Sikensi - Le préfet du département de Sikensi, Yéo Oumar s’est rendu mercredi dans le massif d’Irobo, une forêt classée, en vue de s’imprégner des difficultés que traverse la Société de développement des forêts (SODEFOR) dans sa mission de protection de la faune et de la flore dans ce massif.
Le préfet du département était accompagné du sous-préfet de Sikensi et du directeur du centre de gestion forestière (CGF) d’Agboville, le colonel Miezan Kouassi Antoine, du chef du service protection à la direction technique de la SODEFOR, le commandant Kedia Affoué, de l’adjointe au CGF d’Agboville, le commandant Hortense Kouassi et du commandant de l’unité de gestion forestière d’Irobo, Gogodia Pierre.
Situé à 25 kms de Sikensi, à 67 kms de Dabou, à 80 km de Tiassalé et à 105 kms d’Abidjan par l’autoroute du nord, la forêt classée d’Irobo est composée de différents types de formations végétales dont des plantations forestières (12999 ha) des plantations agro-industrielles (8819 ha) des mosaïques forêts-culture-jachère (18.739 ha), périmètre d’aménagement (900 ha).
« Malheureusement, plusieurs défrichements illicites de cette forêt ont été constatés », a expliqué le commandant Gogodia. Pour mettre fin à ces agissements, a-t-il poursuivi, des activités de sensibilisation des campements et villages riverains, la surveillance de massif assurées par des patrouilles régulières dans les forêts classées ont été menées.
A cela s’ajoutent l’arrestation et le déferrement à Tiassalé des délinquants auteurs de nouveaux défrichements, la destruction des plantations non encore en production, l’association des paysans à la gestion de la forêt classée à travers la création des commissions forêt-sous-préfectorales et villageoises et des comités de surveillance, a énoncé le commandant Gogodia.
Selon lui, malgré toutes ces bonnes dispositions, la SODEFOR rencontre des difficultés, notamment les ventes de parcelles en forêt classée par les riverains, les implantations agricoles en forêt classée, les destructions des plantations forestières de la SODEFOR, les limites de la forêt classée avec le village d’Akalekro (département de Tiassalé) avec lequel il existe un conflit de limite.
Quatre stations ont été visitées pendant cette journée. La station de complantassions, la base vie et le comité de surveillance, de reboisement, de reconversion et le périmètre d’aménagement. Ce périmètre a été aménagé en 1976 dans le but d’étudier la dynamique des essences forestières suivant les différentes zones écologiques.
Des dispositions ont été également prises pour régler la question des exploitations frauduleuses, a souligné le commandant Gogodia. Il s’agit de la contractualisation des occupations agricoles qui consistent, selon les responsables de la SODEFOR, à établir des règles et modalités de gestion des exploitations agricoles existantes par la matérialisation d’un accord dument établi entre la SODEFOR et l’exploitant.
La délégation a pu constater, au terme de cette visite, que le périmètre d’Irobo est en voie de disparition du fait des défrichements anarchiques.
Ce massif créée par arrêté N°996 du 29 septembre 1962 du service des Eaux et Forêts et du ministère de l’Agriculture est composé de la forêt de La Mené au Nord, la forêt de Cosrou au Sud-est, la forêt de Bakanou à l’Est et la forêt de Bambama à l’Ouest.
Depuis sa création, d’énormes moyens techniques, humains et financiers ont été déployés. Il s’agit, entre autres, de la délimitation et du bornage du massif en 1975, du recensement des chefs d’exploitations en 1993, de l’installation d’une commission paysan-forêt en septembre 1995, des patrouilles de surveillance, de la création de près de 290 kms de piste, de la création de plantations forestière, et de l’entretien des reboisements.
(AIP)
akn/kkf/cmas
Le préfet du département était accompagné du sous-préfet de Sikensi et du directeur du centre de gestion forestière (CGF) d’Agboville, le colonel Miezan Kouassi Antoine, du chef du service protection à la direction technique de la SODEFOR, le commandant Kedia Affoué, de l’adjointe au CGF d’Agboville, le commandant Hortense Kouassi et du commandant de l’unité de gestion forestière d’Irobo, Gogodia Pierre.
Situé à 25 kms de Sikensi, à 67 kms de Dabou, à 80 km de Tiassalé et à 105 kms d’Abidjan par l’autoroute du nord, la forêt classée d’Irobo est composée de différents types de formations végétales dont des plantations forestières (12999 ha) des plantations agro-industrielles (8819 ha) des mosaïques forêts-culture-jachère (18.739 ha), périmètre d’aménagement (900 ha).
« Malheureusement, plusieurs défrichements illicites de cette forêt ont été constatés », a expliqué le commandant Gogodia. Pour mettre fin à ces agissements, a-t-il poursuivi, des activités de sensibilisation des campements et villages riverains, la surveillance de massif assurées par des patrouilles régulières dans les forêts classées ont été menées.
A cela s’ajoutent l’arrestation et le déferrement à Tiassalé des délinquants auteurs de nouveaux défrichements, la destruction des plantations non encore en production, l’association des paysans à la gestion de la forêt classée à travers la création des commissions forêt-sous-préfectorales et villageoises et des comités de surveillance, a énoncé le commandant Gogodia.
Selon lui, malgré toutes ces bonnes dispositions, la SODEFOR rencontre des difficultés, notamment les ventes de parcelles en forêt classée par les riverains, les implantations agricoles en forêt classée, les destructions des plantations forestières de la SODEFOR, les limites de la forêt classée avec le village d’Akalekro (département de Tiassalé) avec lequel il existe un conflit de limite.
Quatre stations ont été visitées pendant cette journée. La station de complantassions, la base vie et le comité de surveillance, de reboisement, de reconversion et le périmètre d’aménagement. Ce périmètre a été aménagé en 1976 dans le but d’étudier la dynamique des essences forestières suivant les différentes zones écologiques.
Des dispositions ont été également prises pour régler la question des exploitations frauduleuses, a souligné le commandant Gogodia. Il s’agit de la contractualisation des occupations agricoles qui consistent, selon les responsables de la SODEFOR, à établir des règles et modalités de gestion des exploitations agricoles existantes par la matérialisation d’un accord dument établi entre la SODEFOR et l’exploitant.
La délégation a pu constater, au terme de cette visite, que le périmètre d’Irobo est en voie de disparition du fait des défrichements anarchiques.
Ce massif créée par arrêté N°996 du 29 septembre 1962 du service des Eaux et Forêts et du ministère de l’Agriculture est composé de la forêt de La Mené au Nord, la forêt de Cosrou au Sud-est, la forêt de Bakanou à l’Est et la forêt de Bambama à l’Ouest.
Depuis sa création, d’énormes moyens techniques, humains et financiers ont été déployés. Il s’agit, entre autres, de la délimitation et du bornage du massif en 1975, du recensement des chefs d’exploitations en 1993, de l’installation d’une commission paysan-forêt en septembre 1995, des patrouilles de surveillance, de la création de près de 290 kms de piste, de la création de plantations forestière, et de l’entretien des reboisements.
(AIP)
akn/kkf/cmas