Le sous secrétaire général des Nations-Unies chargé des Opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet qui était à la tête d'une mission d’évaluation en Côte d’Ivoire a été reçu, hier en audience par le président de la République, Alassane Ouattara. A sa sortie d’audience, l’émissaire des Nations – Unies a fait observer que cette mission d'analyse qui a travaillé durant deux semaines avec le Représentant Spécial du secrétaire général des Nations-Unies, a rencontré nombre de personnes. Parmi lesquelles des fonctionnaires, des partis politiques, la société civile, le secteur privé, etc. Le sous secrétaire général des Nations-Unies chargé des opérations de maintien de la paix est allé au contact des populations à Duékoué. Une partie de la délégation s’est rendue du côté de la frontière au Libéria pour échanger avec les réfugiés.
Le fonctionnaire des Nations Unies a relevé qu’au cours de ce périple, sa délégation s’est en plus, rendue jeudi dernier à Accra. « C'est une analyse complète de la situation en Côte d'Ivoire », a commenté le fonctionnaire onusien. Sur le sens de la rencontre avec le président de la République, il a expliqué qu’avant de partir, il a partagé avec le président de la République les recommandations à faire au Conseil de sécurité relativement au rapport que le Secrétaire général des Nations- Unies doit présenter sur la situation en Côte d'Ivoire. Les préoccupations ont tourné autour de la question de savoir comment l’organisation onusienne pouvait continuer à soutenir, à appuyer et à accompagner le processus de stabilisation, de progrès et de paix en Côte d'Ivoire, a fait savoir M. Edmond Mulet. Le chef de la mission qui était accompagné du Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations –Unies en Côte d’Ivoire, lors de l’audience à lui accordée par le chef de l’Etat s’est félicité des avancées. « Je pars très encouragé. Il y a une évolution très positive dans le pays au niveau économique. Au niveau de la sécurité il y a un apaisement. On note cependant qu'il y a encore des risques », a souligné M. Edmond Mulet. Il a ajouté que la plupart des interlocuteurs de la délégation sont revenus sur l’aspect de la circulation des armes. « Tous demandent que l'Onuci participe au programme de désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration », a poursuivi le sous secrétaire général des Nations-Unies chargé des Opérations de maintien de la paix. Le dialogue national et la réconciliation renferment des aspects plus profonds de la crise qui ont trait entre autres, aux questions identitaire et au problème du foncier rural. En dépit des contingences, les choses doivent évoluer selon l’hôte du président Alassane Ouattara.
Il a, en plus dit sa foi en la Côte d’Ivoire. « Vous avez un très beau pays avec un potentiel incroyable de développement, de richesse naturelle. Vous avez des hommes, des femmes et des jeunes dynamiques », a félicité M. Edmond Mulet. Selon lui, le pays a le potentiel qu'il faut pour le développement économique. Reste à consolider ces acquis à travers la paix, le dialogue, le respect des droits, la construction d'Institutions démocratiques selon l’hôte. Il dit avoir en plus, discuté avec le chef de l'Etat de la réforme du secteur de sécurité. « J'ai réitéré au chef de l'Etat cette volonté des Nations- Unies à soutenir, à accompagner le processus de paix en Côte d'Ivoire », a-t-il souligné. S’agissant de la situation à Duékoué, il explique avoir vu à l'Ouest, un microcosme de tous les maux qui ont pour nom, problème des réfugiés et des déplacés, problèmes d'impunité, de violences, existence de groupes armés. Les problèmes fonciers également sont très présents. Face à cette situation, l'ONUCI a selon lui, concentré une bonne partie de son activité et de ses ressources à l'Ouest. Les populations reconnaissent selon lui que beaucoup a été fait toutefois, souligne-t-il, les difficultés persistent. Aussi, enseigne-t-il que le dialogue et la réconciliation, n’est pas la seule affaire d’Abidjan et des partis politiques. « Il faut surtout faire le travail au niveau des Provinces, des départements, des villes et des villages », a conseillé Edmond Mulet qui explique avoir rencontré certaines personnes de bonne volonté qui travaillent déjà dans les villages dans ce sens.
COULIBALY Zoumana
Le fonctionnaire des Nations Unies a relevé qu’au cours de ce périple, sa délégation s’est en plus, rendue jeudi dernier à Accra. « C'est une analyse complète de la situation en Côte d'Ivoire », a commenté le fonctionnaire onusien. Sur le sens de la rencontre avec le président de la République, il a expliqué qu’avant de partir, il a partagé avec le président de la République les recommandations à faire au Conseil de sécurité relativement au rapport que le Secrétaire général des Nations- Unies doit présenter sur la situation en Côte d'Ivoire. Les préoccupations ont tourné autour de la question de savoir comment l’organisation onusienne pouvait continuer à soutenir, à appuyer et à accompagner le processus de stabilisation, de progrès et de paix en Côte d'Ivoire, a fait savoir M. Edmond Mulet. Le chef de la mission qui était accompagné du Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations –Unies en Côte d’Ivoire, lors de l’audience à lui accordée par le chef de l’Etat s’est félicité des avancées. « Je pars très encouragé. Il y a une évolution très positive dans le pays au niveau économique. Au niveau de la sécurité il y a un apaisement. On note cependant qu'il y a encore des risques », a souligné M. Edmond Mulet. Il a ajouté que la plupart des interlocuteurs de la délégation sont revenus sur l’aspect de la circulation des armes. « Tous demandent que l'Onuci participe au programme de désarmement, démobilisation, réinsertion et réintégration », a poursuivi le sous secrétaire général des Nations-Unies chargé des Opérations de maintien de la paix. Le dialogue national et la réconciliation renferment des aspects plus profonds de la crise qui ont trait entre autres, aux questions identitaire et au problème du foncier rural. En dépit des contingences, les choses doivent évoluer selon l’hôte du président Alassane Ouattara.
Il a, en plus dit sa foi en la Côte d’Ivoire. « Vous avez un très beau pays avec un potentiel incroyable de développement, de richesse naturelle. Vous avez des hommes, des femmes et des jeunes dynamiques », a félicité M. Edmond Mulet. Selon lui, le pays a le potentiel qu'il faut pour le développement économique. Reste à consolider ces acquis à travers la paix, le dialogue, le respect des droits, la construction d'Institutions démocratiques selon l’hôte. Il dit avoir en plus, discuté avec le chef de l'Etat de la réforme du secteur de sécurité. « J'ai réitéré au chef de l'Etat cette volonté des Nations- Unies à soutenir, à accompagner le processus de paix en Côte d'Ivoire », a-t-il souligné. S’agissant de la situation à Duékoué, il explique avoir vu à l'Ouest, un microcosme de tous les maux qui ont pour nom, problème des réfugiés et des déplacés, problèmes d'impunité, de violences, existence de groupes armés. Les problèmes fonciers également sont très présents. Face à cette situation, l'ONUCI a selon lui, concentré une bonne partie de son activité et de ses ressources à l'Ouest. Les populations reconnaissent selon lui que beaucoup a été fait toutefois, souligne-t-il, les difficultés persistent. Aussi, enseigne-t-il que le dialogue et la réconciliation, n’est pas la seule affaire d’Abidjan et des partis politiques. « Il faut surtout faire le travail au niveau des Provinces, des départements, des villes et des villages », a conseillé Edmond Mulet qui explique avoir rencontré certaines personnes de bonne volonté qui travaillent déjà dans les villages dans ce sens.
COULIBALY Zoumana