Une loi d’amnistie ‘’conforme’’ au droit international est possible en Côte d’Ivoire, selon le patron de l’ONUCI APA-Yamoussoukro (Côte d’Ivoire). Le patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Bert Koenders a estimé qu’une loi d’amnistie ‘’conforme’’ au droit international des droits de l’homme et humanitaire est possible en Côte d’Ivoire.
M. Koenders qui s’exprimait à l’ouverture, jeudi à Yamoussoukro, de la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire, a évoqué les rôles respectifs de l’amnistie et du pardon mentionnés dans certaines résolutions du Conseil de sécurité sur la crise ivoirienne.
’’Si une loi d’amnistie est toujours possible – et ce n’est pas à moi de prendre position sur ce sujet – permettez moi simplement de noter qu’elle doit cependant être conforme aussi bien au droit international des droits de l’homme et humanitaire qu’à la pratique et la coutume internationale qui exclut une amnistie touchant les crimes graves, à savoir les crimes de guerre, les actes de génocide, les crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits de l’homme’’, a-t-il déclaré.
Le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) réclame depuis quelques jours une loi d’amnistie générale, préalable, selon lui, à toute ‘’réconciliation réussie’’ dans le pays.
’’Amnistie d’accord, mais justice d’abord’’, rétorque le gouvernement qui a engagé des discussions avec les partisans de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
L’équilibre entre justice, réconciliation, et pardon est selon Bert Koenders, ‘’l’un des enjeux clé du débat devant vous aujourd’hui et demain, y inclus les débats sur les libérations provisoires comme le Gouvernement et la justice ont fait récemment’’.
Les assises de Yamoussoukro qui prennent fin samedi s’inscrivent dans le cadre de la Résolution 17/21 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Elles permettront, à travers des ‘’recommandations objectives’’ de remettre en place le système judiciaire ivoirien.
Le ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, a reçu mercredi à Abidjan Doudou Diène, l’Expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
’’La lutte contre l’impunité et l’équité de la justice font partie des éléments incontournables pour la réconciliation du peuple de Côte d’Ivoire qui a souffert d’une crise profonde’’, a déclaré M. Doudou cité par un communiqué du ministère ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques.
LS/cat/APA
M. Koenders qui s’exprimait à l’ouverture, jeudi à Yamoussoukro, de la conférence internationale sur l’impunité et la justice équitable en Côte d’Ivoire, a évoqué les rôles respectifs de l’amnistie et du pardon mentionnés dans certaines résolutions du Conseil de sécurité sur la crise ivoirienne.
’’Si une loi d’amnistie est toujours possible – et ce n’est pas à moi de prendre position sur ce sujet – permettez moi simplement de noter qu’elle doit cependant être conforme aussi bien au droit international des droits de l’homme et humanitaire qu’à la pratique et la coutume internationale qui exclut une amnistie touchant les crimes graves, à savoir les crimes de guerre, les actes de génocide, les crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits de l’homme’’, a-t-il déclaré.
Le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) réclame depuis quelques jours une loi d’amnistie générale, préalable, selon lui, à toute ‘’réconciliation réussie’’ dans le pays.
’’Amnistie d’accord, mais justice d’abord’’, rétorque le gouvernement qui a engagé des discussions avec les partisans de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo.
L’équilibre entre justice, réconciliation, et pardon est selon Bert Koenders, ‘’l’un des enjeux clé du débat devant vous aujourd’hui et demain, y inclus les débats sur les libérations provisoires comme le Gouvernement et la justice ont fait récemment’’.
Les assises de Yamoussoukro qui prennent fin samedi s’inscrivent dans le cadre de la Résolution 17/21 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Elles permettront, à travers des ‘’recommandations objectives’’ de remettre en place le système judiciaire ivoirien.
Le ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Gnénéma Mamadou Coulibaly, a reçu mercredi à Abidjan Doudou Diène, l’Expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
’’La lutte contre l’impunité et l’équité de la justice font partie des éléments incontournables pour la réconciliation du peuple de Côte d’Ivoire qui a souffert d’une crise profonde’’, a déclaré M. Doudou cité par un communiqué du ministère ivoirien de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques.
LS/cat/APA