourquoi certaines expériences du passé n’ont pas abouti pour en tirer les meilleures leçons pour l’avenir» a déclaré le ministre qui a d’ailleurs été fortement félicité par les autres intervenants qui ont abondé dans le même sens, à savoir le vice-président de la Bad, M. Gilbert Mbesherubusa, M. Aboubacar Baba, président de la commission Energie de l’UA, M. NJIE Ebrima, commissaire de la Cedeao. Les travaux qui s’achèvent aujourd’hui vont permettre d’identifier les quatre projets phares à réaliser immédiatement et les quatre ministres champions qui vont les conduire.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Tunis
C’est pourquoi, la réunion de haut niveau qui regroupe autour d’une même table les experts de l’Union africaine, de la Cedeao, du Nepad, des banquiers de la Bad, Boad, Bidc, de l’Uemoa, bref tous les organismes et institutions financières qui interviennent traditionnellement aux côtés des Etats dans la réalisation de projets similaires. A la seule différence qu’ici, les infrastructures à réaliser ne concernent pas un Etat pris individuellement mais un ensemble de pays. De sorte que c’est la Cedeao et l’Union africaine qui portent les projets. Ce sont elles qui identifient les projets, recherchent les financements en liaison avec les banques et désignent des ministres pour le suivi opérationnel. D’où l’idée de nommer un ministre qui sera compétent pour intervenir sur toutes les sphères territoriales où les travaux doivent être exécutés pour le compte du projet, c’est le "ministre champion". Ainsi pour réaliser par exemple l’autoroute, le ministre champion désigné va intervenir en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Benin et au Nigeria comme s’il agissait sur un territoire unique, le sien. Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’experts, le ministre Patrick Achi, véritable cheville ouvrière de ces assises, n’a pas manqué de rappeler aux participants «l’importance du challenge à relever pour donner une impulsion nouvelle à un développement économique de la sous-région qui a tant de potentialités à promouvoir mais qui reste à la traine. Je voudrais me réjouir de la présence autour de cette table des acteurs clés des différents secteurs concernés par la réalisation de nos projets , vous êtes les personnes ressources les mieux indiquées techniquement pour opérer un diagnostic sérieux et objectif afin de permettre de comprendre pourquoi certaines expériences du passé n’ont pas abouti pour en tirer les meilleures leçons pour l’avenir» a déclaré le ministre qui a d’ailleurs été fortement félicité par les autres intervenants qui ont abondé dans le même sens, à savoir le vice-président de la Bad, M. Gilbert Mbesherubusa, M. Aboubacar Baba, président de la commission Energie de l’UA, M. NJIE Ebrima, commissaire de la Cedeao. Les travaux qui s’achèvent aujourd’hui vont permettre d’identifier les quatre projets phares à réaliser immédiatement et les quatre ministres champions qui vont les conduire.
AKWABA SAINT CLAIR
Envoyé spécial à Tunis