NDjamena (Tchad) - La Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens CEN-SAD, s’est déclarée « favorable » à la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une mission des Nations Unies, avec toutefois « le même mandat et des moyens conséquents ».
Le sommet qui s'est tenu samedi à N'Djamena (Tchad) en présence d'une douzaine de chefs d'Etats, dont les présidents maliens Dioncounda Traoré, soudanais Omar el-Béchir, a également approuvé l'allocation par le Secrétariat Général de la CEN-SAD d'un montant de 500 millions de FCFA à la MISMA, selon le communiqué final de la rencontre.
Organisée à l'invitation du président Idriss Deby Itno, chef de l'Etat du Tchad, Président en exercice de la CEN-SAD, la Conférence a lancé un appel à tous les Etats membres de la CEN-SAD à continuer à apporter leur appui au processus politique, diplomatique et militaire en cours en vue de parvenir à une stabilisation définitive de la situation au Mali et à la lutte globale contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans tout l'espace sahélo-saharien.
Exprimant son rejet total de toutes actions visant à remettre en cause l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Mali, la CEN SAD a également pris bonne note du Plan de M. Romano PRODI pour la sécurité et le développement au Sahel et exhorte les institutions financières à lui apporter l'appui nécessaire à sa mise en œuvre.
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, l'Italien Romano Prodi a annoncé récemment la création d'un ‘'fonds'' pour aider les pays de cette région secouée par la guerre au Mali.
Ce fonds, créé par l'ONU, est « destiné à aider la région pour que le Sahel soit au moins au même niveau de développement que les autres pays d'Afrique », a soutenu Prodi.
Les 24 Etats sur 28 qui ont pris part au sommet ont ratifié le traité révisé de l’organisation sous -régionale.
Au moins quinze ratifications seront toutefois requises pour que ce traité entre en vigueur.
Réunis à la veille du Sommet, les experts se sont penchés sur ces différentes questions, préconisant notamment la refondation de la CEN-SAD et donné des pistes de sa réorganisation pour faire face aux nouveaux défis politiques et sécuritaires dans la région sahélo-saharienne.
Créée le 4 février 1998 à Tripoli (Libye), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) regroupe 28 États membres. Elle a pour objectifs, entre autres, l'établissement d'une union économique globale et la suppression de toutes les restrictions qui entravent le rassemblement des pays membres.
CP/of/APA
Le sommet qui s'est tenu samedi à N'Djamena (Tchad) en présence d'une douzaine de chefs d'Etats, dont les présidents maliens Dioncounda Traoré, soudanais Omar el-Béchir, a également approuvé l'allocation par le Secrétariat Général de la CEN-SAD d'un montant de 500 millions de FCFA à la MISMA, selon le communiqué final de la rencontre.
Organisée à l'invitation du président Idriss Deby Itno, chef de l'Etat du Tchad, Président en exercice de la CEN-SAD, la Conférence a lancé un appel à tous les Etats membres de la CEN-SAD à continuer à apporter leur appui au processus politique, diplomatique et militaire en cours en vue de parvenir à une stabilisation définitive de la situation au Mali et à la lutte globale contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans tout l'espace sahélo-saharien.
Exprimant son rejet total de toutes actions visant à remettre en cause l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Mali, la CEN SAD a également pris bonne note du Plan de M. Romano PRODI pour la sécurité et le développement au Sahel et exhorte les institutions financières à lui apporter l'appui nécessaire à sa mise en œuvre.
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, l'Italien Romano Prodi a annoncé récemment la création d'un ‘'fonds'' pour aider les pays de cette région secouée par la guerre au Mali.
Ce fonds, créé par l'ONU, est « destiné à aider la région pour que le Sahel soit au moins au même niveau de développement que les autres pays d'Afrique », a soutenu Prodi.
Les 24 Etats sur 28 qui ont pris part au sommet ont ratifié le traité révisé de l’organisation sous -régionale.
Au moins quinze ratifications seront toutefois requises pour que ce traité entre en vigueur.
Réunis à la veille du Sommet, les experts se sont penchés sur ces différentes questions, préconisant notamment la refondation de la CEN-SAD et donné des pistes de sa réorganisation pour faire face aux nouveaux défis politiques et sécuritaires dans la région sahélo-saharienne.
Créée le 4 février 1998 à Tripoli (Libye), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) regroupe 28 États membres. Elle a pour objectifs, entre autres, l'établissement d'une union économique globale et la suppression de toutes les restrictions qui entravent le rassemblement des pays membres.
CP/of/APA