La 3ème Réunion du Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali, abritée par l’Union Européenne (UE), vient de se tenir à Bruxelles et a enregistré la participation de nombreux Ministres des Affaires étrangères et Hauts Responsables de la CEDEAO, ainsi que des partenaires internationaux et des Etats membres de l’Union Africaine. Ont pris également part à cette rencontre, une forte délégation malienne comprenant les Ministres des (Affaires étrangères ; de l’Administration territoriale et des Collectivités locales et celui de l’Action humanitaire).
Ont également honoré de leur présence, cette importante réunion :
Madame Catherine Ashton (Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE),
M. Ramtane Lamamra (Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA),
M. Jeffrey Feltman (Secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques des Nations Unies),
M. KADRE Désiré Ouédraogo (Président de la Commission de la CEDEAO),
M. Pierre Buyoya (Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel ; Représentant spécial et Chef de la MISMA.
Prendre le relais de l’armée française au Mali après l’opération SERVAL,
Satisfaire aux besoins pressants pour équiper, former et transporter les soldats des troupes africaines,
Evaluer les moyens d’assistance et d’accompagnement de la période de transition politique au Mali,
Analyser la situation sécuritaire sahélo-saharienne ;
ont été les principaux sujets d’échanges au programme de cette importante rencontre de Bruxelles du Groupe de soutien et de suivi sur le Mali, au siège de l’Union Européenne en Belgique.
Il s’est s’agit de concrétiser les engagements pris par les donateurs de l’Union Européenne et la Communauté internationale, à la dernière rencontre de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
Il est bon de relever qu’avant cette importante réunion de Bruxelles en Belgique, qui succède à celle du 25 janvier dernier à Addis-Abeba, par le 20ème Sommet ordinaire de l’Union africaine et pour laquelle, la situation au Mali a été le point d’orgue des décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO approuvées par l’UA. La conférence des donateurs en avait pris acte et promis de mobiliser 455 millions de dollars (environ 225 milliards de francs CFA) pour venir en aide aux déploiements des troupes africaines sur le théâtre des opérations au Mali.
Toutefois ces promesses de dons s’avèrent encore insuffisantes comparativement aux nouveaux effectifs à déployer en urgence, de ceux initialement prévus par le concept harmonisé des opérations dans l’exécution de la Résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies. Et ce, avec la participation d’un nombre plus élevé de soldats des pays contributeurs de troupes de la CEDEAO et du contingent tchadien.
Au nombre des nombreux intervenants des Organisations et Institutions internationales à cette importante rencontre du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali ; les participants ont unanimement promis une augmentation substantielle des aides à apporter au Mali en insistant sur les directives d’exécution et d’appropriation des recommandations relatives aux défis à relever, à savoir :
Le retour à la normalité politique ;
Le dialogue national de réconciliation;
L’aide humanitaire aux exilé, réfugiés et déplacés internes ;
Le respect scrupuleux du droit humain.
En réponse à ces nombreuses attentes et dans la perspective du respect des différentes recommandations en vue de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali ; les donateurs et bailleurs de la communauté internationale, se sont retrouvés à Bruxelles (Belgique) le 05 février dernier.
Globalement la réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, a permis d’apprécier les récents développements de la situation au Mali, aux fins de répondre efficacement aux différentes sollicitations soulevées, relativement aux :
Opérations militaires sur le terrain,
Déploiements des troupes africaines et les contraintes à la montée en puissance sur le théâtre des opérations,
Situations humanitaires pour faciliter la stabilisation de la crise et favoriser le retour à une paix définitive.
Devant ces différentes préoccupations et en sa qualité de Président du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO (CCEM) ; le Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO, a convaincu les participants à travers un exposé clair et détaillé, qui sous-tend cet appel pressant d’aide à la MISMA afin de répondre efficacement et en urgence, aux nombreuses préoccupations et exigences exprimées par les donateurs et bailleurs, à savoir :
1. Le rôle du Comité des Chefs d’Etat-Major de la CEDEAO (CCEM) ;
2. Le point de situation sur la génération de forces ; les difficultés et besoins ;
3. Les conditions du déploiement des forces africaines
4. Le point de situation des opérations sur le théâtre des opérations.
Suite à ce brillant exposé du Général SOUMAÏLA BAKAYOKO devant la Communauté internationale, portant sur le volet militaire de la crise au Mali ; la réunion s’est ensuite penchée sur :
La transition politique au Mali
• Le calendrier du processus politique de sortie de crise présenté par les autorités maliennes de transition dans la perspective des différentes élections à venir.
• le dialogue de réconciliation nationale.
