Depuis quelques années la question du piratage des logiciels préoccupe Microsoft au point où la firme mondiale a même dédié une journée internationale pour lutter contre le fléau. Ce mercredi 6 mars 2013 à l’hôtel Pullman d’Abidjan, la tradition sera respectée et un seul mot d’ordre, la prudence.
L’éditeur mondial des logiciels veut donner une nouvelle orientation à sa lutte contre le non-respect de la propriété intellectuelle et du piratage. Comme tous les 6 mars, Microsoft va attirer l’attention des opérateurs économiques, des dirigeants politiques et des consommateurs sur la nécessité de consommer original. Le thème de cette année, c’est « Jouer la carte de la prudence ». A travers ce thème, Microsoft envoie un signal aux consommateurs sur les risques liés à l’achat de produits contrefaits. Car, les études ont démontré qu’il existe une bonne partie des utilisateurs qui « piratent » sans le savoir puisque les produits leur sont vendus par des revendeurs douteux. Toutefois, « la firme de Redmond, selon un utilisateur, a besoin de vendre ses logiciels, mais elle n’a pas encore trouvé comment explorer de nouveaux marchés comme l’Afrique où, à peine adoptés, les logiciels piratés sont à des niveaux élevés sans oublier qu’elle doit compter avec la concurrence accrue et la tentation des logiciels libres.»
En attendant…des solutions répressives
L’éditeur s’attaque au problème en associant prévention et sensibilisation. Si le volet répression n’est pas à l’ordre du jour, Microsoft veut intensifier sa sensibilisation en rendant publique la liste des partenaires agréés en Côte d’Ivoire qui sont inscrits dans le programme « Clean Dealer » (partenaires vendant des produits originaux). Et cela, en plus des actions d’information et de communication sur les risques potentiels en termes d’usage de logiciels pirates. Mieux, des sites internet, http://www.microsoft.com/fr-fr/howtotell/, http://www.microsoft.com/fr-fr/howtotell/licensing.aspx ont été mis en ligne pour permettre à tous les utilisateurs de vérifier l’authenticité de leurs outils. Par ailleurs, Microsoft « s’appuie sur le système Windows Génuine Advantage (WGA), qui permet de vérifier que le logiciel est original à l’occasion de chaque mise à jour » explique un responsable de la cellule anti-piratage.
Mutualiser les efforts
Il y a deux ans, en 2011, l’association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires, Business Software Alliance (BSA) a publié une étude dans laquelle la valeur des produits informatiques piratés, (Microsoft Office, Microsoft Windows), s’élevait à près de 14 milliards de francs CFA en Afrique de l’Ouest et du Centre. La Côte d’Ivoire figurait sur cette liste des mauvais élèves avec environ 6 milliards de francs CFA. Et le phénomène est en progression pour plusieurs raisons dont l’absence de législation pour réprimer les fraudeurs et revendeurs qui se livrent au piratage. Pour combler ce vide juridique, il y a lieu de mutualiser les efforts pour mieux faire entendre la voix des entreprises durement touchées par le problème. Car, faut-il le rappeler, le piratage, ce sont des menaces pour les entreprises, les recettes fiscales, la création d’emplois, la recherche, l’innovation et par conséquent pour le développement d’un pays. C’est pourquoi, ce 6 mars 2013 dès 9h heures, à l’Hôtel Pullman, Microsoft organise un panel composé de divers acteurs pour démarrer les réflexions.
Il faut préciser que le but de la journée est de lancer simultanément des opérations de prévention et des rencontres d’échanges contre le piratage dans plusieurs pays, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun notamment, pour sensibiliser les médias et les gouvernements. Microsoft entend ainsi donner le coup d’envoi à des campagnes de sensibilisation sur la propriété intellectuelle.
Des journalistes économiques, des responsables d’institutions, des chefs d’entreprises et des organisations professionnelles ont été conviés. Les discussions vont porter sur le partage d’expériences en matière de lutte anti-piratage, les ébauches de solutions et sans doute sur l’adoption d’un livre blanc.
