Sakassou – La grève illimitée des agents municipaux de la mairie de Sakassou (région de Gbèkè) décrétée depuis le 06 février pour revendiquer le paiement effectif de leurs arriérés de salaire qui date de 2002, a de nombreuses conséquences sur la population.
Regroupés au sein du mouvement pour la défense des droits des agents municipaux de Côte d’Ivoire (MODAMCI), cette grève se tient dans les ex-zones CNO.
L’abattoir et le cimetière sont interdits d’accès, les marchés ne sont plus nettoyés et les locaux de la mairie sont fermés. Dans le secteur de la commercialisation de la viande, aucun suivi n’est possible par les vétérinaires. Les animaux sont abattus et dépecés dans les champs avec des conditions d’hygiènes laissant à désirer et vendus directement aux consommateurs dans les boucheries.
Au niveau des marchés, on assiste à la montée de dépotoirs d’ordures et aucune taxe n’est plus perçue aux commerçants, entraînant la diminution de la recette municipale. A la mairie, plus d’actes délivrés. On assiste aussi, aux enterrements clandestins dans la nuit, à défaut de supporter les frais de conservation des corps à la morgue.
Le MODAMCI a adressé un préavis de grève depuis le 05 janvier à leur ministère de tutelle afin de résoudre leur situation, mais depuis que le mot d’ordre de grève a été lancé, rien n’a été fait pour le paiement intégral des arriérés de salaires, signifie-t-on.
Regroupés au sein du mouvement pour la défense des droits des agents municipaux de Côte d’Ivoire (MODAMCI), cette grève se tient dans les ex-zones CNO.
L’abattoir et le cimetière sont interdits d’accès, les marchés ne sont plus nettoyés et les locaux de la mairie sont fermés. Dans le secteur de la commercialisation de la viande, aucun suivi n’est possible par les vétérinaires. Les animaux sont abattus et dépecés dans les champs avec des conditions d’hygiènes laissant à désirer et vendus directement aux consommateurs dans les boucheries.
Au niveau des marchés, on assiste à la montée de dépotoirs d’ordures et aucune taxe n’est plus perçue aux commerçants, entraînant la diminution de la recette municipale. A la mairie, plus d’actes délivrés. On assiste aussi, aux enterrements clandestins dans la nuit, à défaut de supporter les frais de conservation des corps à la morgue.
Le MODAMCI a adressé un préavis de grève depuis le 05 janvier à leur ministère de tutelle afin de résoudre leur situation, mais depuis que le mot d’ordre de grève a été lancé, rien n’a été fait pour le paiement intégral des arriérés de salaires, signifie-t-on.
