Nommé comme Premier ministre le 22 novembre 2012, par le Président Alassane Ouattara après ces prédécesseurs Jeannot Ahoussou et Guillaume Soro, cela fait 100 jours aujourd’hui vendredi 1er mars 2013, que Daniel Kablan Duncan coordonne l’action gouvernementale. Quel est le regard des Ivoiriens sur le bilan de ces 100 jours. Certains d’entre eux ont accepté de se prononcer dans nos colonnes.
Jean Achille, agent commercial : «Sa présence à la primature me réconforte»
«Sa présence à la primature me réconforte parce que c’est un monsieur très outillé pour assumer cette fonction. Lorsqu’il était premier ministre à l’époque, il a pleinement joué son rôle. Depuis qu’il est revenu à la primature, les actes qu’il pose me vont droit au cœur. On ne peut pas trop se prononcer, mais pour l’heure, comme c’est maintenant les activités redémarrent après la crise, petit à petit il pourra jouer sa partition».
N.D : «Je suis indifférent»
«Pour moi, je ne sais pas. Je suis indifférent et je ne vois pas d’action concrète sur le terrain même s’il y a eu un dialogue avec l’opposition. C’est quand ces efforts aboutiront que je pourrai dire quelque chose. Mais, il a fait quand même un pas et tout le reste, c’est des propagandes politiques. Tout le monde peut engager un dialogue, donc, ce n’est pas un mérite. C’est quand cela abouti qu’on dit que quelque chose a été fait».
Timité Ladji Kadari, étudiant en droit : «Grâce à lui, l’opposition commence à revenir sur terre»
«Ce que je pense pour les 100 jours de Daniel Kablan Duncan, c’est qu’il a boosté les affaires et il est en train de bien travailler. Le président lui-même l’a dit avant sa nomination, qu’il plaçait toute sa confiance en M. Duncan pour son expertise. Et je pense qu’il arrive à favoriser la diplomatie. La preuve, dès qu’il a été nommé à la primature, il a effectué de nombreuses missions à l’extérieur de la Côte d’Ivoire et même à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, il est allé sur le terrain et il a échangé avec les bailleurs de fonds. Et, les retombées de ses missions, tout le monde est témoin de cela à travers les médias. Concernant le dialogue avec l’opposition, grâce à lui, l’opposition commence à revenir sur terre. Et, il essaie de faire comprendre à l’opposition que les hommes passent, mais, la nation demeure. Donc, il essaie toujours d’être à l’écoute de l’opposition et d’analyser leurs attentes. Concernant la sécurité, il a essayé de mettre le ministre délégué à la Défense en mission afin de rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire. En tout cas les preuves sont palpables, on constate qu’à côté du Président, M. Duncan est en train de faire du bon boulot».
Madame Essoh, secrétaire : «Je lui donne 17/ 20 du point de vue travail»
«Je suis satisfaite de son bilan et je suis contente du travail qu’il abat pour le pays. Notamment, la construction du troisième pont, l’assainissement de la ville et tout. Franchement, sa façon de travailler me convainc. Si je devais lui attribuer une note sur 20, je lui donnerai 17 du point de vue travail. En tout cas, moi, ça me convient».
Doumbia Mamadou, agent de bureau: «On ne ressent pas de changements notables»
«Concernant son bilan, je ne peux rien dire parce qu’au jour d’aujourd’hui, on ne ressent pas de changement notable. C’est toujours les mêmes choses. Rien n’est ressenti au niveau des populations et on a l’impression que c’est le même gouvernement que son prédécesseur. Peut-être que les jours et mois à venir, nous permettrons de voir des changements positifs, sinon, pour l’instant, il n’y a rien. La vie est chère, les populations n’arrivent pas à s’en sortir et franchement, c’est toujours les mêmes choses, le même constat».
Yves Samba, agent de la CNPS : «J’attends qu’il pousse un peu plus les choses»
«Je pense qu’il pourra arriver à faire du bon travail puisque c’est un ancien premier ministre. Il a une bonne expérience, il connaît bien le pays. Je pense qu’il a toutes les qualités pour faire plus. Moi, j’attends qu’il pousse un peu plus les choses. Pour l’instant, je n’ai rien à lui reprocher, car, pour l’instant, il travaille comme je le souhaite».