Les enjeux financier, économique et social du piratage informatique en l’occurrence et de la contrefaçon de façon générale sont suffisamment importants pour que tous les acteurs soient mobilisés. Rendez-vous est donc pris pour ce panel ce mercredi 6 mars 2013.
L’éditeur mondial des logiciels veut donner une nouvelle orientation à sa lutte contre le non-respect de la propriété intellectuelle et du piratage. Comme tous les 6 mars, Microsoft va attirer l’attention des opérateurs économiques, des dirigeants politiques et des consommateurs sur la nécessité de consommer original. Le thème de cette année, c’est « Jouer la carte de la prudence ». A travers ce thème, Microsoft envoie un signal aux consommateurs sur les risques liés à l’achat de produits contrefaits. Car, les études ont démontré qu’il existe une bonne partie des utilisateurs qui « piratent » sans le savoir puisque les produits leur sont vendus par des revendeurs douteux. Toutefois, « la firme de Redmond, selon un utilisateur, a besoin de vendre ses logiciels, mais elle n’a pas encore trouvé comment explorer de nouveaux marchés comme l’Afrique où, à peine adoptés, les logiciels piratés sont à des niveaux élevés sans oublier qu’elle doit compter avec la concurrence accrue et la tentation des logiciels libres.»
En attendant…des solutions répressives
L’éditeur s’attaque au problème en associant prévention et sensibilisation. Si le volet répression n’est pas à l’ordre du jour, Microsoft veut intensifier sa sensibilisation en rendant publique la liste des partenaires agréés en Côte d’Ivoire qui sont inscrits dans le programme « Clean Dealer » (partenaires vendant des produits originaux). Et cela, en plus des actions d’information et de communication sur les risques potentiels en termes d’usage de logiciels pirates. Mieux, des sites internet, http://www.microsoft.com/fr-fr/howtotell/, http://www.microsoft.com/fr-fr/howtotell/licensing.aspx ont été mis en ligne pour permettre à tous les utilisateurs de vérifier l’authenticité de leurs outils. Par ailleurs, Microsoft « s’appuie sur le système Windows Génuine Advantage (WGA), qui permet de vérifier que le logiciel est original à l’occasion de chaque mise à jour » explique un responsable de la cellule anti-piratage.
Mutualiser les efforts
Il y a deux ans, en 2011, l’association de défense des droits des développeurs de logiciels propriétaires, Business Software Alliance (BSA) a publié une étude dans laquelle la valeur des produits informatiques piratés, (Microsoft Office, Microsoft Windows), s’élevait à près de 14 milliards de francs CFA en Afrique de l’Ouest et du Centre. La Côte d’Ivoire figurait sur cette liste des mauvais élèves avec environ 6 milliards de francs CFA. Et le phénomène est en progression pour plusieurs raisons dont l’absence de législation pour réprimer les fraudeurs et revendeurs qui se livrent au piratage. Pour combler ce vide juridique, il y a lieu de mutualiser les efforts pour mieux faire entendre la voix des entreprises durement touchées par le problème. Car, faut-il le rappeler, le piratage, ce sont des menaces pour les entreprises, les recettes fiscales, la création d’emplois, la recherche, l’innovation et par conséquent pour le développement d’un pays. C’est pourquoi, ce 6 mars 2013 dès 9h heures, à l’Hôtel Pullman, Microsoft organise un panel composé de divers acteurs pour démarrer les réflexions.
Il faut préciser que le but de la journée est de lancer simultanément des opérations de prévention et des rencontres d’échanges contre le piratage dans plusieurs pays, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun notamment, pour sensibiliser les médias et les gouvernements. Microsoft entend ainsi donner le coup d’envoi à des campagnes de sensibilisation sur la propriété intellectuelle.
Des journalistes économiques, des responsables d’institutions, des chefs d’entreprises et des organisations professionnelles ont été conviés. Les discussions vont porter sur le partage d’expériences en matière de lutte anti-piratage, les ébauches de solutions et sans doute sur l’adoption d’un livre blanc.
Les enjeux financier, économique et social du piratage informatique en l’occurrence et de la contrefaçon de façon générale sont suffisamment importants pour que tous les acteurs soient mobilisés. Rendez-vous est donc pris pour ce panel ce mercredi 6 mars 2013.