Abidjan - Les président ivoirien, libérien et sierra-léonais, Alassane Ouattara, Ellen Johnson Sirleaf et Ernest Baï Koroma, ont exhorté dimanche à Conakry leur homologue de Guinée, Alpha Condé, à "privilégier le dialogue" avec ses opposants, un peu plus d’une semaine après des émeutes qui ont fait neuf morts, dont un policier, et plus de 240 blessés à Conakry et dans d’autres localités du pays.
MM. Ouattara, Sirleaf et Baï Koroma "ont encouragé le Pr Alpha Condé à privilégier le dialogue en vue de préserver un climat de paix et de confiance propice au développement", note le communiqué final sanctionnant un conclave ayant réuni ces chefs d’Etat avec leur homologue guinéen, "dans le cadre des consultations périodiques entre les présidents de l’Union du Fleuve Mano".
Les principaux partis de l’opposition guinéenne ont organisé le 27 février une marche pour réclamer des élections législatives libres et transparentes. Toutefois, cette manifestation s’était transformée en affrontements entre militants de l’opposition forces de l’ordre. Ce qui avait conduit à des émeutes les jours suivants.
Maintes fois reportées depuis 2011, ces élections, les premières depuis plus de dix ans, avaient été fixées le 12 mai par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avant de connaitre un nouveau report à une date reste à définir.
Alpha Condé a "donné de larges informations à ses hôtes de marques sur l’évolution de la situation socio-politique en Guinée (…)" ; il "a informé ses pairs des mesures prises pour assurer l’organisation d’élections législatives transparentes, crédibles et consensuelles en Guinée, notamment la mise en place d’un cadre permanent de concertation", souligne en outre ce communiqué.
Dans un contexte guinéen tendu, où les leaders de l’opposition sont convoqués jeudi prochain par la justice suite aux émeutes, les présidents libérien, Sierra-léonais et ivoirien ont "réaffirmé leur volonté commune" à accompagner la Guinée "dans le renforcement du processus démocratique", conclut le document.
La Guinée fait à la fois frontière avec la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra-Leone, trois pays qui se remettent progressivement de plusieurs années de conflits armés, et qui sont engagés depuis ces dernières années dans des processus de réconciliation, de stabilisation politique et de reconstruction post-crise.
MM. Ouattara, Sirleaf et Baï Koroma "ont encouragé le Pr Alpha Condé à privilégier le dialogue en vue de préserver un climat de paix et de confiance propice au développement", note le communiqué final sanctionnant un conclave ayant réuni ces chefs d’Etat avec leur homologue guinéen, "dans le cadre des consultations périodiques entre les présidents de l’Union du Fleuve Mano".
Les principaux partis de l’opposition guinéenne ont organisé le 27 février une marche pour réclamer des élections législatives libres et transparentes. Toutefois, cette manifestation s’était transformée en affrontements entre militants de l’opposition forces de l’ordre. Ce qui avait conduit à des émeutes les jours suivants.
Maintes fois reportées depuis 2011, ces élections, les premières depuis plus de dix ans, avaient été fixées le 12 mai par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avant de connaitre un nouveau report à une date reste à définir.
Alpha Condé a "donné de larges informations à ses hôtes de marques sur l’évolution de la situation socio-politique en Guinée (…)" ; il "a informé ses pairs des mesures prises pour assurer l’organisation d’élections législatives transparentes, crédibles et consensuelles en Guinée, notamment la mise en place d’un cadre permanent de concertation", souligne en outre ce communiqué.
Dans un contexte guinéen tendu, où les leaders de l’opposition sont convoqués jeudi prochain par la justice suite aux émeutes, les présidents libérien, Sierra-léonais et ivoirien ont "réaffirmé leur volonté commune" à accompagner la Guinée "dans le renforcement du processus démocratique", conclut le document.
La Guinée fait à la fois frontière avec la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra-Leone, trois pays qui se remettent progressivement de plusieurs années de conflits armés, et qui sont engagés depuis ces dernières années dans des processus de réconciliation, de stabilisation politique et de reconstruction post-crise.
