La situation humanitaire et les problèmes de protection demeurent « préoccupants » en Côte d’Ivoire, près de deux ans après l’éclatement de la crise postélectorale qui fait plus de 3000 morts et causé plusieurs centaines de milliers de déplacés, a alerté lundi, le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans un communiqué transmis à APA à l’occasion du lancement d’une analyse intitulée « Côte d’Ivoire 2013 : Besoins humanitaires en phase de transition ».
Le document a été lancé à Abidjan par le coordonnateur de l'action humanitaire du système des Nations Unies en Côte d'Ivoire, N'dolamb N'gokwey, sous l'égide du ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant.
Les acteurs humanitaires ont compilé dans ce document une liste de 85 activités-clef qui s'alignent avec les priorités stratégiques établies.
« Ce plan présente un budget total de 82 millions de dollars américains. A ce jour, seul 18% de ces activités sont financées », stipule le communiqué.
Pour les Nations Unies, dans le contexte actuel de l'instabilité sous régionale de l'Afrique de l'Ouest, « l'appui de la Communauté internationale à la Côte d'Ivoire est plus que jamais crucial pour que le pays résiste aux chocs potentiels venus de l'extérieur et que le pays pusse jouer son rôle historique de stabilisateur pour la sous-région ».
« Pour consolider les progrès réalisés à ce jour, une réponse adéquate aux besoins résiduels identifiés est essentiel, faute de quoi, les populations les plus vulnérables risquent de retomber en situation de crise d'un point de vue humanitaire » a déclaré N'dolamb N'gokwey cité par le communiqué.
Cet appui continu est notamment nécessaire selon lui, pour la réintégration durable des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés qui sont rentrés chez eux.
« Ceux qui ont plutôt choisi de se réinstaller là où ils ont trouvé refuge doivent aussi être accompagnés pour commencer une nouvelle vie », a-t-il estimé.
Les acteurs humanitaires constatent également dans ce document que bien que la situation s'est beaucoup améliorée en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale, d'importantes poches de vulnérabilités subsistent sur l'ensemble du territoire.
« La malnutrition, l'insécurité alimentaire, le manque d'accès aux services sociaux de base et les problèmes de protection demeurent préoccupants par endroit notamment dans la région de l'Ouest, Sud-Ouest, du Nord et d'Abidjan », ajoute la même source.
Avec la stabilisation progressive de la situation humanitaire, sécuritaire et politique en Côte d'Ivoire, la transition des interventions humanitaires d'urgence vers les interventions axées sur le développement a été amorcée.
Dans le cadre de cette transition, la coordination des différents secteurs d'aide est graduellement transférée aux autorités nationales compétentes en vue du retrait des acteurs humanitaires.
«Dans ce contexte, la stratégie d'intervention vise à assurer une réponse adéquate aux besoins identifiés par l'entremise des différents programmes et mécanismes de financement des autorités nationales, du système des Nations Unies et des bailleurs de fonds internationaux », a expliqué M. N'gokwey.
Dans ce processus, a-t-il conclut « une attention particulière doit être portée à la préparation aux urgences, à la réduction des risques et aux renforcements de la résilience des populations afin de jeter les bases solides au développement du pays ».
Le document a été lancé à Abidjan par le coordonnateur de l'action humanitaire du système des Nations Unies en Côte d'Ivoire, N'dolamb N'gokwey, sous l'égide du ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant.
Les acteurs humanitaires ont compilé dans ce document une liste de 85 activités-clef qui s'alignent avec les priorités stratégiques établies.
« Ce plan présente un budget total de 82 millions de dollars américains. A ce jour, seul 18% de ces activités sont financées », stipule le communiqué.
Pour les Nations Unies, dans le contexte actuel de l'instabilité sous régionale de l'Afrique de l'Ouest, « l'appui de la Communauté internationale à la Côte d'Ivoire est plus que jamais crucial pour que le pays résiste aux chocs potentiels venus de l'extérieur et que le pays pusse jouer son rôle historique de stabilisateur pour la sous-région ».
« Pour consolider les progrès réalisés à ce jour, une réponse adéquate aux besoins résiduels identifiés est essentiel, faute de quoi, les populations les plus vulnérables risquent de retomber en situation de crise d'un point de vue humanitaire » a déclaré N'dolamb N'gokwey cité par le communiqué.
Cet appui continu est notamment nécessaire selon lui, pour la réintégration durable des centaines de milliers de déplacés et de réfugiés qui sont rentrés chez eux.
« Ceux qui ont plutôt choisi de se réinstaller là où ils ont trouvé refuge doivent aussi être accompagnés pour commencer une nouvelle vie », a-t-il estimé.
Les acteurs humanitaires constatent également dans ce document que bien que la situation s'est beaucoup améliorée en Côte d'Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale, d'importantes poches de vulnérabilités subsistent sur l'ensemble du territoire.
« La malnutrition, l'insécurité alimentaire, le manque d'accès aux services sociaux de base et les problèmes de protection demeurent préoccupants par endroit notamment dans la région de l'Ouest, Sud-Ouest, du Nord et d'Abidjan », ajoute la même source.
Avec la stabilisation progressive de la situation humanitaire, sécuritaire et politique en Côte d'Ivoire, la transition des interventions humanitaires d'urgence vers les interventions axées sur le développement a été amorcée.
Dans le cadre de cette transition, la coordination des différents secteurs d'aide est graduellement transférée aux autorités nationales compétentes en vue du retrait des acteurs humanitaires.
«Dans ce contexte, la stratégie d'intervention vise à assurer une réponse adéquate aux besoins identifiés par l'entremise des différents programmes et mécanismes de financement des autorités nationales, du système des Nations Unies et des bailleurs de fonds internationaux », a expliqué M. N'gokwey.
Dans ce processus, a-t-il conclut « une attention particulière doit être portée à la préparation aux urgences, à la réduction des risques et aux renforcements de la résilience des populations afin de jeter les bases solides au développement du pays ».