Mamadou Ouattara, travailleur social : «On note une relative évolution par rapport à son prédécesseur»
«Je pense que le premier ministre Duncan a un bilan positif au terme de ses 100 jours. Depuis son arrivée, on a constaté que les bailleurs de fonds et les investisseurs se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire. Il arrive à convaincre ceux-ci tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Au niveau des crises et revendications sociales, il arrive à convaincre les syndicats respectifs qui ont révisé leurs positions. Au vue de tout ce travail qu’il abat, si je dois l’évaluer sur 20, je lui donnerai 15/20. Tout ce qu’il entreprend actuellement n’est certes pas parfait, mais on note une évolution relative par rapport à son prédécesseur. Je voudrais profiter pour demander aux autorités de tenir leurs promesses de campagne. Notamment, les un million d’emplois promis pour cinq ans. Mais, quand je vois l’allure des choses, nous avons déjà fait deux ans sur les cinq et ce n’est pas évident que cet objectif soit atteint s’ils n’accélèrent pas la mise en œuvre de ce projet».
Diaz Simplice, éducateur : «Je suis satisfait de lui»
«C’est un bilan qui est positif parce qu’il a eu à travailler aux côtés du président Bédié. Il a donc de l’expérience à mon sens. C’est quelqu’un qui a les compétences requises pour ce poste et donc je pense que ces 100 jours sont déjà positifs. Je sais qu’il est du Pdci, mais c’est quelqu’un pour qui, seul le travail compte. Franchement, moi, je suis satisfait de lui».
Behira Roger, sans emploi : «Son bilan est passable»
«Ces 100 jours, c’est vrai que ça n’intéresse pas la majeure partie des populations, mais je pense que c’est un bilan passable. C’est vrai que nous savons que nous sortons d’une crise, mais les choses bougent à nouveau petit à petit. Qu’il fasse en sorte que les populations ressentent un peu les efforts du gouvernement, car, c’est un peu dur pour nous. On dit que ça travaille, mais, si c’est le cas, il faut que les retombées touchent tout le monde. Dans l’ensemble, il arrive à s’en sortir quand même ».
Zéredji Jules, étudiant : «Je peux dire c’est que c’est un bilan médiocre»
«Le bilan des 100 jours du Premier ministre Kablan Duncan est négatif à mon sens. Aujourd’hui, l’ivoirien n’arrive même pas à se nourrir correctement. Manger un seul repas par jours est devenu difficile pour les Ivoiriens. On fait semblant de faire avec, mais c’est tout à fait un problème. On a l’impression que c’est une minorité qui profite. Je ne parle même pas de ses 100 jours, mais, ça fait au moins trois ans qu’on est là, pas de concours, tout le monde est là, on est bloqué, on ne peut pas continuer dans cela. Je peux dire que c’est médiocre. On peut dire qu’on travaille pour le pays, mais si les Ivoiriens ne mangent, c’est inutile. Houphouët-Boigny le père de la nation a dit qu’un homme qui ne mange pas n’est pas un homme libre. Quelqu’un qui n’arrive pas à manger est capable de tout».
S.Debailly
Jean Achille, agent commercial : «Sa présence à la primature me réconforte»
«Sa présence à la primature me réconforte parce que c’est un monsieur très outillé pour assumer cette fonction. Lorsqu’il était premier ministre à l’époque, il a pleinement joué son rôle. Depuis qu’il est revenu à la primature, les actes qu’il pose me vont droit au cœur. On ne peut pas trop se prononcer, mais pour l’heure, comme c’est maintenant les activités redémarrent après la crise, petit à petit il pourra jouer sa partition».
N.D : «Je suis indifférent»
«Pour moi, je ne sais pas. Je suis indifférent et je ne vois pas d’action concrète sur le terrain même s’il y a eu un dialogue avec l’opposition. C’est quand ces efforts aboutiront que je pourrai dire quelque chose. Mais, il a fait quand même un pas et tout le reste, c’est des propagandes politiques. Tout le monde peut engager un dialogue, donc, ce n’est pas un mérite. C’est quand cela abouti qu’on dit que quelque chose a été fait».
Timité Ladji Kadari, étudiant en droit : «Grâce à lui, l’opposition commence à revenir sur terre»
«Ce que je pense pour les 100 jours de Daniel Kablan Duncan, c’est qu’il a boosté les affaires et il est en train de bien travailler. Le président lui-même l’a dit avant sa nomination, qu’il plaçait toute sa confiance en M. Duncan pour son expertise. Et je pense qu’il arrive à favoriser la diplomatie. La preuve, dès qu’il a été nommé à la primature, il a effectué de nombreuses missions à l’extérieur de la Côte d’Ivoire et même à l’intérieur de la Côte d’Ivoire, il est allé sur le terrain et il a échangé avec les bailleurs de fonds. Et, les retombées de ses missions, tout le monde est témoin de cela à travers les médias. Concernant le dialogue avec l’opposition, grâce à lui, l’opposition commence à revenir sur terre. Et, il essaie de faire comprendre à l’opposition que les hommes passent, mais, la nation demeure. Donc, il essaie toujours d’être à l’écoute de l’opposition et d’analyser leurs attentes. Concernant la sécurité, il a essayé de mettre le ministre délégué à la Défense en mission afin de rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire. En tout cas les preuves sont palpables, on constate qu’à côté du Président, M. Duncan est en train de faire du bon boulot».
