Depuis quelques années, les actionnaires (supporters de l’Asec d’Abidjan), sont totalement dépités, déçus et en colère contre le président Roger Ouégnin et son fameux conseil d’administration. Leur club ne brille plus. Pas même face aux sans grades du championnat national. Elle a totalement perdu de sa notoriété. L’Asec d’Abidjan, autrefois prestigieux, est devenue une formation quelconque, incapable de réagir quand il faut, comme une vulgaire équipe de quartier. Elle ne fait plus rêver, se plaignent ses supporters. Ces derniers attribuent la descente aux enfers des « Jaune et noir », à l’absence d’une véritable politique managériale susceptible d’attirer des sponsors comme par le passé, à la mauvaise politique de recrutement, vu que l’Académie Mimos Sifcom ne fournit plus de bon éléments et au jeu insipide de l’équipe fanion. Constat: les gradins des stades, pleins à craquer par le passé à chacune des prestations des Mimos, sont désespérément vides. A ce rythme, les actionnaires craignent que leur président Roger Ouégnin ne conduise leur équipe tout droit à la mort. «Il doit vendre l’Asec à des investisseurs capables de lui redonner vie, comme ce fut le cas pour le Psg, Chelsea. Ce sont aujourd’hui de très grands clubs en Europe. Roger doit fondre son orgueil et songer au bien de l’Asec. Il a fait beaucoup pour le club, mais il n’a plus les moyens et les sponsors l’ont lâchés», constate un très bouillant actionnaire de la commune d’Abobo. En une vingtaine d’années passées à la tête du club, Me Roger Ouégnin a offert 16 titres de champion national, une coupe des clubs champions, une super coupe d’Afrique. Mais pour les actionnaires, il a fini par détruire ce qu’il a construit.
Derosky Ange-Désiré (lhebdoivoirien@yahoo.fr)
Derosky Ange-Désiré (lhebdoivoirien@yahoo.fr)