La problématique sur le Sahel
La gestion de la situation sécuritaire de la zone sahélo-saharienne et le rôle des pays du champ (Algérie et Mauritanie) avec les groupes armés djihadistes
Les actions humanitaires à mener pour la stabilisation de la région.
Tous les intervenants ont unanimement salué l’action salvatrice de l’opération SERVAL lancée par la France pour venir en aide au Mali et freiner l’avancée des groupes terroristes sur BAMAKO. Ils ont tour à tour apporté leurs contributions pour la mobilisation des ressources de soutien au Mali. Ils ont cependant émis le vœu de voir très rapidement les troupes des Armées maliennes et africaines, prendre le relais de l’Armée française.
Ils ont également émis le vœu et encouragé le projet de la mise sur pied d’une mission onusienne au Mali. Toutes ces recommandations seront analysées à la prochaine réunion ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tiendra à Abidjan les 27 et 28 février.
A la fin de cette importante réunion de Bruxelles sur le Mali, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO a marqué une escale à Paris, avant de regagner la Côte d’Ivoire.
Dans la capitale française, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO a été reçu en audience par son homologue, l’Amiral GUILLAUD Chef d’Etat-Major de l’Armée française.
Nos deux hautes autorités militaires, assistées pour la circonstance de leurs plus proches collaborateurs, ont échangé et partagé les points de vue sur :
Le bon déroulement des opérations dans le Nord du Mali,
La montée en puissance de la MISMA,
Le déploiement du Bataillon logistique de la MISMA et les appuis à apporter audit bataillon,
Les opérations de sécurisation pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et le retour à la normalité,
L’action des pays du champ face aux groupes terroristes du Nord que sont MUJAO, MNLA, ANSAR DINE,
La formation et la réorganisation de l’Armée malienne,
Les Actions Humanitaires et civilo-militaires au nord Mali.
Autant de sujets importants que les deux Chefs d’Etat-Major ont évoqués au cours de leur entretien.
Concernant la Côte d’Ivoire, les deux Généraux ont exprimé leurs inquiétudes face à la piraterie maritime au large des côtes ivoiriennes et relevé les difficultés logistiques que rencontre la Marine ivoirienne pour lutter contre cet autre fléau dans ses eaux continentales. Ils se sont enfin félicités des nouvelles mesures de réinsertion socio-économique des ex-combattants par l’ADDR.
Avant de prendre congé de son hôte, le Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO a exprimé toute sa gratitude à son homologue et remercié la coopération militaire française pour le soutien constant apporté aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans leur quête quotidienne de restructuration, après la crise postélectorale.
Ont également honoré de leur présence, cette importante réunion :
Madame Catherine Ashton (Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE),
M. Ramtane Lamamra (Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA),
M. Jeffrey Feltman (Secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques des Nations Unies),
M. KADRE Désiré Ouédraogo (Président de la Commission de la CEDEAO),
M. Pierre Buyoya (Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel ; Représentant spécial et Chef de la MISMA.
Prendre le relais de l’armée française au Mali après l’opération SERVAL,
Satisfaire aux besoins pressants pour équiper, former et transporter les soldats des troupes africaines,
Evaluer les moyens d’assistance et d’accompagnement de la période de transition politique au Mali,
Analyser la situation sécuritaire sahélo-saharienne ;
ont été les principaux sujets d’échanges au programme de cette importante rencontre de Bruxelles du Groupe de soutien et de suivi sur le Mali, au siège de l’Union Européenne en Belgique.
Il s’est s’agit de concrétiser les engagements pris par les donateurs de l’Union Européenne et la Communauté internationale, à la dernière rencontre de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
Il est bon de relever qu’avant cette importante réunion de Bruxelles en Belgique, qui succède à celle du 25 janvier dernier à Addis-Abeba, par le 20ème Sommet ordinaire de l’Union africaine et pour laquelle, la situation au Mali a été le point d’orgue des décisions de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO approuvées par l’UA. La conférence des donateurs en avait pris acte et promis de mobiliser 455 millions de dollars (environ 225 milliards de francs CFA) pour venir en aide aux déploiements des troupes africaines sur le théâtre des opérations au Mali.
Toutefois ces promesses de dons s’avèrent encore insuffisantes comparativement aux nouveaux effectifs à déployer en urgence, de ceux initialement prévus par le concept harmonisé des opérations dans l’exécution de la Résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies. Et ce, avec la participation d’un nombre plus élevé de soldats des pays contributeurs de troupes de la CEDEAO et du contingent tchadien.
