Le fait, pour le moins surréaliste, a eu pour théâtre d’opération, le Plateau, centre des affaires de notre capitale économique. Hier soir, des élèves d’un groupe scolaire bien connu dans notre pays, armés de gourdins et en nombre considérable, ont fait mouvement vers le collège moderne du Plateau, pour en découdre avec un élève qui a osé porter main à un des leurs. La procession était énorme et il a fallu la présence d’un dispositif policier pour contenir l’assaut de ces curieux assaillants. Imaginons un seul instant qu’il n’y avait pas de forces de l’ordre ! Le grabuge aurait était énorme et tragique. Dans quel pays sommes-nous, pour assister à ce type d’expédition punitive ? Assurément, la Côte d’Ivoire a cessé d’une nation de paix, de concorde et de fraternité. La décennie de refondation a complètement détruit notre jeunesse qui n’a plus de repère, au point de plonger dans la violence, la délinquance, l’alcoolisme et bien d’autres tares. Ce qui a manqué de se passer hier au Plateau est la résultante de la gouvernance Laurent Gbagbo, où des dirigeants sans vision ont conduit les jeunes dans les voies de l’aventure, du chaos et de la mort donnée sans coup férir. Pendant dix ans, on a vu comment la manipulation et l’instrumentalisation brandies comme des projets de société ont conduit la Côte d’Ivoire.
La crise postélectorale a été le summum de la bêtise humaine. Les nouvelles autorités ont du boulot, qui ont entrepris de faire la promotion des valeurs qui grandissent les bonnes sociétés. Sans doute, il importe d’ouvrir la décantation de notre pays, en proposant des motifs d’espoir et d’espérance à notre jeunesse, véritablement à la croisée des chemins. L’école doit retrouver sa vocation première de formation des futurs cadres de la nation. Le temps ne doit plus être à la promotion de la violence mais à l’éducation. Il faut aider les jeunes à quitter les sentiers du banditisme et à explorer des voies plus salutaires pour la Côte d’Ivoire. L’éducation civique et morale doit reprendre toute sa place dans le système scolaire et universitaire. Ce qu’on a vu hier au Plateau doit être étouffé dans l’?uf. La nouvelle Côte d’Ivoire n’a pas besoin de cela !
La crise postélectorale a été le summum de la bêtise humaine. Les nouvelles autorités ont du boulot, qui ont entrepris de faire la promotion des valeurs qui grandissent les bonnes sociétés. Sans doute, il importe d’ouvrir la décantation de notre pays, en proposant des motifs d’espoir et d’espérance à notre jeunesse, véritablement à la croisée des chemins. L’école doit retrouver sa vocation première de formation des futurs cadres de la nation. Le temps ne doit plus être à la promotion de la violence mais à l’éducation. Il faut aider les jeunes à quitter les sentiers du banditisme et à explorer des voies plus salutaires pour la Côte d’Ivoire. L’éducation civique et morale doit reprendre toute sa place dans le système scolaire et universitaire. Ce qu’on a vu hier au Plateau doit être étouffé dans l’?uf. La nouvelle Côte d’Ivoire n’a pas besoin de cela !
