A l’instar des pays du monde entier, la Côte d’ivoire a célébré le 15 mars dernier, la Journée mondiale des droits du consommateur dont le thème de cette année était «la justice pour le consommateur, c’est maintenant ». A cette occasion, Marius Comoé, président de la Fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire (Facaci), a animé une conférence de presse, vendredi dernier, à l’immeuble Terason, au plateau, où sont logés les nouveaux bureaux de cette fédération. A cette occasion, il a appelé les autorités Ivoiriennes à adopter la loi sur le code de la consommation. « Si l’organisation mondiale des consommateurs a choisi ce thème, c’est pour donner un nouveau souffle à la lutte pour le respect des droits des consommateurs dans les pays sous développés ou dits pays pauvres très endettés. Il s’agit de mettre en place une panoplie de lois qui renforcent les droits du consommateur», a-t-il expliqué. Avant d’être plus précis : « Si un opérateur est aujourd’hui victime d’un abus, il se retrouvera seul face à une grosse machine. Même s’il a le droit de traduire cette entreprise devant la justice, il faut dire le consommateur plaignant va se trouver handicapé, face à la position dominante de l’opérateur économique ».
Marius Comoé pense qu’il n’y a pas aujourd’hui de laboratoire lié spécifiquement au suivi, au contrôle et à l’analyse des produits qui rentrent en Côte d’Ivoire. Pour lui, cette tache est aujourd’hui confiée au bureau Veritas qui est une structure aux mains des puissances économiques, des puissances étrangères. C’est pourquoi, il a appelé les dirigeants Ivoiriens à doter le pays d’un laboratoire performant avec tout le matériel nécessaire pour assurer un contrôle efficace de tout ce qui entre sur le territoire national.
Le conférencier a exigé aussi la réactualisation de la loi sur la concurrence en vue de prendre en compte les différentes préoccupations soulevées par la nomenclature actuelle de l’activité commerciale en Côte d’Ivoire. Car, soutient-il, il n’existe pas de véritable concurrence dans la mesure où les opérateurs économiques s’entendent pour pratiquer les prix. Il a souhaité que la loi sur la répression des fraudes soit corsée, la mise en place de la commission de la concurrence et de la vie chère, etc.
Enfin, il a appelé les gouvernants à considérer les organisations de défense des droits des consommateurs et non comme des adversaires.
K.M.
Marius Comoé pense qu’il n’y a pas aujourd’hui de laboratoire lié spécifiquement au suivi, au contrôle et à l’analyse des produits qui rentrent en Côte d’Ivoire. Pour lui, cette tache est aujourd’hui confiée au bureau Veritas qui est une structure aux mains des puissances économiques, des puissances étrangères. C’est pourquoi, il a appelé les dirigeants Ivoiriens à doter le pays d’un laboratoire performant avec tout le matériel nécessaire pour assurer un contrôle efficace de tout ce qui entre sur le territoire national.
Le conférencier a exigé aussi la réactualisation de la loi sur la concurrence en vue de prendre en compte les différentes préoccupations soulevées par la nomenclature actuelle de l’activité commerciale en Côte d’Ivoire. Car, soutient-il, il n’existe pas de véritable concurrence dans la mesure où les opérateurs économiques s’entendent pour pratiquer les prix. Il a souhaité que la loi sur la répression des fraudes soit corsée, la mise en place de la commission de la concurrence et de la vie chère, etc.
Enfin, il a appelé les gouvernants à considérer les organisations de défense des droits des consommateurs et non comme des adversaires.
K.M.