La tension est à nouveau montée hier à Affery. Un affrontement a opposé les jeunes de la ville et les éléments FRCI. Le bilan fait état d’au moins deux morts et de plusieurs blessés du côté de la population. Le véhicule du chef du village,, Beda Assi Emile, a été incendié par une horde de jeunes en colère. Les deux morts auraient été causés par balle, par les FRCI qui seraient intervenues pour venger un des leurs. Selon une source jointe sur place, tout serait parti d’une altercation entre un élément des FRCI et un jeune du quartier Ambekoua. Selon notre informateur, l’élément des FRCI se serait présenté devant une boutique tenue par un jeune de la ville en vue de prélever une taxe. Le boutiquer, absent aurait confié la gestion de son affaire, à un autre jeune.
Ce dernier, aurait demandé à l’élément des FRCI de revenir pour s’adresser directement au propriétaire de la boutique. Face au refus de s’en aller de ce dernier, une altercation verbale entre les deux personnes aurait attiré une foule de jeunes. Ces derniers s’en seraient alors pris à l’élément des FRCI. Mal en point, les jeunes auraient finalement décidé de conduire l’élément en sang dans un centre de santé. Alertés, ses frères d’armes se seraient mis en branle en faisant usage de leurs armes de feu pour disperser la foule. Malheureusement, ces tirs auraient fait au moins deux morts. Au moment où nous mettions sous presse, la tension était encore vive. Mais notre interlocuteur soutient que les populations, craignant des rafles avaient décidé de regagner leurs domiciles.
Thiery Latt
Ce dernier, aurait demandé à l’élément des FRCI de revenir pour s’adresser directement au propriétaire de la boutique. Face au refus de s’en aller de ce dernier, une altercation verbale entre les deux personnes aurait attiré une foule de jeunes. Ces derniers s’en seraient alors pris à l’élément des FRCI. Mal en point, les jeunes auraient finalement décidé de conduire l’élément en sang dans un centre de santé. Alertés, ses frères d’armes se seraient mis en branle en faisant usage de leurs armes de feu pour disperser la foule. Malheureusement, ces tirs auraient fait au moins deux morts. Au moment où nous mettions sous presse, la tension était encore vive. Mais notre interlocuteur soutient que les populations, craignant des rafles avaient décidé de regagner leurs domiciles.
Thiery Latt