La ville de Dabou située à cinquante kilomètres d’Abidjan a été le théâtre d’échanges de tirs entre militaires et inconnus dans la nuit de jeudi à vendredi.
‘’On a entendu des tirs dans la nuit d’hier‘’. C’est ainsi que des riverains de Dabou, ville de la banlieue sud d’Abidjan, confient leur infortune ce vendredi. Si la plupart d’entre eux sont évasifs sur la nature des détonations, ce n’est pas le cas pour des sources militaires sur place jointes au téléphone. Selon celles-ci, des jeunes en armes ont « tenté » d’attaquer leur position au niveau du corridor-nord de cette localité du pays Adjoukrou. « La situation, ont-elles affirmé, est sous contrôle ». Sans plus. Mais des élus plus prolixes précisent que le projet d’attaque était su des militaires la veille. « Les Frci étaient informées de ce qu’il allait y avoir une attaque. Ceux d’entre eux qui étaient en patrouille cette nuit-là ont remarqué des mouvements suspects de jeunes gens. C’est en voulant les appréhender qu’il y a eu des tirs », a résumé l’un des élus qui dit tenir cette version de « voix officielles ». A l’en croire, les « échanges de tirs » n’ont fait aucune perte en vie humaine. Il n’y a pas eu d’arrestation non plus, les assaillants présumés ayant réussi à se fondre dans la nature. Après cette perturbation, le calme est revenu dans la ville dont les habitants ont vaqué tranquillement à leurs occupations toute la journée. Ce n’est pas la première fois que la ville de Dabou est le théâtre d’une fusillade. Des individus armés avaient attaqué le corridor à l’une des entrées de la ville dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 16 août dernier. Outre le poste militaire, la gendarmerie et la prison civile étaient la cible de cette menace qui n’a fait aucune perte en vie humaine côté Frci. Les assaillants avaient facilité l’évasion de 119 prisonniers dont 70 avaient été rattrapés le même jour. A la mi-janvier, cette année, le ministre auprès du président de la République avait signalé la présence de bandits tapis « dans les forêts » de cette ville faisant partie de la « ceinture » d’Abidjan. « Lors de la tentative avortée de l’attaque du camp d’Agban, les gens que nous avons pris, nous ont avoué que des gens les attendaient à Dabou pour lancer plusieurs attaques contre nos positions », avait notamment déclaré Paul Koffi Koffi. Il avait ensuite exhorté les populations à « collaborer » avec les forces de l’ordre en vue de « dénoncer » tout acte et individu suspects.
Bidi Ignace
‘’On a entendu des tirs dans la nuit d’hier‘’. C’est ainsi que des riverains de Dabou, ville de la banlieue sud d’Abidjan, confient leur infortune ce vendredi. Si la plupart d’entre eux sont évasifs sur la nature des détonations, ce n’est pas le cas pour des sources militaires sur place jointes au téléphone. Selon celles-ci, des jeunes en armes ont « tenté » d’attaquer leur position au niveau du corridor-nord de cette localité du pays Adjoukrou. « La situation, ont-elles affirmé, est sous contrôle ». Sans plus. Mais des élus plus prolixes précisent que le projet d’attaque était su des militaires la veille. « Les Frci étaient informées de ce qu’il allait y avoir une attaque. Ceux d’entre eux qui étaient en patrouille cette nuit-là ont remarqué des mouvements suspects de jeunes gens. C’est en voulant les appréhender qu’il y a eu des tirs », a résumé l’un des élus qui dit tenir cette version de « voix officielles ». A l’en croire, les « échanges de tirs » n’ont fait aucune perte en vie humaine. Il n’y a pas eu d’arrestation non plus, les assaillants présumés ayant réussi à se fondre dans la nature. Après cette perturbation, le calme est revenu dans la ville dont les habitants ont vaqué tranquillement à leurs occupations toute la journée. Ce n’est pas la première fois que la ville de Dabou est le théâtre d’une fusillade. Des individus armés avaient attaqué le corridor à l’une des entrées de la ville dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 16 août dernier. Outre le poste militaire, la gendarmerie et la prison civile étaient la cible de cette menace qui n’a fait aucune perte en vie humaine côté Frci. Les assaillants avaient facilité l’évasion de 119 prisonniers dont 70 avaient été rattrapés le même jour. A la mi-janvier, cette année, le ministre auprès du président de la République avait signalé la présence de bandits tapis « dans les forêts » de cette ville faisant partie de la « ceinture » d’Abidjan. « Lors de la tentative avortée de l’attaque du camp d’Agban, les gens que nous avons pris, nous ont avoué que des gens les attendaient à Dabou pour lancer plusieurs attaques contre nos positions », avait notamment déclaré Paul Koffi Koffi. Il avait ensuite exhorté les populations à « collaborer » avec les forces de l’ordre en vue de « dénoncer » tout acte et individu suspects.
Bidi Ignace