Au nombre des nombreux intervenants des Organisations et Institutions internationales à cette importante rencontre du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali ; les participants ont unanimement promis une augmentation substantielle des aides à apporter au Mali en insistant sur les directives d’exécution et d’appropriation des recommandations relatives aux défis à relever, à savoir :
Le retour à la normalité politique ;
Le dialogue national de réconciliation;
L’aide humanitaire aux exilé, réfugiés et déplacés internes ;
Le respect scrupuleux du droit humain.
En réponse à ces nombreuses attentes et dans la perspective du respect des différentes recommandations en vue de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali ; les donateurs et bailleurs de la communauté internationale, se sont retrouvés à Bruxelles (Belgique) le 05 février dernier.
Globalement la réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, a permis d’apprécier les récents développements de la situation au Mali, aux fins de répondre efficacement aux différentes sollicitations soulevées, relativement aux :
Opérations militaires sur le terrain,
Déploiements des troupes africaines et les contraintes à la montée en puissance sur le théâtre des opérations,
Situations humanitaires pour faciliter la stabilisation de la crise et favoriser le retour à une paix définitive.
Devant ces différentes préoccupations et en sa qualité de Président du Comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO (CCEM) ; le Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO, a convaincu les participants à travers un exposé clair et détaillé, qui sous-tend cet appel pressant d’aide à la MISMA afin de répondre efficacement et en urgence, aux nombreuses préoccupations et exigences exprimées par les donateurs et bailleurs, à savoir :
1. Le rôle du Comité des Chefs d’Etat-Major de la CEDEAO (CCEM) ;
2. Le point de situation sur la génération de forces ; les difficultés et besoins ;
3. Les conditions du déploiement des forces africaines
4. Le point de situation des opérations sur le théâtre des opérations.
Suite à ce brillant exposé du Général SOUMAÏLA BAKAYOKO devant la Communauté internationale, portant sur le volet militaire de la crise au Mali ; la réunion s’est ensuite penchée sur :
La transition politique au Mali
• Le calendrier du processus politique de sortie de crise présenté par les autorités maliennes de transition dans la perspective des différentes élections à venir.
• le dialogue de réconciliation nationale.
La problématique sur le Sahel
La gestion de la situation sécuritaire de la zone sahélo-saharienne et le rôle des pays du champ (Algérie et Mauritanie) avec les groupes armés djihadistes
Les actions humanitaires à mener pour la stabilisation de la région.
Tous les intervenants ont unanimement salué l’action salvatrice de l’opération SERVAL lancée par la France pour venir en aide au Mali et freiner l’avancée des groupes terroristes sur BAMAKO. Ils ont tour à tour apporté leurs contributions pour la mobilisation des ressources de soutien au Mali. Ils ont cependant émis le vœu de voir très rapidement les troupes des Armées maliennes et africaines, prendre le relais de l’Armée française.
Ils ont également émis le vœu et encouragé le projet de la mise sur pied d’une mission onusienne au Mali. Toutes ces recommandations seront analysées à la prochaine réunion ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui se tiendra à Abidjan les 27 et 28 février.
A la fin de cette importante réunion de Bruxelles sur le Mali, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO a marqué une escale à Paris, avant de regagner la Côte d’Ivoire.
Dans la capitale française, le Général SOUMAÏLA BAKAYOKO a été reçu en audience par son homologue, l’Amiral GUILLAUD Chef d’Etat-Major de l’Armée française.
Nos deux hautes autorités militaires, assistées pour la circonstance de leurs plus proches collaborateurs, ont échangé et partagé les points de vue sur :
Le bon déroulement des opérations dans le Nord du Mali,
La montée en puissance de la MISMA,
Le déploiement du Bataillon logistique de la MISMA et les appuis à apporter audit bataillon,
Les opérations de sécurisation pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et le retour à la normalité,
L’action des pays du champ face aux groupes terroristes du Nord que sont MUJAO, MNLA, ANSAR DINE,
La formation et la réorganisation de l’Armée malienne,
Les Actions Humanitaires et civilo-militaires au nord Mali.
Autant de sujets importants que les deux Chefs d’Etat-Major ont évoqués au cours de leur entretien.
Concernant la Côte d’Ivoire, les deux Généraux ont exprimé leurs inquiétudes face à la piraterie maritime au large des côtes ivoiriennes et relevé les difficultés logistiques que rencontre la Marine ivoirienne pour lutter contre cet autre fléau dans ses eaux continentales. Ils se sont enfin félicités des nouvelles mesures de réinsertion socio-économique des ex-combattants par l’ADDR.
Avant de prendre congé de son hôte, le Général de Corps d’Armée SOUMAÏLA BAKAYOKO a exprimé toute sa gratitude à son homologue et remercié la coopération militaire française pour le soutien constant apporté aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans leur quête quotidienne de restructuration, après la crise postélectorale.