Madame Essoh, secrétaire : «Je lui donne 17/ 20 du point de vue travail»
«Je suis satisfaite de son bilan et je suis contente du travail qu’il abat pour le pays. Notamment, la construction du troisième pont, l’assainissement de la ville et tout. Franchement, sa façon de travailler me convainc. Si je devais lui attribuer une note sur 20, je lui donnerai 17 du point de vue travail. En tout cas, moi, ça me convient».
Doumbia Mamadou, agent de bureau: «On ne ressent pas de changements notables»
«Concernant son bilan, je ne peux rien dire parce qu’au jour d’aujourd’hui, on ne ressent pas de changement notable. C’est toujours les mêmes choses. Rien n’est ressenti au niveau des populations et on a l’impression que c’est le même gouvernement que son prédécesseur. Peut-être que les jours et mois à venir, nous permettrons de voir des changements positifs, sinon, pour l’instant, il n’y a rien. La vie est chère, les populations n’arrivent pas à s’en sortir et franchement, c’est toujours les mêmes choses, le même constat».
Yves Samba, agent de la CNPS : «J’attends qu’il pousse un peu plus les choses»
«Je pense qu’il pourra arriver à faire du bon travail puisque c’est un ancien premier ministre. Il a une bonne expérience, il connaît bien le pays. Je pense qu’il a toutes les qualités pour faire plus. Moi, j’attends qu’il pousse un peu plus les choses. Pour l’instant, je n’ai rien à lui reprocher, car, pour l’instant, il travaille comme je le souhaite».
Mamadou Ouattara, travailleur social : «On note une relative évolution par rapport à son prédécesseur»
«Je pense que le premier ministre Duncan a un bilan positif au terme de ses 100 jours. Depuis son arrivée, on a constaté que les bailleurs de fonds et les investisseurs se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire. Il arrive à convaincre ceux-ci tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Au niveau des crises et revendications sociales, il arrive à convaincre les syndicats respectifs qui ont révisé leurs positions. Au vue de tout ce travail qu’il abat, si je dois l’évaluer sur 20, je lui donnerai 15/20. Tout ce qu’il entreprend actuellement n’est certes pas parfait, mais on note une évolution relative par rapport à son prédécesseur. Je voudrais profiter pour demander aux autorités de tenir leurs promesses de campagne. Notamment, les un million d’emplois promis pour cinq ans. Mais, quand je vois l’allure des choses, nous avons déjà fait deux ans sur les cinq et ce n’est pas évident que cet objectif soit atteint s’ils n’accélèrent pas la mise en œuvre de ce projet».
Diaz Simplice, éducateur : «Je suis satisfait de lui»
«C’est un bilan qui est positif parce qu’il a eu à travailler aux côtés du président Bédié. Il a donc de l’expérience à mon sens. C’est quelqu’un qui a les compétences requises pour ce poste et donc je pense que ces 100 jours sont déjà positifs. Je sais qu’il est du Pdci, mais c’est quelqu’un pour qui, seul le travail compte. Franchement, moi, je suis satisfait de lui».
Behira Roger, sans emploi : «Son bilan est passable»
«Ces 100 jours, c’est vrai que ça n’intéresse pas la majeure partie des populations, mais je pense que c’est un bilan passable. C’est vrai que nous savons que nous sortons d’une crise, mais les choses bougent à nouveau petit à petit. Qu’il fasse en sorte que les populations ressentent un peu les efforts du gouvernement, car, c’est un peu dur pour nous. On dit que ça travaille, mais, si c’est le cas, il faut que les retombées touchent tout le monde. Dans l’ensemble, il arrive à s’en sortir quand même ».
Zéredji Jules, étudiant : «Je peux dire c’est que c’est un bilan médiocre»
«Le bilan des 100 jours du Premier ministre Kablan Duncan est négatif à mon sens. Aujourd’hui, l’ivoirien n’arrive même pas à se nourrir correctement. Manger un seul repas par jours est devenu difficile pour les Ivoiriens. On fait semblant de faire avec, mais c’est tout à fait un problème. On a l’impression que c’est une minorité qui profite. Je ne parle même pas de ses 100 jours, mais, ça fait au moins trois ans qu’on est là, pas de concours, tout le monde est là, on est bloqué, on ne peut pas continuer dans cela. Je peux dire que c’est médiocre. On peut dire qu’on travaille pour le pays, mais si les Ivoiriens ne mangent, c’est inutile. Houphouët-Boigny le père de la nation a dit qu’un homme qui ne mange pas n’est pas un homme libre. Quelqu’un qui n’arrive pas à manger est capable de tout».
S.Debailly